Si toutes les linguistes féministes s’accordent pour dire que la langue française est sexiste, leurs points de vue divergent quant aux mesures à prendre. Tandis que la linguiste française Éliane Viennot milite pour la féminisation des noms de métiers — et notamment pour l’appellation d’« autrice » —, la Québécoise Céline Labrosse, elle, préconise la neutralité de la langue. Sur son site, elle a lancé une campagne de sensibilisation en répertoriant des occurrences de la féminisation des noms de métier, des expressions touchant à la féminité et des règles grammaticales visant l'égalité des genres. Un corpus qui illustre la diversité des usages et l'instabilité des normes.