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Histoire internationale

D'Edo à Tokyo. Mémoires et modernités

Philippe Pons cherche à renouer, dans son foisonnement sensible, les fils épars d'une "culture ordinaire", prégnante et perdurable, qui sourd d'une "petite tradition" et s'exprime dans des attitudes, des pratiques, des "riens" du quotidien. Une tradition qui forme le substrat de la modernité japonaise contemporaine, dont il faut situer les racines non pas dans l'époque Meiji, moment du basculement dans l'ère industrielle, mais dans celle qui la précéda : le règne des Tokugawa (XVII ? -XIX ? siècle). Deux siècles et demi dominés par la culture des marchands d'Osaka puis d'Edo (ancien nom de Tokyo), qui furent en quelques sorte la période d'incubation de la modernité japonaise. Partant de Tokyo, de son histoire et de ses moeurs, il s'est agi de mettre en valeur certains héritages pour tenter d'en discerner les échos dans le Japon moderne. Plus le sujet s'élargit et plus Tokyo s'éloigne pour n'être qu'une référence, le point d'ancrage d'une mémoire populaire réfugiée dans les gestes apparemment les plus insignifiants, les savoirs intériorisés des corps : un temps des peuples qui ne correspond pas obligatoirement à celui des élites.

02/1988

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Littérature française

Un peu plus Libres

"C'était elle qui m'avait précipité par-dessus bord du bateau de la vie et qui, à cet instant, dans le port de Saint-Malo, était l'indirecte responsable de mes airs de naufragé. Mais je ne lui en voulais pas. A l'instar de mes autres addictions, et contrairement aux hommes, elle ne m'avait jamais jugé. Il faut croire que j'étais prêt à mourir pour ne pas être jugé" . Alors que ce qu'il estime être "son insignifiante vie" s'apprête à basculer définitivement, Henri Bon, avocat sans grande reconnaissance, d'une trentaine d'année, décide de tout laisser derrière lui : Femme, Famille et Patrie. Avant de s'en aller, il jette un dernier regard acerbe sur ce qu'il quitte et qui, à son grand dam, lui ressemble tant : Une France en pleine crise d'identité. Sa fuite, aussi spontanée que précipitée, le conduira à découvrir un peu plus de ce vaste monde et de ceux qui le composent, entre différences et ressemblances. Un voyage qui tentera de donner un peu de sens et de couleur à une vie qui rime désormais avec tragédie, depuis l'annonce de ce lundi 12 janvier 2015.

09/2017

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Littérature française

En bleu adorable. Carnets 2019-2022

Il y a une parole insignifiante qui domine et terrorise et qui pense que l'on peut dire et écrire sans être confronté à l'histoire et au silence. Il y a une autre parole - que ces carnets veulent incarner - qui se confronte aux nouvelles tyrannies mais aussi aux épiphanies de la beauté. Comme dans les précédents carnets de Pascal Boulanger - Confiteor et Jusqu'à présent je suis en chemin (Ed. Tituli), ce Bleu adorable multiplie les incises de pensées et de sensations, à travers une traversée intime, des lectures, des détournements, des citations. Mais on ne lira pas de confessions, de ruminations, de désolations, car l'écriture qui dévoile renverse la malédiction en exultation. Cette écriture-là, exposée au monde, se définit en terme de contre-identification. Elle pense l'impensé social, les crimes organisés et encouragés, la rotation des stocks humains, elle trace les signes névrotiques de notre époque et fonde un contre-monde en bleu adorable. Dans ces nouveaux Carnets, le poète Pascal Boulanger se transforme en mémorialiste : rien d'un journal intime, mais tout d'un journal extime, témoignage de notre grave crise métaphysique parfois appelée "Covid-19" .

04/2023

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Romance sexy

Doutes Tome 2 : L'ivresse assassine

"Nous nous sommes avoués nos sentiments et notre amour. Nous avons réussi à ouvrir notre coeur et nous dévoiler. Notre attirance mutuelle est sans commune mesure. Landry est mon évidence, mon âme soeur. Notre histoire est intense, faite d'émotions fortes, presque violentes, de deux êtres qui vivent la passion. Notre relation est fusionnelle, intense, ardente. Au-delà de son aspect charnel, Landry me donne des ailes. Moi, la fille insignifiante, j'ai grandi. Plus mûre, plus mature, j'assume ce que je suis. Mes doutes se sont effacés. Je lui accorde toute ma confiance en me donnant corps et âme, inconditionnellement, certaine de la sincérité des engagements que nous avons pris. Quand j'ai appris qu'il m'avait trahie, bafouée, je me suis effondrée. Mon passé a resurgi et mon enfer débuté. ". . L'enivrement laisse place à l'ivresse, la passion de Yaëlle et Landry est déchirante. Yaëlle goûte aux tanins de la trahison de Landry... Après "La part des anges" , premier tome de la saga "Doutes" , Zéa Marshall nous emporte ici dans un volet intense, plus sombre, la passion explose, l'ivresse devient assassine.

