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Catherine Arminjon, Nicole Blondel

Extraits

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Sociologie

Le nouvel âge des femmes au travail

"Vous leur donnez votre point de vue, vous les faites participer. Ils se disent, elle a besoin de nous, même si vous n'en avez absolument pas besoin [rires], mais globalement ça marche". "Faire la blonde" est l'une des ruses régulièrement employées par Marielle et d'autres jeunes ingénieures et manageuses d'Airbus pour être acceptée et obtenir des informations dans leur travail quotidien au sein de ce bastion masculin qu'est l'avionneur européen. Les témoignages et récits recueillis par Nathalie Lapeyre au fil de cinq ans d'enquête montrent un phénomène nouveau : le pragmatisme dont font preuve les jeunes générations de femmes cadres pour s'emparer des opportunités offertes par les récents dispositifs d'égalité professionnelle. Etre inféodées aux hommes comme leurs aînées, très peu pour elles ! L'égalité, elles sont déterminées à la faire advenir, individuellement et surtout en groupe. Avec une bonne dose d'humour et de modestie, elles usent de leur réflexivité dans l'analyse des expériences ordinaires de la domination, au travail comme à la maison, pour développer des capacités d'action, voire d'empowerment, qui peuvent rejaillir sur l'ensemble des femmes d'Airbus. Bien conscientes de la fragilité de leurs acquis, masquant parfois leur réussite jusque dans leur famille, elles sont extrêmement lucides sur le chemin qu'il reste à parcourir.

08/2019

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Littérature française

Rue du Pardon

Rue du Pardon : c'est dans cette petite rue très modeste de Marrakech que grandit la narratrice de ce roman, Hayat ("la vie" en arabe). Le quartier est pauvre, seule la méchanceté prospère. Ainsi, Hayat qui est née blonde suscite les ricanements de tous et fiche la honte à sa mère. Une jungle sordide l'entoure, avec un père au visage satanique et des voisines qui persiflent comme des serpents. Tant de difficultés auraient dû avoir la peau de cette enfant, mais on ne peut pas détruire "la vie" . Comme un oiseau qui sort de sa cage, Hayat s'échappe, et ressuscite grâce à Mamyta, la plus grande danseuse orientale du Royaume. Mamyta est une sorte de geisha - chanteuse, danseuse, entraîneuse, amante. Une femme libre dans un pays fondé sur l'interdit. Elle est de toutes les fêtes, mariages, circoncisions... mais elle danse aussi dans les cabarets populaires fréquentés par les hommes. Dénigrée et admirée à la fois, ses chants sont un mélange de grivois et de sacré. Avec ses danses toute mélancolie disparaît. Hayat découvre comment on fait tourner la tête aux hommes, comment la grâce se venge de l'hostilité, comment on se forge un destin. En lisant Mahi Binebine, on croit voir ces femmes danser sous nos yeux. Cette histoire est un accomplissement, ce récit un enchantement.

05/2019

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Littérature française

Le baraquement américain

Frank Merced est né en 1949, à Caen, sur la table de cuisine d'un baraquement américain. De la ville blessée par les bombardements remontent les souvenirs d'un bonheur fragile le bruit des rotatives du journal que dirigeait son père, les notes de jazz qui réveillaient la France du sommeil de l'Occupation. Onze ans après sa naissance... l'horreur sur une plage normande. Le deuil. Fuir pour oublier, ou mourir ? New York, 1968. Frank découvre la liberté. Il arpente fiévreusement la ville géométrique. Il se coule dans les nuits blanches de la drogue et du jazz noir. Journaliste à la pige, il devient l'ami de Miles Davis, croise Sean Connery, aime Strawberry, déesse noire d'Harlem, Joan, l'actrice blonde de la nouvelle vague, Elsa, la jeune fille juive... Il se perd. Frank connaît toutes les formes de la déchéance, y compris le succès. Alors il fuit à nouveau jusqu'à cet autre baraquement en Arizona, au centre du monde. C'est un roman d'aventures, roman hanté par les fantômes des plages normandes et les vivants qui s'électrisent dans les caves de New York, longue plongée dans la métropole américaine, la presse, le cinéma et le jazz. C'est aussi une odyssée qui s'achève auprès d'un vieil Indien hopi, une fois que Frank Merced a vécu librement toutes les illusions et toutes les souffrances.

