La découverte de plusieurs squelettes qui remontent à 500 av. J.-C. devrait permettre d’en savoir un peu plus sur la vie locale de l’époque. Les 7 à 8 squelettes ont été retrouvés dans un relativement bon état dans des sols humides et salés, lors d’une fouille à Marsal, en Moselle.
Laurent Olivier, le responsable des fouilles, se félicite de cette découverte qui devrait apporter un certain nombre d’informations sur l’époque et la société. L’intéressé a déclaré à l’AFP : « Ce n’est pas une sépulture : ces corps ont été jetés dans un ancien silo à grains comme des carcasses, face contre terre, dans toutes les positions et empilés les uns sur les autres ».
Le spécialiste précise par ailleurs : « Cela pose des tas de questions sociales. Est-ce le résultat d’un massacre, d’une épidémie ? Visiblement c’étaient des gens d’un statut social inférieur, peut-être des esclaves ».
MOMIFICATION ARTIFICIELLE EN EGYPTE
Dans le même temps, on apprend que la momification artificielle pourrait être plus ancienne que ce que l’on pensait jusqu’à présent. Plus précisément, la momification pourrait être plus vieille de 1500 ans.
Des chercheurs britanniques des universités de York et d’Oxford, accompagnés de chercheurs de l’université australienne de Macquarie, ont analysé des textiles sur des corps datant de 4 500 à 3 350 avant notre ère. Ils y ont trouvé des substances similaires à celles utilisées pour embaumer les corps.
Jusqu’à aujourd'hui, l’utilisation de substances pour momifier un corps de façon artificielle remonte à 2 200 avant Jésus-Christ. Le procédé devient plus fréquent à partir de 2000 avant notre ère.
Parmi les substances en question, les chercheurs ont identifié de la résine de pin, un extrait de plante aromatique, de la gomme et de la graisse animale. Les chercheurs estiment que la présence de ces substances tend à démontrer que la momification a débuté, à un stade expérimental, plus d’un millénaire plus tôt que prévu.
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Pyramides
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