04/2021

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Littérature étrangère

Anastasia Tome 7 : L'énergie de la vie

La vie de l'être humain ! De quoi ou de qui dépend-elle ? Pourquoi certains deviennent-ils empereurs ou chefs militaires, alors que d'autres se cherchent des restes dans les poubelles ? 7e et dernier volume d'une saga nous contant le Monde. Selon une opinion largement répandue, chacun de nous aurait son destin déterminé une fois pour toutes dès sa naissance. Si c'est vraiment ainsi, alors cela voudrait dire que l'Homme n'est qu'une insignifiante petite vis dans l'assemblage d'un quelconque mécanisme et non point une création de Dieu d'une conception des plus organisées. Il y a aussi une autre opinion d'après laquelle l'Homme est une créature autosuffisante qui renferme en elle-même absolument toutes les énergies de l'univers. Mais parmi toutes les énergies que recèle l'Homme, il y en a une qui n'est propre qu'au genre humain. Cette énergie se nomme l'"énergie de la pensée" Et si l'Homme arrive à comprendre ce dont il dispose, s'il apprend à s'en servir pleinement, alors il deviendra le maître de tout l'Univers. Alors, de ces deux définitions, antithétiques, laquelle correspond à la réalité ?

07/2015

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Histoire internationale

Eva Braun

Un homme solitaire que le destin aurait lié de façon indéfectible à une nation, l’Allemagne : la propagande nazie ne laissait aucune place pour une liaison féminine dans la vie de Hitler. Une femme l’a pourtant accompagné pendant près de quinze ans, des grands meetings aux heures les plus sombres, dans le Berlin assiégé par les Soviétiques. Qui était cette femme que le Führer ne consentit à épouser que quelques heures avant leur suicide commun ? À mille lieues des autres compagnes des dignitaires nazis, Eva Braun, discrète par nécessité, a longtemps été considérée par les historiens comme une personne insignifiante, une jeune ingénue aveuglée par son amour. La première véritable biographie consacrée à Eva Braun écorne cette image trop lisse. Heike Görtemaker, en s’appuyant sur de nombreux documents inédits (lettres, extraits de journaux, films, photographies, etc.), brosse le portrait d’une femme engagée politiquement, sortie d’une paisible existence petite-bourgeoise pour être hissée dans les cercles les plus restreints du pouvoir. À travers le récit de la vie d’Eva Braun, c’est la vie privée, intime de Hitler et de son entourage qui nous est ainsi dévoilée pour la première fois.

09/2011

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Critique littéraire

Oui/non

Savoir dire non, c’est affirmer sa force de caractère. Le non est un séducteur, il a toujours eu les faveurs intellectuelles de l’Europe. Il permet le débat, la contestation, il met en valeur l’esprit critique. Mais ce mot est dangereux : poussé dans ses retranchements, il peut devenir nihilisme ou négationnisme. Le oui paraît en revanche beaucoup plus insignifiant. Il est le mot de l’accord, du consentement, de l’assentiment un peu béat. La littérature a stigmatisé cette posture par le oui du mariage, le happy end attendu des comédies. Le oui ne serait donc pas plus qu’un faire-valoir du non, une sorte d’interlocuteur un peu naïf sommé de lui donner la réplique ? C’est sans compter les chocs de l’Histoire et les traumatismes de la seconde guerre mondiale qui ont redistribué les cartes du oui et du non, relativisant la force de l’un pour postuler la nécessité vitale de l’autre. Pris entre le oui et le non, le lecteur est pris entre deux feux littéraires. Tout l’avenir de la littérature est ainsi mis en question. Se libérer des stéréotypes de la langue et des conventions sociales, des affirmations commodes et des refus catégoriques, prendre ses distances avec le non, assumer la légèreté et la sensualité du oui nous permettra-t-il de nous défaire de la négativité et du pessimisme ? C’est tout le pari de cet essai.

10/2013

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Philosophie

Le Phénomène érotique. Six méditations

" L'amour, nous en parlons toujours, nous l'expérimentons souvent, mais nous n'y comprenons rien, ou presque. La preuve : nous le déchirons entre des contraires - eros et agapé, jouissance brute et charité abstraite, pornographie et sentimentalisme. Il en devient absurde ou insignifiant. L'explication : la philosophie nous a persuadés de l'interpréter à partir de la conscience de soi, comme une variante, dérivée et irrationnelle, de la claire pensée. II se rabaisse au rang de la "passion", maladive, irrationnelle, toujours douteuse. Je conteste ici ce verdict. L'amour ne dérive pas de l'ego, mais le précède et le donne à lui-même. On doit donc tenter de décrire les figures de la conscience à partir de cette situation originaire : la nécessité absolue qu'on m'aime et mon incapacité radicale à ne pas me haïr moi-même ; mon avancée unilatérale dans le rôle de l'amant ; le serment entre les amants qui fait surgir le phénomène érotique, unique et pourtant commun ; l'échange où chacun donne à l'autre la chair érotisée, que lui-même n'a pas, mais qu'il reçoit en retour ; l'acte sans fin, et pourtant toujours fini, de s'avancer chacun dans l'autre sans résistance. L'amour, dans toutes ces figures, ne se dit et ne se fait qu'en un seul sens. Le même pour tous, Dieu compris. Car l'amour se déploie aussi logiquement que le plus rigoureux des concepts. " J.-L. M.

