J’avais consacré il y a quelques mois une chronique à La côte sauvage, un des plus beaux romans de la deuxième moitie du XXème ; beau parce que mystérieux, beau parce qu’inabouti, beau parce que, au cœur de la célébration de l’enfance et de l’amour défunt, vient poindre l’imminence du tragique. Jean-Réné Huguenin se tua en voiture au mois de septembre 1962 à l’âge de 26 ans. 50 ans après sa disparition, La côte sauvage, le Journal et le magnétisme de ce beau jeune homme un peu grave n’ont pas été totalement oubliés.