Recherche

Douveth. Récit d'un petit garçon juif sous l'Occupation

Extraits

ActuaLitté

Autres collections (6 à 9 ans)

Douveth. Récit d'un petit garçon juif sous l'Occupation

"Nous allons changer de nom. Sinon, ça risque d'être dangereux, et on pourrait se faire arrêter rien qu'à cause de ça. J'ai déjà expliqué tout ça à tes soeurs. Sarah s'appelle maintenant Solange, Tsilla c'est Cécile, et Hannah, c'est Annette. Ta maman, ce n'est plus Rachel, mais Rose. (...) Et moi alors, comment je vais m'appeler ? Seulement David et plus Douveth ? Non, dit papa, ni Douveth ni David. Tu t'appelleras Daniel. C'est un joli nom tu sais, et c'est aussi dans la Bible. Mais celui-là, les goyim le portent aussi. Comme ça, ils ne se rendront pas compte que c'est un nom juif, et la milice et les Allemands non plus. Non, je m'appelle David, et je veux continuer à m'appeler comme ça ! " France, 1940. La famille du petit Douveth part de Metz se réfugier à Clermont-Ferrand. Son père part à la guerre et il revient malade. Après sa mort, Douveth est placé dans une ferme auvergnate, où il doit cacher qu'il est juif. Là, l'enfant découvre un monde nouveau et fascinant : la campagne. Entre les dindons qu'il garde bien maladroitement et le grand-père qui chique et crache par terre, on rit beaucoup. Mais on découvre également toutes les ressources mises en oeuvre par Douveth pour conjurer la tristesse et vivre sa vie d'enfant.

04/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

Un petit garçon (Juif ?) né sous une bonne étoile

" De temps en temps, deux messieurs venaient voir mes "parents". Ils étaient habillés bizarrement avec une sorte de cuvette en fer sur la tête, une chaîne autour du cou avec une plaque en forme de croissant accrochée après, un grand manteau noir en cuir et des bottes noires aussi. Ils avaient aussi un ceinturon avec des balles et un fusil, et étaient faciles à reconnaître car ils étaient toujours habillés pareil. (...) J'appris plus tard que c'était des Feldgendarmes, des gendarmes Boches, on les appelait comme ça chez nous ". Ce livre relate des bribes de souvenirs d'un petit garçon de la ville au sang Juif, (en principe) caché dans la ferme d'un grand-oncle pendant la dernière guerre. Des souvenirs qui se sont regroupés, avec sincérité et profondeur, sous la forme d'une narration aussi touchante qu'authentique. A travers les réminiscences de son passé, l'auteur nous emporte vers l'ambiance particulière de cette époque, où tristesse et rire se côtoient et s'entremêlent. Un retour autobiographique captivant sur plus de soixante-quinze ans de vie et d'histoire.

03/2019

ActuaLitté

Littérature française

Des petits garçons. Récit

L'enfant-homme est enfermé. C'est un assassin. Il est puni. Dans la prison, il travaille à fabriquer des Schtroumpfs, il joue au foot, il nettoie les cabinets, il a des relations tendres et violentes avec son surveillant dit «le gros», avec ses compagnons. Ses visions l'accompagnent : sa mère, la femme aux multiples noms, son fils. Mais au fait, où sommes-nous ? Est-ce bien une prison ? Ce petit garçon est-il vraiment un assassin ? Ces femmes sont-elles sa femme ? L'enfant a-t-il vraiment existé ? Ce sont des rêves peut-être, ou leur projection dans un présent douloureux, vide jusqu'à l'absurde. On est en limite, on est dans tous les endroits à la fois, dans tous les temps : l'enfance, l'âge adulte ; dans tous les états : folie et mort, amour et violence.