10/2004

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Littérature française

Un après-midi plutôt gai

Mariette Condroyer a l'art de vous plonger dans l'insolite avant même que l'on s'en aperçoive. Le plus souvent, des drames se nouent dans un strict tête-à-tête. Deux personnages s'affrontent. Quelquefois les moments de la vie se dédoublent, et les rôles s'inversent. Il y a toujours un autre qui mène sans merci le jeu jusqu'au bout. Un enfant se dit "otage", mais qui est le geôlier ? Quel est ce passager qui monte dans la voiture de Ludovic, une nuit, et ne veut plus le quitter ? Un écrivain et son secrétaire... L'un s'attachera cruellement aux pas de l'autre... Il arrive que l'amour soit fou et la mort joyeuse... Et Lucia, "oiseau de passage", se trouve dans l'étrange situation d'être une invitée dans sa propre maison... auprès de ceux qu'elle a abandonnés autrefois. D'un côté le quotidien, l'insignifiant, de l'autre l'irrémédiable, le pathétique... Un acteur ne veut plus jouer et ne sait que répéter "Embrassez Fellini pour moi"... et Monsieur Lulu, l'écrivain, pousse la conscience professionnelle si loin qu'il en meurt... Ces nouvelles dérangent. Elles nous font entrer dans un monde légèrement décalé par rapport à celui qui nous est familier, et de l'acceptation de l'insolite naît l'impression de malaise, un monde pourtant proche de nous et qui ferait peur s'il n'y avait le plaisir de la lecture.

02/1993

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Littérature française

Les Greniers de Trémalon. Les enfants de Bretagne

A travers les yeux d'un jeune garçon, on voit paraître un univers qui fut celui de la Bretagne, quasiment jusqu'à la seconde Guerre Mondiale. Univers rural qui n'avait guère changé, en bien des aspects, depuis l'époque des Frères Le Nain : on s'éclairait à la bougie, on se levait au chant du coq et l'on se couchait avec le soleil ; on allait au pas du cheval et l'on gagnait son pain ... C'est dans la campagne si diverse d'une Bretagne dont il voulut plus tard apprendre la langue, que l'enfant s'ouvre aux splendeurs de la Création ; splendeurs infimes, comme les irisations du vin dans une carafe, ou vastes, comme les espaces que traversent les vents d'équinoxe. Par la magie des récits, qu'il écoute à table ou dans les champs, l'enfant s'imbibe de la poésie intemporelle qui émane si joliment de "l'ordre tranquille des choses". Rien d'insignifiant alors dans les couleurs d'un jardin, dans la musique des accents, dans les "objets inanimés" qui racontent des existences au décor resté longtemps inchangé, dans les vieilles maisons bâties pour servir des générations. Le garçon qui s'étonne devant la beauté d'un oeuf de grive ou le parfum que laissent les tulipes, après la nuit, dans le salon silencieux, ne cessera plus de vivre dans un émerveillement qui l'accompagnera, tel un chant aux tonalités infinies, jusqu'au terme de son séjour.

04/2019

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

La dernière bataille. Dans la noirceur de l'espace, T3

Retourner dans l'espace n'enchante ni Brady ni Cameron, surtout si c'est pour négocier avec l'ennemi. Brady Garrett est de retour dans l'espace (contre son gré), en tant que membre d'une équipe d'humains bien décidés à percer les mystères des Sans-Visage et de leur technologie. Ce n'est pas la première fois que sa vie est entre les mains de Kai-Ren, le chef extraterrestre, et s'il y a bien une chose qu'il a en horreur, c'est qu'on lui rappelle qu'il est insignifiant. Autrefois, Cameron Rushton aimait la lumière des étoiles. Mais se retrouver à nouveau sur le vaisseau Sans-Visage le contraint à faire face aux souvenirs de sa captivité et à ouvrir les yeux sur ce qu'il a vraiment subi, à tel point qu'il ne parvient plus à rationaliser. Si Cam a toujours été un roc pour Brady, aujourd'hui, les rôles pourraient bien être inversés. Et quand la fascination de Kai-Ren pour l'humanité menace le fondement même de la société Sans-Visage, Brady, Cam et les autres se retrouvent au coeur d'une bataille qu'ils ont peu de chances de remporter, sans même parler d'y survivre. #MM #Espace #Sci-Fi #SoapOpera #SansVisage #Danger Ce tome contient la nouvelle bonus Catching Starlight et clôt la série Dans la noirceur de l'espace.

