Les réseaux sociaux et les comportements web ont modifié notre façon de partager nos lectures. Hier se tenait au CNL un colloque sur le rôle de l'écrivain "social", la condition de l'écrivain à l'âge numérique, avec une réflexion sur l'avenir de la critique culturelle. Devant des formes de lecture transformées et une surabondance de contenus, la fonction critique traditionnelle a été mise à mal. Moins lus, les critiques traditionnels peinent à conserver leur fonction de prescripteur, rôle récupéré par les internautes et les algorithmes de recommandation. L'occasion d'interroger la nécessité d'un nouveau modèle, la smart curation, qui concilierait algorithmes et jugement humain.