Les dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale. L'enquête

C'est probablement ce que l'on appellerait au théâtre l'ironie tragique. Ou le rire sardonique de Flaubert devant ses personnages complètement crétins. Mais la réalité présentée par le site The Pirate Bay est bien là.

Avec une argumentation allant contre certaines idées reçues, le Dr. Alison Baverstock, qui se considère elle-même comme une experte éditoriale, a dernièrement publié cinq conseils en matière d'auto-édition sur le blog de l'Alliance of Independent Authors (ALLi). Un premier aperçu, avant publication des résultats d'une enquête menée il y a quelques mois par l'éditrice, et ce, de concert avec l'association à caractère non lucratif.

Prenant part à la lutte contre le cancer, le centre hospitalier A.C.Camargo Cancer vient de mettre la note finale à un partenariat monté en collaboration avec Warner Bros. Parce que, pour les enfants, une chimiothérapie est particulièrement difficile, il était important de leur faire un petit clin d'oeil pour les rassurer. La première étape de la lutte, c'est de croire en sa guérison...

Les Fournisseurs d'Accès à Internet américains AT&T, Comcast, Cablevision, Verizon et Time Warner Cables,  surveillent le non-respect des droits d'auteurs.

Matteo Garrone, le réalisateur de Gomorra (2008) et Reality (2012), se lance dans le fantastique avec Le conte des contes, une fresque onirique, fantastique et grotesque au temps du Moyen-Âge, inspirée des contes de Giambattista Basile. Sorti en salles ce mercredi 1er juillet, on retrouve à l'affiche Salma Hayek, Vincent Cassel ou Toby Jones.

Suite à la polémique provoquée par sa collection

L'auteur de One Piece, Eiichiro Oda, entre officiellement dans le Guinness des records pour « le plus grand nombre d'exemplaires en circulation de la même série de BD par un même auteur ». Fin 2014, le manga One Piece, qui compte aujourd'hui 77 volumes, comptabilisait quelque 320.866.000 exemplaires, publiés dans plus de 30 pays. 

Partout en Europe, les revenus des auteurs se réduisent à mesure que les publications deviennent plus nombreuses, et la concurrence plus importante. Une réflexion sur les revenus annexes des écrivains a été lancée au Royaume-Uni, alors que les auteurs eux-mêmes réclament un salaire pour leurs interventions dans les festivals et autres salons.

On n'en était pas à une provocation supplémentaire, et puisque c'est la mode de jeter de l'huile sur le feu, le Medef vient de dévoiler, dans un document révélé par les Échos, sa proposition de supprimer le régime des intermittents du spectacle. Motif invoqué : le coût exorbitant du système d'indemnisation, qui plombe les comptes de l'Unedic d'un milliard d'euros chaque année. Certes, les intermittents, ça coûte cher. Mais cette proposition, d'emblée balayée par le gouvernement (les intermittents sont un pan de l'électorat historique de la gauche, logique), est symptomatique, à mon avis, de deux tendances.

Il compte parmi les acteurs les plus reconnus dans la réflexion et la pratique autour du livre numérique. Mike Shatzkin est le fondateur et le PDG de The Idea Logical Compagny, Inc, société proposant du conseil et de l'accompagnement dans les services à l'édition. Et selon lui, l'avenir du livre papier, dans la vente au détail, constitue un enjeu majeur. Paradoxe ? Presque pas.

La bibliothécaire de l'université de New York, Nancy M. Foasberg, s'est lancée dans une étude relative aux habitudes des étudiants en matière de lecture : papier ou numérique ? C'est ce que Foasberg a tenté de déterminer, à très petite échelle toutefois puisque seuls 17 étudiants âgés de moins de 25 ans ont participé en fournissant leurs réponses. Qui ne donnent donc qu'un aperçu partiel de la situation.

Amazon semble avoir trouvé une fenêtre lucrative dans le créneau du livre numérique. Avec ses Kindle Singles, des livres allant de 5000 à 30 000 mots, la firme américaine séduit un lectorat prêt à lire mais surtout pas des pavés. Depuis le lancement du modèle économique, en janvier 2011, deux millions d'exemplaires ont été vendus.

Le système du cloud pour n'importe quel type de fichier instaure une nouvelle relation à l'acte d'achat. C'est-à-dire que désormais, on achète, sans rien avoir dans les mains. Ce qui pour un fichier numérique n'a rien de très étrange.

À force de leur mettre devant les yeux des Troy en guise de DVD et des Da Vinci Code en guise de bouquins, forcément, les bibliothèques ont leur part de responsabilité dans la dégénérescence de nos djeuns. Qui n'ont clairement pas besoin de cela.

Deux grosses maisons viennent de taper du poing sur la table contre les tarifs proposés pour les livres numériques - les fameux 9,99 $ - en décidant de retarder, pour l'une et l'autre de quatre mois la publication de plusieurs titres.