01/2024

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Rome

S.P.Q.R - Histoire de l'ancienne Rome

L'histoire de référence sur Rome, de sa fondation à sa chute, par une spécialiste de renommée mondiale. Comment ce qui n'était qu'un village insignifiant dans le centre de l'Italie est-il devenu le siège d'un empire dominant la Méditerranée ? Mary Beard raconte dans cet ouvrage majeur l'émergence puis la chute d'une culture sans précédent, qui a façonné nombre de nos concepts fondamentaux sur le pouvoir, la citoyenneté, la guerre, la violence politique, l'empire, le luxe ou la beauté. Du mythe fondateur de Romulus et Remus (VIIIe siècle av. J. -C.), à l'édit de l'empereur Caracalla offrant la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'empire (IIIe siècle), Mary Beard retrace toute l'histoire de l'Urbs. Refusant l'admiration simpliste ou la condamnation systématique, elle montre que l'histoire antique, loin d'être figée dans le marbre, est constamment révisée et réécrite, en fonction des nouvelles connaissances. Ainsi des célèbres personnages - Cicéron, César, Cléopâtre, Auguste et Néron, entre autres - prennent une toute autre couleur, tandis que les acteurs négligés dans les histoires traditionnelles - les femmes, les esclaves et affranchis, les conspirateurs et, globalement, ceux qui ne sont pas du côté des vainqueurs - retrouvent leur place dans l'éblouissante aventure romaine. Notre perception de Rome a considérablement changé au cours des cinquante dernières années. SPQR en fait la synthèse et façonne à son tour notre regard sur son histoire.

02/2022

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Littérature française

Des anges mineurs. Narrats

J'appelle narrats des textes post-exotiques à cent pour cent, j'appelle narrats des instantanés romanesques qui fixent une situation, des émotions, un conflit vibrant entre mémoire et réalité, entre imaginaire et souvenir. C'est une séquence poétique à partir de quoi toute rêverie est possible, pour les interprètes de l'action comme pour les lecteurs. On trouvera ici quarante-neuf de ces moments de prose. Dans chacun d'eux, comme sur une photographie légèrement truquée, on pourra percevoir la trace laissée par un ange. Les anges ici sont insignifiants et ils ne sont d'aucun secours pour les personnages. J'appelle ici narrats quarante-neuf images organisées sur quoi dans leur errance s'arrêtent mes gueux et mes animaux préférés, ainsi que quelques vieilles immortelles. Parmi celles-ci, une au moins a été ma grand-mère. Car il s'agit aussi de minuscules territoires d'exil sur quoi continuent à exister vaille que vaille ceux dont je me souviens et ceux que j'aime. J'appelle narrats de brèves pièces musicales dont la musique est la principale raison d'être, mais aussi où ceux que j'aime peuvent se reposer un instant, avant de reprendre leur progression vers le rien. A.V.

08/1999

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Littérature étrangère

La facture

5 700 000 couronnes (à peu près 600 000 euros) : c'est le montant de la facture qu'un beau jour un organisme de recouvrement adresse à un modeste employé. Esseulé depuis la mort de ses parents, négligé par ses amis qui ont charge de famille et mènent carrière, ce célibataire se contente d'urne vie aussi paisible qu'insignifiante. Mais voilà que l'Administration a décidé d'une taxe sur... le bonheur. Or, si modeste que soit l'existence de notre homme, des petits riens suffisent à le réjouir et font de lui, pour ce nouvel impôt, un contribuable de choix. Soupçonnant d'abord un canular ou une arnaque, il doit apprendre à ses dépens que, dans une société régie par l'argent, facturer le bonheur n'est pas illogique. Peut-il faire appel ? Contester l'impôt ? Plaider l'erreur de calcul ? Est-il vraiment heureux au point de devoir une telle somme ? "Réjouissez-vous, on va vous taxer ! " : refrain calamiteux que chantent à tue-tète les gouvernements, bien décidés à ratisser large et à mettre jusqu'aux fauchés à contribution. Mais le héros de cette histoire pleine de sagesse se débat de son mieux, finit par trouver une oreille attentive et, au passage, nous invite à prendre conscience de notre bonne fortune !

06/2015

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Littérature française

Voici venu le temps du crétin roi

"Nous devenons de plus en plus stupides, ça se passe maintenant et cela ne va pas s'arrêter ! " Cette phrase du professeur Edward Dutton (du Vester Institute for Social Research, UK) a piqué ma curiosité, j'ai voulu creuser le sujet, et j'ai creusé profond tant il y avait de choses à dire ! Vous avez certainement dû faire le même constat que Dutton : depuis quelques années, nous avons vu défiler un nombre étonnamment élevé de crétins de toutes sortes, flamboyants ou insignifiants, depuis ceux qui se répandent sans contrôle sur les réseaux sociaux, qui nous saoulent, nous irritent ou nous font rire involontairement, jusqu'à un guignol pathétique qui a sévi au sommet du pays le plus puissant, en passant par des personnalités propulsées sur le devant de la scène médiatique pour la seule raison qu'elles font le buzz et qu'elles font vendre, comme, par exemple, un certain professeur aux cheveux longs beurrés qui, sans être un crétin au sens où on l'entend généralement, réussissait l'exploit de dire des énormités à propos de toutes sortes de sujets. En somme, dans ce pamphlet, je vous parle d'une autre pandémie, celle du connarovirus ! Et je vous le promets, ce n'est pas triste !