07/1998

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Littérature française

Zébulon le monde

" C'est sûr, elle l'a eu trop tôt. Zébulon a toujours affiché cette vélocité de puce. Un ressort, une piafferie chronique, l'éclaireur intrépide qui met la troupe en danger. Sa tête à elle n'était pas formatée. Il a poussé gigolo, elle n'avait que des barrettes dans le cœur. Il a tapé au soupirail un jour de rouge à lèvres et de cheveux shampouinés de frais, qui se déploient en éventail sur la cambrure du dos. De longs cheveux que l'on finit pas lisser entre l'index et le pouce. Elle n'avait surtout pas voulu le voir venir, en tapinois. Faites comme si je n'étais pas là ! A quinze ans, une belle figure de petite blonde, tout sucre et tout boudoir, première clope maladroite à l'angle d'un bar, les talons calés crânement au mur, impossible d'entendre brailler les couches au coin de l'amour et des baisers ! " Zébulon est-il demeuré un avatar ? Mélanine, sa trop jeune mère, tient de la fée et de la sorcière. Ensemble, ils traversent le désert pour échapper à une humanité aux lois oppressantes. Cet amour maternel et filial mis à l'épreuve, Nathalie Potain nous invite à la partager avec une écriture toute entière au service d'une énergie jubilatoire de la transgression.

01/2006

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Influenceurs/web & TV réalité

Sexisme story. Loana Petrucciani

Tout le monde connaît Loana, la blonde de Loft Story(2001). On en sait moins sur Loana Petrucciani, battue et humiliée par son père, victime de violences conjugales répétées, outil médiatique aux mains de producteurs opportunistes et sans scrupules. Cette femme-objet a fait les choux gras de toutes les presses - y compris des plus sérieuses - au prix d'une profonde souffrance. En moins de vingt ans, la star éphémère a multiplié les tentatives de come-back et de suicide, sombré dans la dépression, succombé à toutes les addictions. Aujourd'hui, à plus de quarante ans, elle suscite au mieux l'indifférence, au pire la moquerie. Mais que lui vaut ce rejet qui confine parfois à la haine ? C'est la question à laquelle Paul Sanfourche nous invite à réfléchir, dans une enquête très éloignée des reportages people. Pour comprendre le mépris dont la jeune Niçoise issue des milieux populaires est la cible, le journaliste croise les témoignages (proches, psychologues, médecins et producteurs) et les recherches contemporaines sur le féminisme. Son étude, édifiante, atteste d'un sexisme ordinaire encore très présent dans nos médias. Loana, qui a vu passer la vague #MeToo de loin, pourrait bien en être la parfaite victime. Un travail plein d'humanité et nécessaire si l'on veut comprendre les ressorts patriarcaux au-delà du petit écran.

02/2021

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Sociologie

Une année à Clichy. La ville qui rêvait qu'on l'oublie

"A l'aube du dixième anniversaire des "émeutes", nous décidons de passer une année à Clichy-sous-Bois. De raconter cette ville, ses habitants. D'arpenter ses rues, les allées de sa forêt, de grimper en haut de ses tours aux ascenseurs figés, squatter les banquettes du McDo, traîner du côté des terrains de sport, du hammam, des mosquées, de l'atelier tricot et de la guinguette des pêcheurs. Toutes deux avons grandi dans le 93, un territoire que nous aimons, trop souvent mal raconté, "sensationnalisé". C'est donc d'ici, en ce beau mais si triste matin d'octobre 2014, où le souvenir de deux adolescents morts pour rien habite les esprits d'une poignée de gens rassemblés devant un collège de Seine-Saint-Denis, que notre drôle d'attelage va se mettre en route. Trentenaires et journalistes, là s'arrêtent nos ressemblances ; pour le reste nous voici, la brune née à Téhéran, fille d'opposants au régime du Shah, qui a grandi à Rosny-sous-Bois, et la blonde au patronyme ne suscitant guère les contrôles d'identité, élevée dans une famille de la bourgeoisie moyenne à Pavillons-sous-Bois. Nous ne savons pas où cette année à Clichy va nous mener. Tout ce que nous savons, c'est que nous avons envie d'y aller. Ensemble."

