Cinq matins de trop. Edition collector

2020, c'est la date symbolique pour les éditeurs américains. C'est que le mois dernier, ils sont 80 à s'être retrouvés, dans un hôtel de Manhattan, pour évoquer un enjeu crucial : investir dans l'essor numérique du livre. Des questions qui deux ans auparavant n'auraient pas suscité tant d'enthousiasme...

En juin 2021, le président du Syndicat national de l'édition saisissait le Médiateur du livre pour obtenir son avis sur le développement de l'édition scientifique, parallèlement au mouvement de la science ouverte, qui privilégie l'accessibilité la plus large des résultats de la recherche. Après avoir entendu différents acteurs, le Médiateur rend son avis sur la (vaste) question.

Si vous aviez 1000 £ dans la poche, qu'en feriez-vous ? Facile : les dépenser. Oui, mais comment ? Plus facile encore, on vous aide : en achetant l'édition collector du livre Carte Blanche, le prochain James Bond.

Au Québec, les auteurs des éditions jeunesse Les Malins ont été privés des revenus provenant de la reproduction de leurs œuvres, et ce durant plusieurs années. Une pratique qui n’est pas illégale, mais peut être jugée moralement répréhensible : de quoi engendrer l’an dernier, lorsque l’affaire a été révélée, une levée de boucliers du milieu littéraire de la province de Michel Tremblay. La maison a finalement dédommagé les auteurs qui se sont sentis floués.

Cinq ans pour les éditions du Sonneur : Pourvu qu'ça dure...

L’ex-président de la République, administrateur du groupe Lagardère – dont Vivendi détient désormais 57,6 % – aurait comme des velléités particulières à l’égard de l’industrie du livre. S’il se défend de postuler à une fonction d’éditeur chez Hachette Livre, il ne se défend pas quand on lui prête l’envie de diriger le groupe. Parce qu'en matière d'industrie du livre, il aurait de quoi en remontrer...

Quand devient-on adulte ? Plana Radenovic, journaliste trentenaire à la recherche de ses origines, a voulu fixer et exorciser par les mots le souvenir fragmentaire d’une maman, décédée à 58 ans en 2015, au bout d’un parcours ne collant jamais aux normes sociales.

Le célèbre héros Corto Maltese, inventé par l’italien Hugo Pratt, fait son grand retour en librairie grâce à la plume et au talent d’un duo espagnol, Juan Días Canales (scénario) et Ruben Pellejero (dessin). Ce nouvel album, Sous le soleil de minuit (Casterman, 16 €) ne s’offre pas comme une suite mais il vient plutôt s’inscrire dans les blancs laissés par l’inventeur du personnage.

Décédé le 17 octobre 1981 à Genève, l’écrivain Albert Cohen aura légué le splendide Belle du Seigneur, dont la rédaction débuta dans les années 30. Mais la publication n’intervint qu’en 1968. Sur l’influence de Gaston Gallimard, certains passages en furent d’ailleurs coupés pour figurer dans un autre ouvrage, Les Valeureux, paru l’année suivante. Commémorant le 40e anniversaire de sa disparition, un coffret collector est à venir.

Un pôle numérique a été créé au sein du groupe Editis, avec les Éditions 12-21. Une maison au sein du volet Univers Poche, qui réunit différents éditeurs, comme 10/18, Pocket, etc. ainsi que d'autres éditeurs tiers qui ont confié la commercialisation de leurs ebooks. À l'occasion du Salon du livre de Paris, l'éditeur inaugure un nouvel outil, la dédicace numérique. Pas l'innovation du siècle, reconnaît-on, mais une solution pour se rapprocher toujours des libraires, et matérialiser le numérique.

On parle allègrement de bibliodiversité, pour saluer le nombre de livres qui sont chaque année publiés en France. Parce que dans diversité, il faut entendre liberté de publier. Et donc, liberté. Mais dans le volume, qui devient masse, à quel moment entend-on excès, voire trop, tout court ? Neil Jomunsi, coutumier de nos colonnes, pose ici quelques réflexions. Alors, trop, c’est trop ?

La semaine dernière a vu la naissance de la Livrerie Numérique, créateur de livres électroniques aux formats ePub et Kindle ainsi que d'applications dédiées à la lecture. Un duo de fondateurs pour une entreprise dans l'ère du temps, consciente des enjeux de l'édition d'ebooks enrichis, comme multilingues. Et pour son lancement officiel, livre une version collector du numéro 1 des ventes fantasy sur l'iBookStore : le Magicien de Raymond E. Feist, publié par Bragelonne.