12/1993

ActuaLitté

Littérature française

Sous l'Occupation

"Mobilisé en 1939, je prêtais un grand intérêt à ce qui se passait autour de moi. Comme rien ne me plaisait plus que d'écrire, je résolus de le faire et, pendant cinq ans tous les soirs, je notai ce que j'avais appris et entendu dire autour de moi. Cela sans faire exception des situations et des personnes, interrogeant et écoutant aussi bien le simple soldat et le paysan que l'homme notoire. Tous les témoignages pouvaient présenter de l'intérêt, sans bien entendu avoir le même poids. Les propos des écrivains surtout m'intéressaient. Ils n'étaient pas concordants ; la plupart, cependant, hostiles à l'occupant, comme étaient les miens. Malgré tout je ne croyais pas à l'efficacité d'une résistance active. Les moyens dont pouvaient disposer les Français me paraissaient dérisoires par rapport à ceux dont disposaient les Allemands. J'admirais l'esprit de sacrifice de ceux qui, au péril de leur vie, faisaient sauter des wagons ou plus simplement distribuaient des tracts, mais il me semble que, même si j'avais eu plus de courage, je n'aurais pas été tenté de les imiter. Je croyais, comme mon homonyme Albert Grenier, que la victoire obtenue par les Allemands avec des machines changerait de camp avec d'autres machines plus puissantes aux mains des Américains." Jean Grenier.

03/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Histoire d'un bambin juif sous l'occupation nazie. 1942, 3 ans, miraculé !

Avec ses yeux de môme, Maurice Schiff narre l'histoire. Celle imposée aux "Untermenschen" en 1942 alors qu'il a trois ans ; l'histoire de sa famille décimée en Europe orientale et en France. Son histoire personnelle ; il est raflé, et conduit, en compagnie de sa mère, de son frère, et d'autres membres de sa famille, au Vel' d'Hiv'. Il se retrouve a Drancy... puis c'est l'incroyable sauvetage in extremis par des gens merveilleux qui risquent leur propre vie, puisqu'ils sont juifs eux-mêmes quoique Français. C'est dans cette nouvelle famille que le gamin vit les années d'occupation, jusqu'à la libération de Paris. Après la guerre, l'enfant retrouve son père, unique survivant de sa famille. Ces retrouvailles ne vont pas, l'on s'en doute, sans tiraillements entre le père et l'enfant... Ce dernier ne se laisse cependant pas aller à la tristesse et à l'abattement. Ayant survécu comme par miracle a l'holocauste, il saura bien surmonter les incompréhensions. Toul au long de ce livre, de ce roman vécu et écrit avec une grande sensibilité, le bonheur de vivre balaie la tristesse et l'angoisse diffuse. Mais l'innocence de l'enfant accuse d'elle-même et implacablement le massacre des innocents. Il est bon qu'un "Enfant de 1942" parle au nom de ses semblables, pour que le passé ne soit pas oublié et que tous les enfants qui prendront demain la relève sachent construire l'avenir.

12/1993

ActuaLitté

Documentaires jeunesse

Journal d'un lycéen sous l'Occupation

Contient 10 fac-similés de documents d'époque.

04/2015

ActuaLitté

témoignages personnels

Une jeunesse sous l'Occupation

" Je ne lui ai pas dit au revoir " . Ces simples mots restent comme une cicatrice indélébile pour Alice Mendelson, qui voit son père partir pour Drancy, le 17 septembre 1941. Elle a alors 16 ans. A l'aube de ses 98 ans, accompagnée de son ami l'historien Laurent Joly, Alice nous confie le récit de sa vie durant la Seconde Guerre mondiale en France, ce pays qui l'a vu naître et qu'elle aime tant, sa " terre promise " , où ses parents, d'origines polonaises, l'ont élevée. Alice grandit dans le 18ème arrondissement de Paris. Dans le salon de coiffure de ses parents ou le soir à la maison, elle les écoute refaire le monde avec leurs amis. Ils sont communistes, cultivés, mélomanes. Lorsque la guerre éclate, alors que la famille s'accroche à son quotidien, leur voisin coiffeur et concurrent les dénonce au commissariat général aux Questions juives. Le père d'Alice est déporté. Le salon de coiffure leur est confisqué. Alice et sa mère échappent de peu à la rafle du Vel d'Hiv, aidées par des voisines. Commence alors un long chemin semé d'embûches et de périls, mais aussi d'espoirs : passée en zone sud, Alice s'engage dans la Résistance. Après la Libération, sa mère, durement éprouvée par deux années de vie traquée, doit se battre pour obtenir justice et réparation. Alice deviendra une merveilleuse enseignante, mais aussi une conteuse et une poétesse. Aujourd'hui, portée par le désir impérieux de transmettre, avec son écriture gracieuse et libre, Alice Mendelson nous livre un témoignage essentiel sur la vie des Juifs sous l'Occupation.