10/2022

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Littérature francophone

La musique des pierres

Des panneaux qui se déplacent, des serrures bouchées, des faits presque insignifiants viennent perturber la vie tranquille de Saint-Maurice, petit village du Limousin. Alors qu'une femme, habitant une vieille maison du XIXe siècle, au sommet de la colline, meurt dans les bras du docteur, sa fille laisse entendre qu'un secret pourrait être attaché à la maison. Il n'en faut pas plus pour que, non sans humour, le docteur, le maire, le curé et un vieux savant décident de prendre les choses en main. Etrange... L'église se retrouve au centre de l'affaire : des signes mystérieux sont découverts dans la crypte. Mais quel est le lien entre ce bâtiment aux fondements gothiques et la maison du XIXe ? Les figures abstraites de l'église ont-elles un sens ? Un voyage en Ecosse et un passage par l'histoire locale durant la Seconde Guerre aideront à éclaircir la situation. Le vent de Morceval qui fouette le village n'est sans doute pas le moins coupable Daniel Dugès est auteur de satire et de romans. Ses recherches historiques sur Rennes le Château l'ont tout naturellement mené à construire ses romans policiers plein d'humour, autour de lieux chargés d'histoire.

11/2021

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Fantastique

L'architecte

" Il sentit dans son être quelque chose se coincer, comme un frottement dans les mécanismes de la vie. La machine à supporter était sur le point de se briser. " Elias le savait, ce monde était un leurre. Il s'apprêtait à découvrir les coulisses de la réalité, la véritable nature de l'univers et la place insignifiante que nous y occupions. Une soif de connaissance inextinguible et une mélancolie profonde l'avait conduit à sacrifier sa famille et sa vie sociale afin de trouver l'Architecte qui, selon certains récits apocryphes, serait le Grand Ordonnateur de la Création. Mais qui était-il vraiment ? Un Dieu ? Une Chimère ? Plus Elias se rapprochait de la vérité, plus il se détachait de son humanité, mais c'était le prix à payer pour lever le voile que le monde avait jeté sur nos yeux. Partis à sa recherche, sa femme et son fils, découvriront que cette quête obsessionnelle pourrait bien mettre en péril le destin de tous. Mise en abyme du monde moderne à travers une quête ésotérique et existentielle. Ce récit salutaire n'est pas sans rappeler les exercices cathartiques de Jason Hrivnak (La maison des épreuves) et délivre une réflexion sans fard sur la nature humaine.

02/2023

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Histoire de France

Les reines de France au temps des Bourbons. Tome 2, Les femmes du Roi-Soleil

Prolongement de la passionnante fresque des Reines de France, couronnée par le prix d'Histoire Chateaubriand-La-Vallée-aux-Loups, ce volume, qui peut être lu de façon autonome, fait revivre le plus long règne de notre histoire. Des deux femmes de Louis XIV, l'une, l'insignifiante Marie-Thérèse d'Espagne, a le titre de reine, mais pas la vocation. Françoise de Maintenon, son épouse secrète, a les capacités, mais sa naissance obscure lui interdit de prétendre au titre. Entre elles, la galerie des maîtresses, tour à tour comblées de faveurs et sacrifiées, illuminées et brûlées par la personnalité écrasante du Roi-Soleil : Marie Mancini, l'amour perdu de ses vingt ans ; la tendre Louise de la Vallière, dont la disgrâce sera un chemin de croix ; l'éclatante Montespan, éclaboussée par la sinistre affaire des Poisons... Bien d'autres encore, tenues certes à l'écart des affaires politiques, mais dont les personnalités donneront au règne ses couleurs successives. En historienne scrupuleuse, mais aussi en biographe inspirée, Simone Bertière fait revivre ces figures d'exception. Elle recrée autour d'elles la Cour de Versailles et l'histoire du règne, tout le bruissement du Grand Siècle avec ses aspects tour à tour plaisants et graves, splendides et tragiques.

10/1999

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Littérature étrangère

La générosité de la sirène

La Générosité de la sirène regroupe cinq nouvelles teintées de poésie et d'humour, mettant en scène des personnages aussi loufoques qu'émouvants. Loin de poser un regard désabusé sur l'humanité, Denis Johnson fait évoluer ses personnages habitués à la douleur dans des nouvelles douces-amères, magnifiques, honnêtes et drôles. Si le livre se compose de courtes histoires, sa lecture touche le lecteur de manière continue : Denis Johnson est un maître de la qualité plutôt que de la quantité, il fabrique des phrases sublimes capturant les sentiments avec une précision poétique et le lecteur oublie le poids du sujet évoqué pour se concentrer sur le plaisir de la prose. La Générosité de la sirène est un chef-d'oeuvre posthume, montrant la capacité extraordinaire de l'artiste à se confronter à sa mort imminente. Cette collection reflète la sensibilité de l'auteur mais également sa lutte pour donner un sens à la vie. Il n'y a plus de temps à perdre dans des bars insignifiants, avec des conversations vides de sens, il n'y a, d'une certaine façon, plus de temps à perdre à faire autre chose. Être vivant est suffisant, jusqu'à ce que la vie s'en aille.