10/2015

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Romans historiques

Les Salamandres. François Ier, un duel de favorites

Une grande victoire suivie d'une terrible défaite ; deux dates qui ont marqué d'un sceau indélébile les débuts du règne de François Ier, à l'aube de la Renaissance. Pour tous, François Ier incarne la figure lumineuse du roi-chevalier et du poète cultivant l'art de la galanterie. Mais qui a façonné le grand homme ? Autour de lui, toujours, des femmes : Louise de Savoie et sa soeur Marguerite de Navarre ont construit l'image d'un souverain aimé du peuple, d'un diplomate subtil et d'un homme de guerre appelé à tenir tête jusqu'à sa mort à l'empereur Charles Quint. Et puis il y a aussi les favorites, celles que l'on nomme " les Salamandres ". À l'instar de ce petit lézard légendaire qui résisterait au feu, les meilleures d'entre elles ont le pouvoir de vaincre l'adversité. Et c'est aussi peut-être grâce à elles que le grand homme est devenu un roi accompli. Parmi ces Salamandres, deux femmes se sont livré un duel impitoyable à la cour et dans les somptueuses résidences des bords de Loire : la comtesse Françoise de Châteaubriant et Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes. L'une est brune et piquante, mais elle vieillit ; l'autre est blonde, discrète et diaphane, et son ambition est grande...

06/2018

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Littérature française

Arsène Lupin contre Herlock Sholmes. Première édition illustrée parue dans la revue « Je sais tout »

Cet ouvrage est une reproduction à l'identique de la toute première édition des Nouvelles Aventures d'Arsène Lupin de Maurice Leblanc parue en 1906 et 1907 dans le magazine encyclopédique illustré Je sais tout. En 1905, Pierre Lafitte, directeur du mensuel Je sais tout, commande à l'écrivain Maurice Leblanc une nouvelle sur le modèle du Raffles d'Ernest William Hornung et des aventures de Sherlock Holmes. La première nouvelle paraît le 15 janvier 1905 dans le numéro 6 de Je sais tout : L'Arrestation d'Arsène Lupin. Celle-ci ayant rencontré un réel succès, Maurice Leblanc est encouragé à écrire la suite par son éditeur. Or, comme l'auteur est perplexe sur la façon de poursuivre les aventures d'un héros qui vient d'être coffré, l'éditeur lui suggère de le faire évader. La saga du gentleman-cambrioleur est née. A partir de novembre 1906, Maurice Leblanc publie dans le mensuel Je sais tout un premier roman La Dame Blonde puis en juillet 1907 la nouvelle La Lampe Juive. Les deux histoires sont publiées dans le journal Je sais tout, sous le titre Les Nouvelles Aventures d'Arsène Lupin. Le livre Arsène Lupin contre Herlock Sholmès est publié le 10 février 1908 avec les deux histoires modifiées (l'épilogue notamment). Une autre édition paraît en 1914 avec de nouvelles modifications.

02/2021

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Humour

Titeuf Tome 18 : Suivez la mèche

La mèche blonde la plus iconique de la bande dessinée revient en force ! Que Titeuf soit à l'école, en pause, chez lui ou avec ses amis, il observe toujours attentivement son environnement. Dans ce nouveau volume rempli de gags astucieux, touchants et en phase avec notre temps, Titeuf s'interroge sur des sujets actuels tels que l'écologie, les médias sociaux, les risques d'Internet et même un brin de science !

Il brave le défi de l'appel au tableau et ses équations redoutables, fait face aux véritables monstres de la vie quotidienne qui ne sont pas toujours ceux qu'on imagine, et bien entendu, s'interroge sur les mystères de l'amour et du désir, domaines où son ami Hugo semble avoir une longueur d'avance. Passionné de super-héros, sportif et amoureux des animaux, Titeuf est également épris de Ramatou, une végétarienne. Pour elle, il est même prêt à changer son régime alimentaire !

Même si ses performances scolaires ne sont pas époustouflantes, Titeuf a réussi à se faire une place au conseil de classe en tant que délégué. Peut-être qu'en améliorant ses notes en maths, il obtiendra enfin ce téléphone tant désiré ! En attendant, il brille par son humour, ses farces et sa joie de vivre, tout en essayant de comprendre, à sa façon, le monde complexe des adultes.