05/2023

ActuaLitté

Judaïsme

un itinéraire juif. récit d'une conversion

Le judaïsme n'a pas vocation à faire du prosélytisme. Et pour cause, il n'est pas seulement une religion. Il est bien plutôt une identité fondée sur l'appartenance à une terre - celle d'Israël -, un peuple - les Hébreux devenus juifs -, et une Loi - celle de la Torah donnée par Dieu à Moïse. Voilà pourquoi il est si difficile de parler de "conversion au judaïsme" et que le terme d' "alliance" est beaucoup plus juste. Faire alliance au peuple d'Israël, à sa Loi et à la terre du peuple juif, c'est bien ce que font des hommes et des femmes chaque année en France comme ailleurs. Pour beaucoup, c'est là un retour à des origines et une lignée perdues. Pour tous, c'est un engagement intime et profond et indéfectible. Pour tous, c'est aussi un cheminement spirituel souvent ardu, fait d'études et d'abnégation. Un effort spirituel qui doit les mener à vivre cette alliance nouvelle en face-à-face avec le Dieu d'Israël. Stéphane Babey fait partie de ces hommes qui ont fait ce choix et ont accompli ce cheminement spirituel. Né d'un père juif algérien qu'il n'a pas connu, mais, depuis toujours imprégné de cette identité, il a décidé de s'engager sur ce chemin du judaïsme. C'est donc bien plus qu'une conversion qu'il nous raconte à travers ce livre mais bel et bien un véritable itinéraire juif. Un itinéraire qui part d'un exil spirituel et qui mène à l'unité de l'être.

11/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Femmes sous l'occupation

Femmes sous l'Occupation n'est pas seulement une description du quotidien veule, frileux ou héroïque des femmes de 1940 à 1945. Bien sûr, Célia Bertin y inventorie cette " vie au féminin " dans ses aspects les plus modestes - de l'improbable quête du cuir pour ressemeler les chaussures à la confection de la soupe aux orties - comme les plus dramatiques - l'avortement, la collaboration, la Résistance. Le livre abonde ainsi en témoignages humbles ou prestigieux sur ces années de plomb, et se nourrit des études les plus fouillées. Mais Célia Bertin n'a pas sur cette époque le regard distancié de l'historienne : engagée dans la Résistance pour transmettre les messages clandestins, elle-même a connu la peur, les soudaines disparitions, les départs précipités. En même temps que la rigueur historique, la force d'une mémoire sensible et vivante.

03/1994

ActuaLitté

Histoire de France

Lycéen sous l'Occupation

Bien des années sont passées et l'ancien lycéen résistant, devenu Docteur honoraire, Gérard Chatelier raconte son adolescence. En réalité. il s'agit de l'histoire de sa famille et de celle des enfants de son âge sous le joug nazi. Mais ses souvenirs dépassent le cadre familial ou scolaire pour devenir de précieux témoignages afin que les enfants de ses enfants. que ceux qui ont entendu parler ou vécu cette période, que les générations à venir puissent prendre conscience du prix à payer pour sauver la Liberté. En 1942, alors que les armées ennemies envahissent la zone libre du sud de la France, à Bordeaux au lycée Longchamps, des élèves. pour ne pas dire des gamins ou des drôles. fabriquent des pétards, des explosifs à partir de boîtes d'allumettes. Son père Philippe Chatelier, inquiet de ces jeux dangereux, finit par intégrer son fils dans son propre réseau de Résistance en tant qu'agent de liaison. Commence alors une longue période de privations, de peurs, de menaces, d'intimidations, d'inquiétudes. Il faut vivre dans la clandestinité sous une fausse identité, quitter Bordeaux et fuir dans les campagnes du Lot et de la Corrèze, pour éviter la Gestapo et son chef, l'horrible et terrifiant Poinsot. Le 29 août 1944. Bordeaux est libérée. Le lycéen, grâce à une dérogation, va pouvoir se présenter au Baccalauréat à la session d'octobre. Le 21 octobre, il apprend qu'il est reçu "à la grande fierté de son père". Le 8 mai 1945, Gérard Chatelier, alias Chabert puis Moreau, fête le même jour ses 19 printemps et la Victoire des Alliés. Les récits sincères et authentiques du Docteur Gérard Chatelier permettent de mieux comprendre les années noires de l'Occupation et de prendre conscience de l'importance de la lutte des "hommes de l'ombre".

