On aurait tort de croire que J.K. est une écrivaine légère qui se repose sur Harry Potter. D'ailleurs les aventures de son petit sorcier rentrent dans les programmes des universités aux côtés de celles des personnages Caroll et de J.R.R Tolkiens, dans un cours sur la théologie chrétienne. C'est dire.
Mais Rowling commence aussi à se faire connaître pour ses coups de gueule. Tout particulièrement des mauvais traitement que subissaient des enfants dans des orphelinats et hôpitaux psychiatriques tchèques. Des maltraitances qu'elle avait déjà dénoncées en 2004 dans les colonnes du Sunday Times.
Elle avait particulièrement mis l'accent sur des « lits-cages » (des lits entièrement fermés par des barreaux), s'appuyant sur les établissements de la région de Pardubice (dans le centre). En début d'année 2007, la république tchèque avait interdit l'utilisation de tels lits. Pourtant J.K. Rowling avait réitéré ses accusations.
Elle avait même ajouté que dans le classement européen des pays qui avaient plus facilement tendance à placer les orphelins dans des centres que dans des familles, la République tchèque arrivait en tête.
Réponse du berger à la bergère
Ce jeudi, Miloslav Macela, le député de la région que J.K. Rowling avait pris pour exemple dans son article du Sunday Times, lui répond. Il l'invite à venir voir par elle-même que ses accusations ne sont pas fondées, et qu'il n'y a pas de traitements « barbares » comme elle l'affirme. Il ajoute à son intention, « nous pouvons répéter cent fois qu'ici nous ne sommes pas moins humains que vos collègues en Grande-Bretagne, mais depuis que vous avez ouvert la bouche, le travail de nos employés est l'objet de critiques injustifiées ».
Cependant, un reportage de la BBC abonde dans le sens de Miss Rowling. Diffusé un an et demi après la loi interdisant les lits à barreaux en république tchèque (en août 2008 donc), ce reportage assure qu'ils sont toujours utilisés.