Sous les cendres

Danielle, m'a dit: "Est-ce que tu connais Jean Meckert?" Non, bien sûr, je ne connaissais pas. Elle m'a regardé avec une certaine consternation, la même sans doute que doit prendre mon visage lorsque quelqu'un me dit ignorer le nom de Guérin. Puis elle a dit: "Lis-le, tu ne regretteras pas". De fait, je ne regrette pas, et c'est un nouvel ensablé qui revoit le jour. De retour à Paris, j'achète "Nous sommes tous des assassins" et regarde internet.

Extrait Baisers de cendres de Etienne Palle

À compter du 16 mars, trois premiers titres pour une petite collection sortiront chez J'ai lu, destinés à donner tous les droits. Celui d'être belle, celui de rendre son homme fou de plaisir ou encore de maigrir pour de bon.

Non pas que la science-fiction s'aligne pieusement au calendrier catholique pour le mercredi des cendres, demain ses lecteurs pourront donc continuer à écluser 

Le site Book Riot vient de faire état d'un communiqué de presse émanant du grand patron et fondateur d'Amazon, Jeff Bezos. Il y fait part d'un nouvelle technologie, une extension à connecter directement  à son Kindle, le Kindle Matchbook Burner, « notre invention la plus étonnante », assure-t-il.

Se construire, questionner, définir ce que l'on souhaite être ou comprendre le regard des autres, autant de sujets qui peuvent trouver des échos dans les bibliothèques. La commission Légothèque de l'Association des Bibliothécaires de France (ABF) s'est lancée dans une cartographie des centres de ressources sur le genre, afin d'en faciliter l'accès.

Fondé par Olivier Postel-Vinay, avec l’estimable et flatteur soutien de Daniel Pennac, le magazine Books avait tourné sa dernière page en octobre 2020. Mais le PDG du groupe Actissia, Adrian Diaconu, qui s’en dit « fidèle lecteur », a décidé de reprendre le flambeau. Books revient, donc, pour préserver cette ligne éditoriale si spécifique.

Ils seront 103 éditeurs à redécouvrir le Salon de Sétif, pour cette nouvelle édition, qui durera jusqu'au ! mai, présentant tout à la fois des textes locaux et des oeuvres venues de l'étranger. 

Pour survivre et prospérer, à l'ère de l'Internet, les libraires doivent devenir des centres de culture, selon Siôn Hamilton, directeur de la librairie Foyles à Londres.

Nathalie Quintane révélée dans les années 1990 est assurément une rebelle, mais plus encore une militante au grand cœur. Une aventure humaine amorcée il y a une trentaine d’années et qui n’affiche aucune concession, à un âge légitime où les coups de gueule sont encore permis et avec les prolongements verbaux que l’on connaît aujourd’hui et qui confirment la valeur de l’engagement. 

Le Retour des cendres, roman policier de l'écrivain français Hubert Monteilhet paru en 1961, a connu une belle vie sur les écrans : d'abord sous le titre Le démon est mauvais joueur, en 1965, puis Le Retour d'Élisabeth Wolff, un téléfilm, en 1982 et, en 2014, Christian Petzold l'adapte pour le cinéma...

Comme souvent avec les romans de Maria Ernestam, le lecteur se glisse volontiers et aisément dans l'histoire puis, progressivement, il est confronté à des personnages tout en nuances, intrigants plus qu'immédiatement attachants ou d'emblée sympathiques.

Les cendres de Gabriel García Márquez, le prix Nobel de littérature décédé le 17 avril 2014 à Mexico, ont été transportées jusqu’en Colombie, la terre natale de l’écrivain, et seront déposées à l’Université de Carthagène, au nord du pays. 

Le journaliste et romancier Hunter S. Thompson, auteur de Hell's Angels, Las Vegas Parano et de centaines d'articles, avait mis le spectaculaire et l'imprévisibilité au panthéon de sa propre vie. Alors, pour sa mort, il comptait disparaître avec panache... Et en fumée, comme la poudre des armes à feu qu'il affectionnait : Hunter S. Thompson voulait être tiré comme un boulet de canon, pour disperser ses cendres. Ce projet mégalo fut possible grâce à la générosité de Johnny Depp, qui incarna Thompson à plusieurs reprises...

L'Australienne qui aimait tant la France a retrouvé une dernière fois le terroir auvergnat. Figure de la résistance décédée en 2011, Nancy Wake avait toujours souhaité que ses cendres soient dispersées à l'endroit de son saut en 1944.

