Une autobiographie est toujours une plongée en apnée. On entre, sans souffle, dans la vie de celle ou de celui qui l’écrit et voyeur volontaire, on en ressort parfois indifférent, à d’autres moments étonné, à d’autres encore bouleversé. C’est le mot bouleversement qui vient en tête, après avoir lu le livre de Claude Berger, Itinéraire d’un juif du siècle qui n’est, en rien, pour paraphraser le film de Claude Lelouch Itinéraire d’un enfant gâté.