"Les séquestrés" (1945) de Yanette Delétang-Tardif (quel nom étrange!) est un court roman de 140 pages que viennent de rééditer les éditions de l'Arbre Vengeur avec une préface instructive de Mathieu Terence. Sa brieveté n'est que matérielle. Alors que la beauté du style, sa poésie, nous apparaissent aussitôt, à nous qui aimons Poe et Nerval, il faut lire le roman et le relire pour en comprendre toute la subtilité et ses multiples significations qui, bien après la lecture, laissent songeur.