08/2018

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Critique littéraire

L'invention de la littérature juive en France

Une certaine histoire littéraire en France s'entête à nier l'existence de toute littérature juive antérieure à 1900. Armand Lunel, par exemple, a soutenu que, jusqu'à la fin du XIXe siècle, "une littérature que l'on pouvait qualifier (de) spécifiquement et exclusivement de juive était inexistante en France (...). C'est en vain qu'on chercherait dans les Belles-Lettres un auteur juif qui s'exprimerait en tant que tel". Mais a-t-on jamais réellement examiné cette production littéraire et a-t-on cherché à comprendre ce qu'elle nous dit des dynamiques de l'émancipation, de l'assimilation juive ? Ce livre entend combler cette lacune, et, loin du préjugé selon lequel la contribution française à la culture juive serait insignifiante et de qualité médiocre, postule au contraire l'existence d'une littérature juive féconde au XIXe siècle, pourtant restée ignorée et inexploitée. Au delà de la preuve indéniable de son existence - et l'espace littéraire étant le lieu le lieu où les idéologies s'exposent en traits particulièrement saillants -, nous verrons que s'y expriment les problèmes essentiels de la modernité juive de l'époque, en particulier celui des mariages mixtes, de la conversion et du conflit entre liberté individuelle et tradition.

04/2017

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Littérature anglo-saxonne

Le Chewing-gum de Nina Simone

Le 1er juillet 1999, Dr Nina Simone a donné un concert exceptionnel au Meltdown Festival, dirigé cette année-là par Nick Cave. Après le spectacle, Warren Ellis, subjugué, s'est hissé sur scène, a décollé le chewing-gum resté sur le piano de Nina Simone et l'a embarqué dans la serviette de l'artiste qu'il a rangée dans un sac Tower Records. Vingt ans plus tard, lorsque Nick Cave lui demande de participer à son exposition "Stranger than Kindness" à Copenhague, Warren Ellis a l'idée de sublimer, reproduire et détourner ce totem qui ne l'a pas quitté. Ensemble, ils décident que le chewing-gum sera exposé dans une vitrine, telle une relique. Mais, craignant qu'il ne s'abîme ou se perde, Ellis en fait réaliser des moulages en argent et en or, déclenchant une série d'événements qui le ramènent au temps de son enfance et à son rapport aux objets trouvés. Le Chewing-gum de Nina Simone explore les liens précieux qui peuvent se tisser à partir d'une chose aussi insignifiante. Il y est question de l'importance que l'on accorde aux objets, aux expériences, et de la spiritualité dont ils s'imprègnent. Warren Ellis y célèbre le procédé artistique, la transmission et la fidélité en amitié.

10/2022

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Théâtre - Pièces

Maux croisés

Elle, l'essence féminine, la force de caractère, la puissance solitaire, doit convaincre son public, un tribunal bondé de sceptiques et d'ennuyés, que s'être vengée de son violeur ne fait pas d'elle un monstre. Ce violeur dont elle n'évoquera jamais le nom. Parce que le mal n'a pas d'identité. Seulement le mal. Qu'avoir voulu défendre son honneur et son corps ne fait pas partie de ce mal et que lui enlever ses enfants à cause du danger qu'elle représente est une infâmie. Mais la table des valeurs a été renversée il y a longtemps. Et Elle, cette lumière à la flamme presque éteinte, luit plus fort à l'orée de son crépuscule. Quelles rencontres forgent une identité ? Quel message peut-on encore porter dans la France actuelle, noyés que nous sommes, où l'information la plus insignifiante prend autant de place que la plus importante ? Une femme traumatisée tente d'y voir clair et raconte son malheur, devenu banal. Pour continuer de dire, malgré les détours, les obstacles et le désespoir, que nous pouvons faire mieux. Pour continuer de lire, d'écrire et de rêver. Drame à un personnage Durée estimée : 75 minutes A partir de 14 ans.

02/2023

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Littérature française

Anchise

Qui peut dire si quelque chose tourmente encore le vieil Anchise, si quelque rêve l'habite toujours dans sa dure solitude, si les collines qui l'entourent, et qu'il a rendues depuis longtemps à la sauvagerie, lui renvoient encore quelque écho, quelque bruissement, quelque rire du bonheur étincelant qu'il vécut autrefois, il y a bien longtemps, avec sa jeune femme qui était si blonde que tout le monde l'appelait la Blanche ? Dans ce livre, il est dit de la Blanche qu'elle était menue et saisissante comme une ablette, avec son ventre d'argent qui troue les eaux les plus noires. Qu'elle était merveilleuse et insignifiante comme l'ablette. Qu'elle était inattendue et commune comme l'ablette et que, comme l'ablette, elle ignorait que ses écailles scintillantes avaient le pouvoir de changer les eaux les plus noires en voie Lactée. Mais de leur après-midi d'amour dans la forêt de mimosas en fleur au-dessus du village, un dimanche de février, s'en souvient-t-il, Anchise ? Et des abeilles et des ruches qu'il aimait tant, s'en souvient-il, aussi ? Comment faire renaître, une dernière fois, l'incandescence première ? Comment se jeter une fois pour toutes dans la lumière du grand amour perdu ?