08/2023

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Littérature française

Les bâtisseurs d'épaves

Pourquoi Jacques le Majeur s'assure-t-il de ne pas être suivi lorsqu'il sort de l'édifice Cadbury en ce dimanche du 6 novembre, coiffé d'une perruque blonde et vêtu d'un grand manteau sombre ? Pourquoi a-t-il les nerfs à vif lorsqu'il place sur le siège arrière de la Toyota un tableau vierge ? Il est pourtant un habitué des dimanches de " peinture en direct " aux Foufounes Electrique. Qui sont ces gens qui le poursuivent ? Au moment où le pinceau prend contact avec la toile, tout ce qui semblait faire la queue à l'entrée de son cerveau lui apparaît en un défilé de souvenirs et toute sa vie monte en lui. Il redécouvre alors ses amis d'enfance, ses femmes, sa mère, son père, ses amours perdues ; il revit sa rencontre avec Eko. Transporté chez sa psychologue, il revoit sa vie et se sent happé par le manque, l'absence, le vide, le néant tellement c'est grand, tellement grand que tout ce qui y vit est aveuglant. Etant trop présent à lui-même pour désirer s'y perdre, Jacques s'y voit mourir, car il y a à l'intérieur, intégrée à son désir, à sa grande soif, une lumière trop violente pour contenir toutes ses questions. Mais qui est Eko et pourquoi disparaît-elle du jour au lendemain ? .

06/2018

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Littérature française

L'anonyme

Il s'appelle Mark Clifton. Aux Etats-Unis, il est considéré comme le plus grand acteur de sa génération. Adulé par les uns, détesté par les autres, il n'a jamais réussi à prendre au sérieux ni son métier ni sa célébrité. Lucide, sauvage, agressif, il est doué pour l'errance de femme en femme et ressemble davantage à un insoumis en liberté provisoire qu'à une star de cinéma. Amélie, elle, dérive d'un boulot minable à un autre en souriant. Assez sûre de son charme vénéneux comme de son sens de la dérision. Brumeuse et solaire, excitante et déchirante, souveraine et déchirée, elle passe sans cesse de l'enfant perdue dans ses brumes à la jeune femme ivre de vie que rien n'impressionne. A première vue, ce n'est sans doute qu'une petite blonde comme une autre, mais elle va entrer dans la vie de Mark Clifton avec une singulière présence. Jacques Sternberg avait déjà prouvé avec Toi, ma nuit puis avec Sophie, la mer et la nuit, qu'il préférait l'insolite à la psycho, le suspense sexuel à la romance sentimentale. Paradoxalement, cette fois sur un thème apparemment banal, il signe un livre encore plus obsédant, encore plus curieux. Et, surtout une troublante histoire pleine d'orages, d'ambiguïté et d'imprévu.

04/1982

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Littérature française

Le Coeur trouble. Et autres nouvelles

Chez François Salvaing, nouvelliste ennemi des grands mots, guidé par la seule ambiguïté d'un héros au cœur trouble, si ordinaire soit-il, le personnage sollicite la fatalité, récompense ou châtiment. A Seville, sur le site d'une exposition universelle, un pickpocket sentimental se fait souffler une jolie blonde par celui qu'il a détroussé... En plein Mondial, un joueur de foot quitte inopinément le match : que peut bien fabriquer sa femme cependant qu'il s'échine à marquer des buts ? Madame, esprit cinéphile autant que ras-le-foot, est à Paris sur les traces d'Antoine Doisnel... Un homme politique se demande comment annoncer à son mentor qu'il va lui piquer sa place... Depuis qu'il est parti travailler en France, Aomar hante la mémoire de son fils. Le père est mort quand le fils traverse la mer pour s'incliner sur sa tombe. Entre-temps le cimetière a disparu. Apatride jusque dans l'au-delà, Aomar ne laisse qu'un souvenir et encore... Ainsi vont ces chroniques étranges sans dénouement figé, mésaventures policières, narquoises, fantastiques, protestations contre les jeux du hasard où l'animal gagne sa vie, ses amours, sa mort selon des règles qu'il ne connaît pas. En dix nouvelles, la visite de l'atelier d'un écrivain aux inspirations d'une puissante diversité.

