Dans un ouvrage écrit par Timothy O'Brien, la fortune de Donald Trump avait subi une quasi-hécatombe, puisque l'auteur indiquait que la fortune personnelle du milliardaire le placerait plutôt dans le statut multimillionnaire.
En effet, l'homme d'affaires se targuait de disposer de près de 2,7 milliards $ de possessions terrestres et bassement matérialistes, alors que le livre TrumpNation: The Art of Being the Donald, l'évaluait bien plutôt à quelque chose comme 150 ou 250... millions $.
Procès s'en est suivi, au cours duquel Donald a tenu a faire valoir que ce genre d'affirmation pouvait nuire à sa réputation, que le livre était presque diffamant, et que ça n'allait pas se passer comme ça.
La cour d'appel du New Jersey avait été saisie, et Donald exigeait que le journaliste ayant rédigé cette enquête publie ses sources, pour garantir la véracité de ses propos. Mais voilà, même Donald, quelle que soit la fortune qu'il pèse, n'est pas au-dessus des lois. Et ces dernières permettent à un journaliste de protéger ses sources, pour leur épargner un retour de bâton douloureux.
Le milliard, le milliard, le milliard...
De fait, les informateurs craignaient que le milliard-million-aire ne se venge de leurs révélations. Bilan des courses la demande de Trump est déboutée. Le juge estime en effet que les éléments personnels de la vie de Trump peuvent intéresser le grand public et que de ce fait, la loi protège bien les sources d'O'Brien...
Mais ce n'est pas fini, loin de là, puisque Donald persiste à affirmer qu'il est bien plein d'argent et que les sources du journaliste ne sont pas légitimes. La date pour la suite des événements n'est pas encore connue.
D'aucuns trouveront cependant qu'il y a quelque chose d'indécent dans toute cette histoire...