Les traumatismes de l'enfance ne sont jamais mieux éprouvés qu'à l'école. Particulièrement quand on vous confisque un objet auquel vous teniez, mais qu'effectivement, vous n'auriez pas dû emmener en classe.
C'est le cas de Jojo, qui pour ce 17e opus se fait offrir une montre, héritage familial s'il en est, en provenance directe de son arrière-arrière-arrière-arrière-arrière etc. grand-père. Bon il n'y a peut-être pas autant de générations qui les séparent, mais enfin l'idée y est.
C'est sans compter sur Antoine Fronsse, directeur de l'établissement, qui va donc, dans un accès d'humeur répressive, confisquer l'objet au cours d'une inspection surprise des classes.
L'histoire peut sembler banale, et elle le sera quelque peu. D'une manière ou d'une autre, la montre va parvenir à quitter l'établissement, pour voyager de mains en mains tandis que Jojo court dans tous les sens afin de la récupérer.
Des gags amusants, mais qui sentent le réchauffé, des situations touchantes, mais un brin naïves tout de même... bref, on ne se sent pas spécialement à l'aise dans ce nouveau tome. Rien qui donne réellement envie de s'y plonger, une chute finale assez attendue... Bon. Pas la peine de lui jeter la pierre, cet album publié chez Dupuis fonctionne cependant très bien avec les plus jeunes. Autour de 8 ans. Alors si le coeur vous dit de faire un geste de 9,50 € pour la jeunesse...