01/2005

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Décoration

Je viens d'un pays qui n'existe plus

Adriana Karembeu est née en Tchécoslovaquie, dans le massif des Tatras. Sur les traces de sa mère qu'elle adore, elle part à Prague à 17 ans pour étudier la médecine. Sa chance, elle la doit à l'achat d'un maillot de bain rayé ! On la repère dans le magasin, elle participe à un casting amateur et la voilà propulsée à Paris, où elle débarque sans un sou en poche, sans parler un mot de français, mais avec une volonté de fer. Un premier contrat tombe : direction les Bahamas. Le reste s'accélère : égérie de la marque de lingerie Wonderbra, elle attire alors les plus grands photographes, qui s'arrachent la blonde Slovaque aux jambes les plus longues du monde (1,24 m). Sa rencontre improbable avec Christian Karembeu dans un avion la conduit dans les coulisses de l'équipe de France. Elle suit son mari, tandis que les autres tops privilégient leur carrière à New York. Mannequin au foyer ? Certainement pas : les défilés, shootings et contrats se succèdent. Et bientôt, télévision et cinéma sollicitent Adriana ; elle enchaîne les tournages. Aujourd'hui, elle multiplie les émissions d'aventure, de santé. Sportive, adepte des rallyes à travers les déserts, elle vit sur un golf, au Maroc, auprès de son nouvel amour. Partie de rien, elle n'oublie pas les plus démunis : elle est ambassadrice de la Croix-Rouge depuis 1999.

09/2014

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Littérature étrangère

Platinum

" L'Enfer ne connaît pire furie qu'une femme humiliée " : proverbe britannique. Et quand trois femmes humiliées font alliance, il ne fait pas bon les avoir contre soi. Frankie Willis est une jolie blonde de vingt-cinq ans : pour fuir son Afrique du Sud natale et oublier un lourd passé, elle s'embarque comme hôtesse sur le yacht d'un milliardaire russe. Peaches Gold a presque quarante ans et c'est la maquerelle la plus influente de Los Angeles. Grâce aux noirs secrets qu'elle détient dans ses petits carnets, elle peut faire trembler Hollywood. Emma Harvey évolue dans les hautes sphères de la société britannique, prête à défendre bec et ongles les intérêts de son fort séduisant époux. La femme de chambre, la prostituée et l'aristocrate... Trois héroïnes très différentes parfaitement à l'aise dans un monde de luxe, de sexe et d'intrigues dont elles maîtrisent les codes. Et qui ont toutes les raisons de se méfier les unes des autres... Mais leur haine commune pour un homme va les rapprocher. Cet homme, c'est Yuri Khordinsky, un milliardaire russe un peu louche. Il ne recule devant rien pour obtenir ce qu'il veut. Mais cette fois, il va trouver ces trois femmes sur son chemin. L'heure de la vengeance a sonné. À la mode féminine...

03/2009

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Développement personnel - Orie

La jeune millionnaire. Et les secrets (parfois tristes) de son succès

Croulant à 24 ans sous 20 000 Dollars de dettes (d’études et autres), Eliane Gamache Latourelle a pourtant réalisé cet exploit incroyable de changer complètement sa vie et de devenir millionnaire à 30 ans ! Traumatisée dans son enfance par un père si angoissé financièrement que leurs seules «vacances» se résumaient à louer une chambre à Mirabel pour regarder les avions partir, elle se fait la promesse que jamais elle ne deviendra esclave de l’argent et que, le plus tôt possible, elle deviendra la jeune millionnaire. Déçue par l’amour, elle se jette dans le travail et livre en ce document unique et véridique les secrets (parfois tristes) de son incroyable succès. Que toute millionnaire en herbe pourra suivre avec succès ! A la fin de ce livre à la fois inspirant et émouvant, qui démontre qu’on peut percer et vaincre le Boys Club qu’est le monde des affaires, même si on est femme et jeune, mignonne et blonde ! On découvre le journal intime de son père, quelques jours avant sa mort du cancer, et on constate, comme elle, les seules choses qui comptent vraiment dans la vie. Un livre coécrit (avec émotion et plaisir) par Marc Fisher qui a vu en cette histoire fabuleuse et vraie le complément parfait et féminin de son best-seller international Le Millionnaire.