05/2012

ActuaLitté

Histoire de France

Monaco sous l'Occupation

Monaco ou l'histoire d'une petite monarchie, résumé de tous les événements de la Seconde Guerre mondiale. De 1937 à 1944, de la grève générale fomentée par les communistes jusqu'à la Libération de la principauté par ces mêmes communistes, Monaco a connu le pétainisme, l'occupation italienne puis l'occupation allemande. Le chef du gouvernement a progressivement pris le pouvoir dans un Etat dirigé par un grand vieillard, le prince Louis II, général de l'armée française. Le Laval local a transformé la principauté en vassal des Allemands, paradis fiscal quasi personnel de Goering par l'implantation de holdings appartenant aux Allemands ou à des collaborateurs des nazis. La résistance s'est organisée sous l'égide des communistes et des gaullistes pendant que s'épanouissait un fort courant fasciste composé de chemises noires qui paradaient dans les rues. C'est l'époque de la création par les nazis de Radio Monte-Carlo et l'investissement massif des collaborateurs des nazis en principauté. Une famille princière secouée par les événements et divisée entre Louis II et son petit-fils Rainier, le prince héritier, qui tentera de le renverser avec la résistance gaulliste pour sauver la principauté et s'engagera dans l'armée française, non sans avoir dénoncé le collaborationnisme de l'Etat.

12/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Dénoncer les Juifs sous l'Occupation. Paris, 1940-1944

Omniprésente dans l'imaginaire lié à la France des années noires, la dénonciation des juifs n'avait pourtant jamais fait l'objet d'une étude systématique. L'ouvrage de Laurent Joly vient combler cette lacune, croisant approche institutionnelle et études de cas individuels. Il examine tour à tour le rôle de la dénonciation dans les pratiques du commissariat général aux Questions juives, de la Gestapo, de la préfecture de Police et d'Au Pilori, principal organe de délation et de chantage sous l'Occupation. Ayant mis au jour les archives judiciaires concernant les 240 Parisiens jugés pour dénonciation de juifs à la Libération, Laurent Joly s'interroge sur la figure du délateur, décrypte sa mentalité, ses mobiles, ses justifications. C'est tout un pan de la vie et de la persécution des juifs à Paris qui est ainsi ressuscité : des contextes sociaux conflictuels ou des stratégies de sauvetage anéanties aux vengeances sordides qui se donnent libre cours jusqu'aux dernières heures de l'Occupation. . . L'auteur : Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS (Centre de recherches historiques, EHESS), est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'extrême droite française et la persécution des juifs sous l'Occupation. . .

04/2017

ActuaLitté

Résistance

Des catholiques au secours des Juifs sous l'Occupation

L'historienne Limore Yagil a mené une enquête importante sur le sauvetage des Juifs en France pendant l'Occupation. Plus de 75% des Juifs ont survécu en France : par qui ont-ils été aidés ? Il apparaît que nombres d'institutions religieuses, de couvents, d'écoles, etc. , ont été un refuge pour de nombreux juifs. La thèse historiquement exacte d'une adhésion d'une partie de l'Église en France au pétainisme, tout comme l'existence d'un sentiment antijuif répandu dans une partie de la société ne sont pas incompatibles avec la volonté de sauver des juifs. Cette étude historique inédite repose sur la consultation systématique d'archives : elle met à jour le soutien clandestin de certains évêques à ces entreprises de sauvetage (qu'il s'agisse de délivrer des certificats de baptême, d'offrir un hébergement, une nouvelle identité ou de trouver des familles d'accueil, etc. ) Un soutien que le pape Pie XII connaissait et appuyait. Elle montre aussi la puissance du réseau ecclésial dans le déploiement de certaines solidarités. Un travail de fond sur un engagement largement méconnu, qui dévoile des portraits de héros ou héroïnes ordinaires et oubliés. Un travail salvateur pour la guérison des mémoires.