04/1999

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Littérature française

2100

Il y eut un homme, Akito, un jour sur une coque en guise de radeau près de Vancouver. Les grands orques tournaient autour de son embarcation de fortune. L'un d'eux fit signe aux autres concurrents de s'éloigner, et tous s'exécutèrent. Pour sûr, il voulait ce corps pour lui, appétissant, de son torse nu. De ses jambes fines qu'on voyait. Il l'assaisonnait déjà, l'éclaboussant et le salant d'eau de mer. Avec sa queue. Et ses nageoires humaines. L'eau lui montait à la bouche. Ils étaient seuls et le prédateur le défiait, riait de lui sortant juste sa tête à la verticale. S'approchant. Immense. Remplissant l'horizon et la mer de silence. Sortant à nouveau sa tête et ses deux petits yeux. Souriant. Condamnant l'homme et se jouant de lui. Faisant durer le plaisir. Il allait et venait et faisait bouger, chanceler la coque. Formant en plongeant des vagues. Lorsqu'il sortait sa tête colossale collée à la verticale de l'embarcation, Akito et sa coque étaient insignifiants. L'orque ressemblait à un gigantesque obus ressuscité des fonds marins. Comme si toute la misère des guerres en mer remontait à la surface.

08/2018

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Thrillers

Les enquêtes du Père Brown

Le père Brown est un des personnages les plus célèbres, et le plus déroutant, de la fiction policière. Ce prêtre catholique d'une petite paroisse du Sussex, petit et rondouillard, avenant, n'a rien d'extraordinaire ; il semble même tout à fait insignifiant, voire ahuri, avec son regard de myope et son grand parapluie qui l'embarasse. Le fait est que cette apparence médiocre dissimule un cerveau exceptionnel aux méthodes géniales. Les faits et les indices l'intéressent peu : il se laisse guider par l'atmosphère et ses intuitions. Il se glisse dans l'esprit du malfaiteur et résoud de l'intérieur des énigmes a priori insolubles. En prenant le contrepied des méthodes d'investigation classiques, il agit à rebours du sens commun. Les observateurs (dont le lecteur) ne comprennent rien à son comportement, ni à son discours, à mille lieues semble-t-il de l'enquête en cours : ses agissements sont à première vue incohérents, ses propos décousus, ses digressions insensées . Et pourtant... La logique déconcertante de ce détective particulier éclate une fois l'intrigue dénouée. Il considère le crime comme une oeuvre d'art et le criminel comme une âme égarée qu'il faut comprendre et sauver. C'est donc un philosophe que dépeint Chesterton, mais un philosophe décalé, maniant l'humour et le paradoxe. En un mot : un poète. Présentée par Francis Lacassin, cette édition regroupe l'ensemble des 44 nouvelles parues entre 1911 et 1935. Sont également présentes trois nouvelles inédites en volume, traduites pour l'occasion.

05/2008

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Littérature française

Les oeuvres de Jean Meckert Tome 9 : La Lucarne

La Lucarne, entr'ouverte sur tout ce qui n'est plus quotidien, c'est l'histoire triste et profonde d'un petit gars qui fait une crise de mysticisme. Faiblard, quelconque et malheureux, Edouard Gallois reçoit brusquement au coeur une émotion étrange, d'une puissance hallucinante et d'un poids extraordinaire : il doit lutter pour la Grande Paix du monde ! L'humble gars est fécondé, transformé ; toujours aussi faible, aussi insignifiant, mais animé d'une flamme intérieure qui le met dans la voie des seuls vrais hommes, ceux qui refusent le bonheur, pour la souffrance et l'esprit de sacrifice. Il est fécondé, et un message se précise en lui, bouleversant et profond : "Il faut former la Grande Armée de la Paix... II faut que l' Homme devienne plus fort que ses canons. . ". Et il parle comme malgré lui ; il clame la grande nécessité de remettre l'humain au-dessus des grandes idées déjà consommées. Il est humain, profond et neuf. Il est vrai, génial et lamentable. Il apporte sa vision intérieure, d'un caractère puissant et mystique... ... Mais le vent de l'esprit. la foudre aux grands hommes s'est trompée de terrain. Edouard Gallois n'a pas la taille... A I'occasion d'un drame atroce, sa femme tentant de le tuer, il reçoit un choc moral qu'il ne peut surmonter. Sa grande pensée avorte en lui ; il redevient quelconque, avec des joies et des peines au niveau du commun. La lucarne s'est refermée...