10/2015

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Romans noirs

Capucine mène la danse. Dentelles, cercueil et thé au jasmin

Une comédie policière menée à un rythme trépidant de Paris aux rivages du Bassin d'Arcachon où l'on croise des figures improbables : la tenancière ronde et sexy d'un hôtel miteux de la place Clichy, effeuilleuse à ses heures perdues ; un cartomancien affabulateur ; un ventriloque et son perroquet ; un avocat retors aux extravagantes activités nocturnes. Entre "Lili la Vamp" , sa boutique de fripes aux Abbesses et le vaste appartement des Batignolles qu'elle occupe avec Baudoin, un mari tyrannique et frimeur, Capucine mène une existence confortable qui l'aide à oublier la rue, les squats et les bars chics de Montparnasse où, adolescente, elle racolait des clients aimantés par sa beauté de blonde faussement écervelée. Alors qu'il devait se rendre en Belgique, Baudoin est retrouvé mort dans un palace du Pyla. Décès accidentel ou meurtre ? Capucine penche pour la seconde hypothèse : l'époux qu'elle croyait très épris batifolait avec une rousse piquante et mystérieuse qui disparaît sitôt le cadavre découvert. Et Baudoin se révèle être un joueur effréné qui s'est ruiné au poker. Pourchassée par les sbires d'un réseau de prostitution et de salles de jeux clandestines auquel le défunt devait des sommes stratosphériques, la jeune veuve est en passe de finir sur le bitume ou au fond d'une benne à ordures, en plusieurs morceaux.

03/2023

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Histoire des religions

Ma logothérapie. Tome IV-V

Lorsque l'on de?couvre le monde a? travers de regard de Elie Guez, on ne peut que s'e?merveiller. Chacun des volumes est propose? tel un chemin initiatique qui invite le lecteur a? mener sa propre re?flexion. Le sujet est difficile, a?pre me?me. Il aborde le deuil, la perte de l'e?tre cher, la mort. En revisitant les traditions he?brai?ques, e?claire? par son propre chemin de souffrance, Elie Guez nous embarque dans un voyage onirique directement en prise avec le re?el. La plume alerte, les ide?es claires, la pertinence du propos incitent à lâcher ses propres certitudes pour s'ouvrir totalement au changement. Un ouvrage indispensable a? de?couvrir, absolument... Mae?va Difficile de de?crire mon ressenti apre?s la lecture de ce tome dense et riche d'expe?riences de vie qui au fil des pages laissent filtrer la lumie?re a? travers les te?ne?bres ; ce livre m'a comme de?shabille?e pour de?voiler un peu plus mon identite? profonde. Il a fait un peu " malgre? moi " comme un travail de foreuse vers l'essence de mon e?tre. Quelque chose s'est de?verrouille?. Marie Pascal S'il est des traces dans l'a?me de chaque a?me, Elie en est le messager. Dans cette e?criture d'une style hors du commun, personnelle, le point dans le coeur de chacun se re?ve?le au gre? de la pointe de la plume d ‘Elie. Une larme coule de mes yeux en achevant la lecture de ce que tes mots Elie ont construit en cette partie enfouie de mes pense?es, de mes intuitions que je ne connaissais pas. Merci Elie. Nicole de Roany Ce livre est un Passeur qui accompagne le lecteur du questionnement a? l'action spirituelle sur les pas d'Abraham. Il donne la main a? tous ceux qui souffrent encore sur le chemin, a? la recherche de la lumie?re cache?e... RahelLorsque l'on de?couvre le monde a? travers de regard de Elie Guez, on ne peut que s'e?merveiller. Chacun des volumes est propose? tel un chemin initiatique qui invite le lecteur a? mener sa propre re?flexion. Le sujet est difficile, a?pre me?me. Il aborde le deuil, la perte de l'e?tre cher, la mort. En revisitant les traditions he?brai?ques, e?claire? par son propre chemin de souffrance, Elie Guez nous embarque dans un voyage onirique directement en prise avec le re?el. La plume alerte, les ide?es claires, la pertinence du propos incitent à lâcher ses propres certitudes pour s'ouvrir totalement au changement. Un ouvrage indispensable a? de?couvrir, absolument... Mae?va Difficile de de?crire mon ressenti apre?s la lecture de ce tome dense et riche d'expe?riences de vie qui au fil des pages laissent filtrer la lumie?re a? travers les te?ne?bres ; ce livre m'a comme de?shabille?e pour de?voiler un peu plus mon identite? profonde. Il a fait un peu " malgre? moi " comme un travail de foreuse vers l'essence de mon e?tre. Quelque chose s'est de?verrouille?. Marie Pascal S'il est des traces dans l'a?me de chaque a?me, Elie en est le messager. Dans cette e?criture d'une style hors du commun, personnelle, le point dans le coeur de chacun se re?ve?le au gre? de la pointe de la plume d ‘Elie. Une larme coule de mes yeux en achevant la lecture de ce que tes mots Elie ont construit en cette partie enfouie de mes pense?es, de mes intuitions que je ne connaissais pas. Merci Elie. Nicole de Roany Ce livre est un Passeur qui accompagne le lecteur du questionnement a? l'action spirituelle sur les pas d'Abraham. Il donne la main a? tous ceux qui souffrent encore sur le chemin, a? la recherche de la lumie?re cache?e... Rahel

