330.000 Chinois s'extasient devant des sculptures grecques
Moins d'un mois avant le début des JO à Beijing, une copie du Discobole et plus d'une centaine de sculptures et porcelaines illustrant des athlètes aux Jeux olympiques sont exposées temporairement à Shanghai. Et plus de 330.000 visiteurs se sont éblouis devant ces sportifs.
Les pièces, prêtées par le British Museum de Londres, sont présentées pour la première fois dans le pays qui accueillera pour la première fois également les JO. Un motif de fierté pour la population, mais qui n'est pas sans faire rager l'opinion internationale.
« D'entre toutes les pièces, le Discobole est le symbole universel de l'art classique grec et des Jeux olympiques et il est extraordinaire qu'il ait quitté Londres pour se retrouver ici en Chine, pour quelques mois ; cela fut une excellente opportunité », explique Lu Panglinag, du département des expositions au Musée de Shanghai.
« De nombreuses personnes ont été intéressées par les expositions, parce qu'ils connaissent les JO contemporains, mais ils ignorent d'où ils viennent et ont envie de comprendre comment cela se déroulait auparavant, quand tout était si différent. »
D'autre part, les experts chinois accordent une grande importance à cet événement, car il permet au public de se familiariser avec l'art européen et de le comparer, sans avoir à quitter le bâtiment dans lequel se trouvent les bronzes faits en Chine à la même époque. Toutes ces réalisations historiques semblent offrir à l'oeil du public « une sensibilité similaire, mais une vision esthétique différente ».
17/07/2008 - 15:17