Madison Spencer avait 13 ans, était un peu boulotte, partageait sa vie dans les nombreuses résidences de ses fortunés parents aux quatre coins du monde, vivait depuis peu avec un énième frère (ou sœur parfois) adopté par ses parents à l’occasion d’un voyage ou d’une action merveilleusement caritative et bien exploitée par le milliard de communicants à leur service et regardait, en compagnie de ce dernier, dans un hôtel de luxe, la retransmission télévisée de la cérémonie des Oscars au cours de laquelle sa mère, en figure de star de cinéma, déclinait « l’Oscar du meilleur … a été décerné à … », quand elle est morte !