06/2022

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

Un petit garçon idéal

Gour est l'enfant le plus joli du monde, il est aussi le plus intelligent, le plus fort et le plus grand. C'est ce que dit Maman. Pourtant à l'école, Noa est plus grande que lui, Mikaël est plus beau, Itamar donne de vrais coups de pied. Gour réfléchit : sa maman ne va vraiment pas bien si elle se trompe à ce point. Et puis, l'aimerait-elle encore si elle réalisait son erreur ? Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.

09/2009

ActuaLitté

Histoire de France

Un Français sous l'Occupation. Chronique illustrée

Fondé sur le journal intime tenu sous l'Occupation par un habitant de la région parisienne, ce livre est une chronique incisive de la vie quotidienne des Français entre 1940 et 1945. Par une nouvelle approche, cet ouvrage vous propose de comprendre l'Histoire en lui redonnant vie par l'image ; des images fantasmées d'une époque lointaine mais encore présente grâce à des passionnés et des collectionneurs qui ont décidé de préserver objets et documents de cette période. Ce récit est illustré par un travail de mise en scène où les acteurs composent une tranche de vie devant le photographe, comme si celle-ci s'était déroulée il y a plus de soixante-dix-ans. Rationnement, pénuries, questions politiques et culturelles y sont abordées de façon inédite.

04/2017

ActuaLitté

Sciences historiques

Ma petite France. Chronique d'une ville ordinaire sous l'Occupation

En septembre 1939, la guerre vient bouleverser la vie des habitants de Sablé- sur-Sarthe. Cinq ans plus tard, deux balles sont tirées dans la nuque de "Papillon", un présumé collabo, par le chef FFI de cette petite ville de six mille habitants. Entre ces deux dates, c'est une France en réduction, vue du salon de coiffure familial, que nous raconte Pierre Péan, de la mobilisation à l'exode, de l'Occupation à la Libération : commerçants qui s'enrichissent au marché noir, prostituées du bordel local qui ne regimbent pas devant les nouveaux clients allemands, la résistance qui s'organise timidement. Ceux-là et d'autres traversent ce récit jusqu'à l'épuration, qui verra arrestations et règlements de compte, sous la direction du même commissaire de police qui obéissait aux ordres de Vichy. Pierre Péan fait revivre sa "petite France" grâce aux nombreux récits des derniers témoins et informations tirées des archives privées, départementales, nationales, ainsi que du Service historique de la Défense et des archives britanniques. En reconstruisant l'histoire de sa ville avec un fil rouge personnel, l'auteur nous livre une fresque inattendue de ces années tumultueuses, dont l'héritage se fait toujours sentir.

03/2017

ActuaLitté

Histoire de France

L'Elysée sous l'Occupation

Abandonné par Albert Lebrun en juin 1940, apparemment vide, l'Elysée reste pourtant un lieu d'intrigues et de jeux de pouvoir pendant toute la durée de la guerre. Entre ses murs débarrassés des objets de valeur et du mobilier déménagés en lieu sûr, on voit défiler Pétain, Thorez, Laval, Darlan, Abetz, von Rundstedt... A la Libération, de Gaulle en restera éloigné et c'est Vincent Auriol qui y entrera à nouveau en 1947. Pour reconstituer cette histoire oubliée, il fallait repartir de fragments d'archives rescapées du désastre, de papiers et de journaux négligés et, surtout, de témoignages ensevelis depuis le naufrage ou inédits, parmi lesquels celui de l'immuable concierge de ces années de guerre. Dans le cartouche couleur : " Un récit vif, nerveux... qui regorge de portraits à l'eau-forte... " Valeurs actuelles " L'Elysée ressemble au château de Kafka. On y pense tout le temps, mais on ne s'y rend jamais. " Le Nouvel Observateur

