L'utilisation de George Orwell par Amazon, dans son plaidoyer pour des livres numériques moins chers, ne manquait pas d'audace. D'abord, parce que le romancier s'était gentiment fait supprimer des Kindle de ses clients utilisateurs, voilà quelques années, pour un prétexte assez flou. Reste qu'Amazon avait joué au grand censeur, soucieux du copyright à l'époque. Mais dans son dernier message, à destination du CEO de Hachette Book Group, Amazon manipulait à sa sauce les propos du romancier.