La condamnation à mort du poète Ashraf Fayad avait suscité internationalement une vive émotion. L’Arabie saoudite était décidée à faire décapiter un homme, dans un procès qui s’était tenu le 17 novembre dernier. « Je suis sous le choc, mais c’était prévisible. Je n’ai cependant rien fait pour mériter la mort », estimait-il. Et l’on apprenait finalement, début février, que la sentence était modifiée. Plutôt que la mort, ce seraient 8 années de prison et 800 coups de fouet...