03/2017

ActuaLitté

Suspense romantique

Le garcon sous un arbre

En 1987, suite à un surprenant héritage, Robert, Américain d'origine acadienne, vient vivre en Loire-Atlantique. Là, en 1944, il a rencontré Pierre, résistant dont il apprendra la mort en 1945. Quarante ans plus tard, une lettre l'amène à s'interroger sur les causes de la mort de Pierre : homophobie ? trahison ? Sauf que les survivants n'ont pas vraiment envie de parler : on ne touche pas à la virile Résistance. Les morts se succèdent, mais des amis sont là : avec leur aide Robert avancera, et un chant indien mi'kmaq pourrait bien l'y aider.

02/2024

ActuaLitté

Généralités

Journal d'un rochelais sous l'occupation (format poche)

Sous la direction d'Albert-Michel LUC et Louis-Gilles PAIRAULT " Depuis samedi 14 nous entendons le ronflement du canon et des bombardements. Dans la journée de samedi nous avons eu cinq alertes avec passages d'avions et tirs de DCA. Il n'est arrivé ici aucune autre nouvelle que celles données par la TSF. Mais si la ville est encore calme (mis à part le tremblement des fenêtres), la cervelle des Rochelais est en ébullition. Les mêmes gens qui déclaraient il y a peu de temps "il vaut mieux attendre et être libéré sans casse" brûlent maintenant d'impatience, disant "vite, un grand coup ... et que ce soit fini ! " . Tenu avec régularité à partir du printemps 1942, rédigé dans un style précis et circonstancié, non dénué d'ironie, le journal de Marcel Delafosse brosse un portrait saisissant de la vie rochelaise pendant l'Occupation. Il est un témoin particulièrement précieux de la période si éprouvante de la "poche de La Rochelle" , où - alors que toute la France était libérée depuis septembre 1944 -une forte garnison allemande demeura jusqu'en mai 1945. Bombardements alliés et arrestations allemandes, évacuations, rationnements, rumeurs et inquiétudes forment le quotidien des habitants, qui vivent dans l'incertitude et dans la peur que - comme sa voisine Royan - la ville ne subisse une destruction totale. Marcel Delafosse (1915-2000), ancien élève de l'Ecole des Chartes, a dirigé les Archives départementales de la Charente-Maritime de 1937 à 1968. On lui doit plusieurs ouvrages d'histoire régionale, mais ses Notes sur La Rochelle (1942-1945), dont le manuscrit est conservé aux Archives départementales de la Charente-Maritime, étaient demeurées inédites.

03/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Poum, aventures d'un petit garcon

Poum (aventures d'un petit garçon) / Paul et Victor Margueritte Date de l'édition originale : 1926 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2018

ActuaLitté

Histoire de France

La Bretagne sous l'Occupation

A travers des éclairages, des portraits, des enquêtes, découvrez des figures et des faits marquants de la Seconde Guerre mondiale en Bretagne. Connaissez-vous l'histoire du Maquis de Saint-Marcel (le maquis le plus important de France !), l'itinéraire des grands résistants bretons (Jacques de Bollardière, Rol-Tanguy, Colonel Rémy...), ce que fut réellement le rôle des nationalistes bretons, l'étendue de la destruction des bombardements des villes, la terrible histoire des 60 déportés de Morlaix, la libération des poches de Lorient et de Saint-Nazaire... ? Voici une synthèse claire et pédagogique de cette période de notre histoire, avec ses zones d'ombres et ses faits de gloire. Ce livre est une réédition, enrichie et augmentée, d'un hors-série qui fut un best-seller du magazine Bretons.

11/2015

ActuaLitté

Documentaires jeunesse

A Paris sous l'Occupation

1942. Depuis deux ans, les Allemands occupent Paris. Parce qu'elle est juive, Clara porte l'étoile jaune cousue sur sa jolie robe rouge. A l'école, dans la rue ou dans son immeuble rien n'est plus comme avant. Heureusement qu'elle peut compter sur Julien, son voisin et meilleur ami.

