Que reste-t-il d’un être, à sa disparition ? Il reste les souvenirs communs, les photographies, les objets qui ont émaillé sa vie et témoignent pour l’absent, comme autant de preuves de son ancienne présence. De la même façon, si la culture d’un pays venait à disparaître, quels vestiges survivraient à cette absence ? Ceux-ci formeraient-ils un socle suffisant pour qu’un peuple y prenne encore appui ? Par Alexandra Koszelyk, auteure de L'Archiviste (ed. Aux Forges de Vulcain).