À l'heure de la sortie du nouvel ebooks de Sony, le PRS-700, la question des DRM se repose une fois de plus. C'est dans le cadre de ses attributions au sein de Sony Pictures Television que John McMahon, le président, a avoué combien les verrous numériques favorisaient le piratage.
Selon lui, les DRM sont l'une des raisons pour lesquelles les gens se tournent vers des systèmes de Peer-to-Peer (logiciels de téléchargement, type eMule ou protocole BitTorrent), au lieu d'avoir recours aux offres légales.
Une considération presque incroyable, tout particulièrement venant de l'une des premières majors à s'être fait prendre la main dans le sac, voilà quelques années. Un CD de la firme contenait tout à la fois un DRM et un rootkit, empêchant la copie, certes, mais agissant également comme une sorte de petit espion. Que l'on ne pouvait presque pas déloger de son ordinateur par la suite.
C'est probablement en s'inspirant de l'expérience des majors qui ont pratiqué le DRM dans la musique et les films que l'industrie du livre devra trouver une orientation pour le traitement des ebooks. Sans relancer ce débat sans fin, plusieurs témoignages de bibliothécaires nous sont parvenus, affirmant que l'option DRM dans le cadre de la location d'ebooks seraient une solution, du moins pour s'assurer du respect du temps de location.
Dans le cadre de la vente de fichiers cependant,
John, qui intervenait durant le Broadband World Forum, a ajouté que pour l'industrie du film, le piratage engendrait des pertes de plus de 2 milliards $ par an.