05/2014

ActuaLitté

Vichy

La France sous l'Occupation

Découvrez avec émotion des photographies noir et blanc colorisées de la France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. L'histoire de la France sous l'Occupation est encore trop souvent perçue à travers le prisme déformant d'idées reçues. Cet ouvrage raconte la France des " années noires " au plus près de ce que le travail des historiens permet d'en savoir aujourd'hui. Il propose au lecteur un récit à la fois chronologique et thématique. A côté des événements et de leurs acteurs, une large place est accordée aux sujets concernant la vie quotidienne des Françaises et des Français, de la défaite de 1940 à la libération de 1944-1945 : exode des populations devant l'avancée des troupes allemandes, installation de la " puissance occupante ", ligne de démarcation, prisonniers de guerre, mode, marché noir, rafles de juifs et réactions qu'elles suscitent au sein de la population française, la déportation, l'organisation des premiers réseaux de résistance, etc. Pour le quatrième volume de la collection " La Seconde Guerre mondiale en couleur ", les photographies ont été fournies par l'agence iconographique franco-allemande AKG-images (Archiv für Kunst und Geschichte/Archive pour l'art et l'histoire) qui a procédé à une colorisation des images en noir et blanc. Loin de nuire à la compréhension de ce qui s'est passé en France entre 1940 et 1945, le procédé place le lecteur de plain-pied avec une époque qui, en raison de la distance et de la disparition des derniers témoins, lui est devenue étrangère.

10/2023

ActuaLitté

occupation

Les femmes sous l’occupation

Isabelle Soulard nous fait revivre la vie quotidienne des Françaises durant la Seconde Guerre mondiale. De la Normandie à la Provence, de la Bretagne au Jura, des Hauts de France au Pays Basque, des Alpes au Poitou via l'Auvergne, elle nous livre de multiples témoignages, documents et récits.

09/2023

ActuaLitté

Décoration

La mode sous l'Occupation

1940 : tétanisés par la défaite et l'Occupation, les Français commencent à manquer de tout. Des marchandises aussi usuelles que le fil disparaissent, et acheter un vêtement devient vite illusoire. Les femmes rivalisent d'ingéniosité et tirent parti de tout ce qui est récupérable. La haute couture, quant à elle, se maintient et se montre brillante, tandis que de nouvelles venues fréquentent ses collections : épouses de dignitaires allemands, femmes de collaborateurs et de profiteurs du marché noir.
Continuant d'éclairer certaines attitudes compromettantes, Dominique Veillon tire parti pour cette édition de poche des archives récemment ouvertes (par exemple celles de la préfecture de police) concernant les maisons de couture et s'appuie sur les travaux les plus neufs sur le sort des Juifs, qui étaient nombreux dans les petits ateliers de confection ou dans le secteur du cuir ou de la fourrure.

08/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Les patrons sous l'Occupation

Tout dirigeant d'une société de quelque importance, entre 1940 et 1944, était-il condamné à "travailler" pour l'Allemagne ? Pouvait-on rester patron et devenir résistant ? Comment s'est déroulée l'aryanisation des entreprises juives et quelles ont été les responsabilités françaises ? Quel rôle a joué le monde des affaires dans le marché noir ? Quelle a été son influence sur le gouvernement de Vichy ? L'épuration a-t-elle épargné la quasi-totalité des patrons ? Cet ouvrage unique en son genre raconte ce qu'ont fait, ou pas fait, sous l'Occupation, les dirigeants de Berliet ou de Ricard, de la Société générale, de Total ou encore des Galeries Lafayette. Riche en portraits hauts en couleur, balayant tous les secteurs d'activité, il permet de comprendre le fonctionnement des entreprises, de la finance et de l'économie durant cette période. A l'heure où la question du patriotisme économique fait de nouveau débat, cet ouvrage revient sur une période qui fut une épreuve de vérité et offre ainsi une vision inédite de l'Occupation.

