De la beauté
« Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre », écrivait Baudelaire, faisant parler d’une manière des plus poétique et allégorique la figure de la Beauté. Ah, vilaine bête que cette beauté : que signifie-t-elle, comment la comprendre, et surtout, est-on soi-même beau ou belle ?
Dans cet album, c’est l’axiome de Kant qui se trouve illustré : « Le beau, l’universel sans concept. »
Mais ici, on ajoute une dimension : le beau, en réalité, on s’en fiche. Fluctuant au gré des époques, imposant des règles sans bon sens, ce critère social ruine les existences, tant il nous fait courir après des fantômes.
Avec une conclusion qui s’impose : la beauté, en soi, est celle qui nous porte vers les autres, celle que l’on cultive en soi.
21/01/2023 - 15:02