04/2024

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Policiers

Chambre 413

"Habituellement, je ressentais la présence d'un cadavre comme une absence, mais dans ce cas précis, j'avais l'impression qu'un trou noir s'ouvrait devant moi". Tournant le dos à sa vie d'avant, indifférent à son avenir, l'inspecteur Aidan Waits s'est résigné à intégrer la patrouille de nuit - cycle sans fin d'appels insignifiants et de solitudes insolubles. Jusqu'à ce que lui et son coéquipier, l'inspecteur principal Peter Sutcliffe, soient dépêchés au Palace, un immense hôtel désaffecté au coeur d'une ville en ébullition. Sur les lieux, dans la chambre 413, ils découvrent un homme. Il est mort. Et il sourit. On a retiré toutes les étiquettes de ses vêtements. On a limé et remplacé ses dents. Même ses empreintes digitales ne sont pas les siennes. Seule une pièce cousue à l'intérieur de son pantalon donne un indice sur son ultime acte désespéré... Tandis qu'Aidan s'immerge dans le passé de l'inconnu, il se rend compte qu'un fantôme surgi du sien hante le moindre de ses faits et gestes. Mystérieux incendies, appels anonymes et menaces pures et simples : Aidan va devoir affronter ses démons avant de découvrir la véritable identité de l'homme de la chambre 413. Traduit de l'anglais par Fabienne Gondrand "Immersion réussie au coeur des nuits sulfureuses de Manchester". Sud Ouest

10/2019

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Littérature française (poches)

Dans la nuit de Bicêtre

Taciturne, secret, toujours obscur (l'histoire officielle ne s'étant pas privée de t'effacer simplement de ses étagères glorieuses allant jusqu'à écorcher souvent l'orthographe de ton nom), j'ai guetté la trace en apparence la plus insignifiante de ta vie. Le détail le plus fugace devenait pour moi lueur dans les ténèbres de ton existence. Tu as connu la maladie, les humeurs froides comme on disait alors en parlant de la tuberculose qui a mis ta vie en péril : j'ai séjourné plusieurs années en sanatorium où j'ai failli mourir. Tu es devenu soignant ; je suis devenue médecin. Là s'arrête ce qui nous unit, mais plus tard, en avançant vers toi, je découvrirai autre chose qui me fera ne plus vouloir te quitter : par esprit de survie, par nécessité, par intelligence, par compassion innée, tu as su prendre des chemins difficiles, de ceux que presque personne jusque-là en France n'avait osé fréquenter. Abrupt avec le pouvoir, à la fois ferme, généreux et non violent avec les insensés, Jean-Baptiste Pussin, simple garçon tanneur franc-comtois devenu " gouverneur vies fous " de Bicêtre, s'oppose, dans sa façon de les traiter, à la doxa de l'époque. Il jouera un rôle, oublié aujourd'hui et pourtant essentiel, dans l'histoire de la psychiatrie.

06/2007

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Littérature française

J'ai renoncé à vous séduire

Après Du bon usage de la lenteur, Pierre Sansot propose ici un " bon usage de la séduction ". Suite de courtes fictions, qui sont autant de variations sur le thème du renoncement au monde, ce livre renoue avec le ton des moralistes français. Tour à tour drôle, provocant, sarcastique, violent ou tendre, il témoigne d'abord d'un grand amour des femmes et de la vie. Et si l'auteur - qu'on reconnaîtra sous bien des masques - renonce à la séduction, que la haine, l'égoïsme ou la volonté de dominer défigurent, c'est au profit d'une écoute plus attentive des êtres et des choses. Le monde alors ne disparaît pas tout à fait : il " existe avec moins d'arrogance ", et permet à l'auteur d'aborder aux rivages, peu décrits ou parcourus, de la tendresse. " J'ai mis un terme aux jeux souvent insignifiants, parfois cruels de la séduction. J'ai pris le risque d'aimer et de m'exposer. Je me dis que je suis en mesure de souffrir si les circonstances l'exigent et qu'à me réserver, comme je le faisais autrefois, je passais à côté de la vie. Quoi qu'il arrive, ma joie à exister aura été sans commune mesure avec mon ancienne façon élégante, distraite de briller, de conquérir. "

08/2002

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Seinen/Homme

Clevatess Tome 1

Exterminer l'humanité... ou pas ? Pour le roi des démons, la décision repose sur l'avenir d'un enfant ! Le puissant démon Clevatess est dérangé dans son antre par une troupe de héros venue l'éliminer. Voilà un millénaire qu'il n'avait pas fait face à des humains. Ceux-ci s'élancent vaillamment... et sont décimés ! Malgré tout, leurs épées, forgées dans un métal rare, ont égratigné ses cornes... La créature s'interroge. Comment ces insectes insignifiants ont-ils pu développer de telles armes ? Pourquoi veulent-ils sa mort ? Clevatess part poser la question au monarque commanditaire de l'attaque, détruisant sa capitale par vengeance au passage. Mais cette expédition ne lui apporte aucune réponse, et il envisage l'extermination totale de cette race... C'est alors que dans les ruines du palais, un survivant blessé lui tend un bébé en le suppliant de le sauver. D'abord réfractaire, le démon y voit finalement une opportunité : élever un humain lui permettra de comprendre ses adversaires et, surtout, de déterminer s'ils méritent d'être graciés ! Après Darker than Black et Dimension W, le roi de l'action Yuji Iwahara rebat les cartes de la dark fantasy ! Ici, une créature des ténèbres mène la danse, les héros sont des marionnettes, et nul trésor n'est à espérer en fin de quête. Juste la survie de l'humanité, peut-être...

06/2022