03/2013

ActuaLitté

Littérature française

New York sous l'occupation

2007 : Sacha, Zelda et Frédérick sont amis, trentenaires, bien mis et bien diplômés. Inséparables à Paris, ils décident de partir s'installer à New York, comme beaucoup pour chercher la réussite, mais surtout pour se sauver de l'ennui. Mais les dîners gargantuesques, les soirées décadentes dans les Hamptons, les errances ensoleillées à Central Park n'y suffisent pas. Vidée de son excentricité, la ville n'est plus que le décor de ce qu'elle fut et l'ennui guette à nouveau. Quand la fameuse crise des subprimes frappe l'Amérique et le Monde, Sacha, dandy trouble et séduisant, parait ne plus supporter son époque. Rattrapé par son passé, s'entourant de personnages anarchistes et violents, il s'éloigne peu à peu de ses deux amis et des gens, ces millions d'ouvriers en cols blancs de Manhattan suivistes et mécanisés, insensibles à l'enfer tiède.

08/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Conversations secrètes sous l'Occupation

De 1940 à 1944, alors que les Français vivent le pire, Vichy invente un outil diabolique : le Service des contrôles techniques, chargés de surveiller les Français à travers leurs correspondances et leurs communications téléphoniques. Rapidement, cet organe ultrasecret de surveillance sert à des fins policières : identifi er les dissidents, repérer les ennemis de l'Etat et faire la chasse aux juifs. 5 000 fonctionnaires tenus au secret travaillent dans l'ombre pour fournir quotidiennement aux dirigeants des rapports sur ce qui se dit et se trame. Des hommes aussi retors que redoutables – tels l'amiral Darlan ou René Bousquet – font de cette offi cine une " machine de guerre " très dangereuse pour ceux qui ont le malheur d'avoir été repérés, avec le risque d'être emprisonnés et envoyés dans les camps, d'où peu d'entre eux reviendront. Après de longues recherches aux Archives nationales, Antoine Lefébure dévoile aujourd'hui des milliers de lettres et d'échanges téléphoniques. Ces histoires où se mêlent témoignages bouleversants, banalités du quotidien et récits épiques révèlent une France occupée à la fois inconnue et au plus près de la vérité.

02/2018

ActuaLitté

ouvrages généraux

La gendarmerie sous l'occupation

En 1994, le colonel Claude Cazals, fils de l'un des dix-huit gendarmes reconnus " Justes parmi les nations ", publiait La Gendarmerie sous l'Occupation. Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un militaire, devenu historien, rompait, dans un ouvrage documenté, avec l'image d'Epinal d'un corps " précocement et globalement résistant ". Des vérités, jusque-là considérées comme gênantes, étaient dites, sans que soit oublié, pour autant, l'engagement de nombreux gendarmes contre Vichy et contre l'occupant. Aujourd'hui, le magazine L'Essor de la Gendarmerie nationale et Kubik éditions rééditent cet ouvrage dans une version complète et corrigée, enrichie d'une chronologie et d'une importante préface inédite du professeur Jean-Noël Luc, historien de l'Arme, qui replace le livre de Claude Cazals dans l'évolution de la mémoire institutionnelle et dans l'historiographie.

10/2022

ActuaLitté

De la Révolution à nos jours

A bicyclette sous l'Occupation

Traverse Paris à vélo... en 1942 ! Claude a 10 ans et vit à Paris pendant l'Occupation allemande. Les Parisiens se débrouillent comme ils peuvent car on manque de tout... Ils ont troqué leur automobile pour le vélo. Et chez les Bertin, le vélo est une affaire de famille : avant la guerre, le père de Claude était un coureur cycliste hors pair ! Ce matin, Claude et sa soeur prennent le tandem pour partir chez pépé et mémé se ravitailler à la campagne. Au cours de leur traversée de Paris, tu croiseras avec eux des files d'attente devant les magasins, des contrôles allemands, un jeune Juif caché chez le réparateur de cycles... et tu découvriras leur lien avec la Résistance ! Un album-aventure pour découvrir la vie sous l'Occupation à bord d'un véhicule emblématique de l'époque, qu'on utilise encore : la bicyclette. Un documentaire immersif alliant Histoire et véhicules, dès 7 ans !

04/2024