Payot Libraire, Nature & Découvertes Suisse et 190 supermarchés Coop de Suisse romande, s’associent et invitent toutes les lectrices et les lecteurs à rejoindre la 13e édition de l’action PARTAGERLIRE (Prix suisse de l’Éthique 2010) qui se déroulera du 15 au 24 avril 2021. En 2020, cette récolte solidaire de livres fut malheureusement annulée (les magasins étant alors fermés), mais en 2019, plus de 357.000 livres furent distribués.

Liu Cixin revient sur le devant de la scène littéraire avec La mort immortelle (traduit du chinois par Gwennaël Gaffric), le dernier volet de l’un des cycles de science-fiction chinoise les plus populaires de ce siècle. Les éditions Actes Sud proposeront une édition collector, à retrouver en librairie le 5 juin prochain.

la société indienne contemporaine

Le site Love Reading énumère quinze livres dans lesquels le défilé des personnages est impressionnant. 43 personnages se suivent dans Crime et Châtiment, de Dostoïevski. Une broutille au regard des 132 personnages du premier tome de Harry Potter, qui se fait pourtant largement devancer par les 218 personnages créés pour les premiers épisodes de Game Of Thrones, de George R. R. Martin. Mise à part, la série atteint le record de 2.067 noms. 

Hélène MontardreLe premier matin

Publié en 1610, le Sidereus Nuncius (Le Messager des étoiles, si l'on traduit du latin) est le livre le plus célèbre de Galilée. Un ouvrage fascinant, qui a suscité bien des réactions. Corpus scientifique indéniable, il est constitué des observations faites à la lunette – et démontrant qu’Aristote s’était légèrement fourvoyé…

#ProcesAntitrust – Un titan, tan, tan, les petites marionnettes… L’édition américaine plonge en plein paradoxe, se sentant le pantin d’un jeu aux règles insurmontables. Et quand l’administration Biden s’oppose clairement à la fusion de deux géants, l’industrie du livre tremblante voit dans l’intervention du ministère de la Justice une lueur d’espoir. Mais à quel profit, désormais ? Est-il encore possible de sauver les éditeurs de la toute-puissance d’Amazon ? Réponse… dans la question.

Particulièrement en période de rentrée littéraire, les chroniques, publicités sur les réseaux sociaux et autres récompenses diverses et variées vont propulser certains ouvrages sur le devant de la scène. Mais ces titres mis en avant par l'industrie du livre sont-ils snobs, aux yeux de la plupart des lecteurs ? Outre-Manche, une étude semble déceler un certain décalage entre les uns et les autres...

Une nouvelle tentative dans le domaine de la participation à l'édition de livre vient d'être lancée par Les éditions du public, ouvertes vendredi 29, qui propose un système très simple d'engagement des internautes. Ces derniers, sont sollicités à la hauteur de 11 €, investis dans un livre auquel ils croient.

Dans un communiqué, le club de football de l’AC Ajaccio a fait savoir qu’il soutiendrait la restauration de la bibliothèque Fesch, située dans le palais du même nom. Cette opération s’inscrit dans le cadre des journées européennes du patrimoine, qui auront lieu les 21 et 22 septembre prochains, et le club espère bien récolter des fonds, en mettant en jeu des maillots collector lors d’une tombola.

Les éditions du Rocher passent entre les mains du groupe Parole et silence

Avec un nom de code comme Biblio Collector, Adam a trouvé l’identité secrète dont tout lecteur rêve — plus tellement secrète, puisqu’il la met au service d’un projet assez fou. Adam lycéen lyonnais âgé de 16 ans, entend battre un record, qui s’inscrira dans le Guinness World Records. Son idée ? Réunir des cartes de bibliothèques venues du monde entier — et en grande quantité, très, très grande quantité.

En janvier dernier sortait la première partie du diptyque, Succube, de Renart, dont nous n'avions pas tari d'éloges. Sombre, lourd d'une ambiance bien amenée, et particulièrement prometteur, l'avis était unanime : on aime.

Apparu principalement sur les campus américains des universités de l’Ivy League aux abords des années 2010, ce que l’on nomme désormais communément « le wokisme », a désormais franchi les frontières d'outre-Atlantique pour progressivement s’implanter dans toute l’Europe, y compris en France.