Sous la pression d'une mobilisation sur les réseaux sociaux, les éditions Milan ont pris la décision de ne pas réimprimer On a chopé la puberté, un ouvrage présenté comme un manuel destiné aux jeunes filles, pour répondre à leurs questions sur l'adolescence. Sur les réseaux, le titre a été accusé de promouvoir la « culture du viol » et de véhiculer une image rétrograde de la femme. Vincent Cuvellier, écrivain, a publié une pétition pour défendre la liberté des auteurs, même celle d'« écrire de mauvais livres » et s'exprime sur un phénomène qu'il juge inquiétant.