Au cœur de la Colombie, dans les tourments d’une guerre civile plus ou moins contemporaine, deux enfants dans une course sans fin avec leur mère. Ils fuient des guérilleros sans foi ni loi, croisent des soldats et des fermiers plus ou moins brutaux, des enfants indiens enlevés et livrés à des gardes-chiourmes passablement inquiétants, des « Pères savants » qui ont une idée bien à eux de la pédagogie à appliquer aux adolescents.

Depuis quelques années, les arbres aux livres, bibliothèques gratuites et en plein air, fleurissent dans les rues de Nancy. Le plus récent, la cabine téléphonique « Dylan Pelot », avait été installée le 24 mars dernier. Le concept n’a pas dû séduire tous les habitants du quartier puisqu’elle a été réduite en cendres dans la nuit de mercredi à jeudi, à peine trois semaines après son inauguration...

; ils nous encerclaient, se nourrissant de notre chair, quasi invulnérables, dotés d'une volonté implacable et d'un but unique : manger

Ah, les méandres administratifs : après avoir tenu les librairies comme commerces non essentiels durant près d’un an, l’État français a corrigé son erreur. Mais dans l’empressement à contenir la propagation du virus, en fermant les centres commerciaux, il condamnait par là même les librairies qui s’y trouvaient. Le décret 2021-455 vient de corriger le tir, sans pour autant emporter l’adhésion…

Les pièces s'assemblent et pourraient donner une vision globale du planning qu'Apple compte mettre en place pour la vente de sa tablette...

Années 1950. Le décor : Blancheville, village du sud de la baie de Somme. La brume, la pluie, et les fantômes qui peuplent ce coin de terre qui côtoie la mer. « En haut de la falaise, la morsure du vent était vive, comme l’éclat de l’eau et l’appel du vide ; en contrebas, les vagues fleurissaient en volutes d’écume, et leur murmure s’élevait vers le cimetière marin, mêlé aux cris des goélands. » Michel contemple le paysage, le cœur lourd : en lui, l’âme de celle qu’il a aimé avec une passion dévorante. Celle qu’il ne pourra jamais oublier.

“Le choix d’un bon traducteur est indispensable”

L'Institut d'Egypte, fondé par Napoléon Bonaparte en 1798, avait subi d'importants dégâts il y a un an quand il avait été ravagé par les flammes, en marge des manifestations de la place Tahrir. L'armée avait alors été montrée du doigt pour sa passivité tandis que des anonymes sauvaient ou volaient des livres. Désormais restauré, l'Institut est en phase de reconstruction de son fonds.

Le réchauffement climatique provoque un peu partout sur la planète un déchaînement de cataclysmes à des niveaux records.

J'apprécie le talent singulier autant qu'éclectique de la scénariste Sibylline : Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret (Ankama) était cocasse et très inventif ! Quant à Premières fois (Delcourt), étant sollicité pour établir une liste des trente albums BD qui m'ont particulièrement marqué, je me suis empressé de l'y inclure, emballé par son regard féminin plein de finesse sur l'érotisme et la pornographie !!!

Le programme littéraire de France Culture pour la semaine du 30 octobre au 5 novembre. De la BD avec Benoît Peeters, de la poésie avec Raul Ruiz, Panayotis Pascot dans le Book Club et bien d'autres choses encore...

C'était à Chambéry, l'autre jour. Une des organisatrices du festival, Danielle, m'a dit: "Est-ce que tu connais Jean Meckert?" Non, bien sûr, je ne connaissais pas. Elle m'a regardé avec une certaine consternation, la même sans doute que doit prendre mon visage lorsque quelqu'un me dit ignorer le nom de Guérin. Puis elle a dit: "Lis-le, tu ne regretteras pas". De fait, je ne regrette pas, et c'est un nouvel ensablé qui revoit le jour. De retour à Paris, j'achète "Nous sommes tous des assassins" et regarde internet.

Voilà quelques jours, un père de famille décidait de conduire ses enfants dans un espace Cultura. Seule consigne : « Prenez tous les livres que vous pouvez porter. » Pour lui, cette séance de shopping rendait hommage à son propre père, décédé avant d’avoir connu ses petits-enfants. Car, bien plus jeune, il lui avait offert le même cadeau : emporter tous les livres possible.