Au sein du marasme syrien, tandis que plus de 115.000 personnes auraient été tuées depuis le début du conflit il y a deux ans et demi, le macabre décompte des victimes concernerait également le secteur de l'édition national. Des écrivains et éditeurs ont choisi de quitter leur pays, rejoignant les quelques deux millions de réfugiés, et si d'autres acteurs de la chaîne du livre demeurent, ils doivent néanmoins faire face à bien des difficultés. Samer al-Kadri, éditeur, estime que l'édition nationale ne pèserait plus que 10 % de son poids d'avant conflit.