Question intéressante, non ? Après tout, l'oeil naïf pourrait interroger à l'envi les éditeurs de la sorte : « Était-il si difficile de lutter contre Amazon que vous ayez eu besoin d'Apple le fasse à votre place, pour que vos livres numériques soient vendus à un tarif acceptable ? »

Les fans du Seigneur des Anneaux déçus par le dernier Tolkien

Le président du SNEP a des propos virulents contre les pirates

Une tempête qui se profile à l'horizon

Alès, dans les Cévennes, imagine un nouveau festival culturel et littéraire baptisé Les passeurs de livres. Après deux reports consécutifs des suites de la pandémie, la première édition est finalement annoncée pour les 24, 25 et 26 juin prochains. Le festival a pour ambition de devenir « un évènement culturel de référence autour des sciences humaines. »

Depuis le 1er janvier dernier, une loi est entrée en vigueur dans l'État du Maryland, imposant aux éditeurs des offres « équitables » en matière de vente de licences de prêt numérique aux bibliothèques. L'édition américaine s'est dressée contre un texte de loi qu'elle juge « inconstitutionnel », estimant qu'il prive les maisons de leurs droits, et l'a attaqué en justice... Les arguments sont échangés, mais l'État du Maryland tient bon.

Ce 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes constituera une nouvelle occasion, cruciale à l'approche de l'élection présidentielle, d'attirer le regard sur les inégalités qui persistent, voire se creusent, entre les hommes et les femmes dans la société. Du côté des revenus d'activité, dans les professions littéraires, les écarts restent toujours aussi importants, pour ne pas écrire indécents. Si bien que les autrices, traductrices, journalistes et cadres de l'édition travaillent bénévolement à partir de la fin du mois de septembre.

La question de la rémunération des dédicaces des auteurs, de bandes dessinées, mais aussi au-delà, reste vive : le Festival du Livre de Paris a récemment précisé qu'il ne mettrait pas en place une telle mesure. Depuis 2019, le salon parisien annuel SoBD fait partie des événements qui rémunèrent les auteurs pour leurs interventions, mais aussi pour leurs dédicaces. L'édition 2021 a ainsi consacré près d'un quart de son budget à ce poste de dépense, dans un système que Renaud Chavanne, président et fondateur du salon, nous détaille.

Application de lecture dédiée aux univers graphiques japonais, Mangas.io dispose aujourd’hui de quelque 230 séries et plus de 1000 tomes. Un catalogue qui compte 19 éditeurs français et six de plus à travers le monde. Et la société frappe fort, annonçant tout à la fois qu’elle s’installe dans les TGV Inoui de la SNCF et dans le Monopoly édition que lance McDo.

Donner l'impression de prendre sa retraite, pour finalement se relever, c'est presque le credo de la voie du sabre. Le célèbre Hayao Miyazaki avait annoncé qu'il ne produirait plus de films d'animation, provoquant la tristesse de ses fans du monde entier, avant de rassurer son public en affirmant qu'il donnerait quand même dans l'animation jusqu'à sa mort. L'artiste explique renouer avec ses passions de jeunesse : le manga et les samouraïs. Une oeuvre graphique dans le XVIème siècle japonais devrait bientôt s'annoncer.

Sylvain Tesson a profité d'une double actualité, ou subi, c'est selon : la sortie de son dernier ouvrage, Avec les fées, paru aux Equateurs, et sa nomination en tant que parrain du Printemps des poètes 2024. Un succès pour le premier, avec 87.190 exemplaires cédés, de l'autre, la polémique après une tribune qui critiquait sévèrement le choix de l'auteur, le qualifiant d'« icône réactionnaire ». Une sale histoire, qui ne l'empêche pas de parrainer, cette fois, l'initiative Lire, c’est voyager ; voyager, c’est lire, lancée par la Fondation VINCI Autoroutes...

Certes, écrire, c’est créer. Mais encore faut-il créer avec l’assurance d’un revenu minimum durant la période d’écriture. Avant de se pencher sur son livre, tout auteur négocie — ou du moins le devrait — une avance, autrement appelée à-valoir. C’est un petit pécule, qui peut être significatif pour les best-sellers, permettant de voir venir. Parfois. Ou pas. Ou pas du tout.

La galerie Huberty & Breyne Gallery, basée à Bruxelles, présentera du 9 novembre au 14 décembre prochain une exposition à l’occasion de 30 ans de la chute du Mur de Berlin, réunissant les œuvres de nombreux auteurs de bandes dessinées.

Club de lecture en perte d'audience, pour le livre la télé n'est plus la solution ?

En Russie, la haine envers les personnes de la communauté LGBTQIA+ a pris des proportions étatiques depuis plusieurs années. Les bien nommées « lois homophobes », qui remontent à 2013, se sont renforcées il y a quelques mois. Un éditeur russe indépendant, Popcorn Books, fait l'objet d'une enquête pour « propagande de relations sexuelles non traditionnelles ».