11/2023

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Histoire de France

La France à l'heure américaine. Controverses de la Libération

De 1944 à 1945, des plages de la Manche aux poches de l'Atlantique, les troupes alliées laissent une mosaïque de clichés. Dans les rues, les soldats américains distribuent des chewing-gums, du chocolat, des cigarettes blondes, des sodas. Jazz, robes légères et bas Nylon complètent ce décor de fête. Une autre facette du Débarquement, moins légère et réjouissante, sont les raids aériens qui dévastent les habitations. Cependant, les Français comprennent la nécessité de ces bombardements d'objectifs militaires allemands, destinés à préparer les opérations terrestres. Le point sur lequel ils manifestent la plus grande déception est celui du ravitaillement. Les populations subissent des restrictions alimentaires alors qu'elles attendaient un retour à la normale. Le climat de tension s'accentue plus encore quand les soldats prennent trop de liberté, font usage de leurs armes, ou commettent des viols sous l'emprise de l'alcool. Mais la plus longue controverse de la Libération concerne l'établissement de l'AMGOT ou Gouvernement militaire allié de territoire occupé. Le président Roosevelt jouait avec cette perspective pour alarmer Le général de Gaulle. C'était une menace de mauvais goût dont l'impact se prolonge aujourd'hui encore. Les Américains avaient-ils L'intention de gouverner la France ? Journaliste, productrice de télévision, historienne et spécialiste des Etats-Unis, Regine Torrent a notamment publié First Ladies (Racine, 2006) et Jacqueline Kennedy. Une icône américaine (Nouveau Monde éditions, 2018).

11/2019

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Littérature française

Une journée de Gala

Ce jour-là, 27 août 1965, Dalí est venu à Céret, petite ville délicieuse du pays catalan, perle du Vallespir, Mecque du cubisme et patrie d'une fameuse équipe de rugby. Oh, il ne venait pas de bien loin. Port Lligat, le village où il avait une maison extravagante, se trouvait certes dans l'Espagne franquiste, à des années lumière donc, mais à moins d'une centaine de kilomètres. Surtout il ne venait pas seul. Gala bien sûr l'accompagnait, la terrible amante qui l'avait fait ce qu'il était et qui roulait le français de son accent russe. Puis une poignée de ginestas, ces jeunes filles blondes dont il aimait s'entourer... Et aussi, mais ça, il n'en a rien su, un tueur envoyé par des gens qu'il avait sérieusement fâchés. Lui ou Gala, et peut-être elle davantage que lui. Parce qu'à force de vouloir jouer au plus fin avec des acheteurs, à force d'inonder le marché de fausses lithographies, on finit par tomber sur de vraies bandes d'assassins... Entre l'Espagne franquiste et la France du général de Gaulle, Jean-Jacques Carrère réunit de vrais personnages et des organisations officiellement douteuses (le sac, I'oas) en une rocambolesque histoire d'arnaque artistique. Aussi loufoque qu'un Dalí, aussi joyeux qu'une sardane, ce roman célèbre un anniversaire et tisse une attachante galerie de portraits où se mêlent figures célèbres, héros postiches et gloires locales.

05/2015

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12 ans et +

Projet C

Quand j'étais petite, mon père me répétait sans cesse à quel point j'étais laide. Avec mes cheveux crépus et mon teint de mulâtre, je détonnais à côté de mes soeurs, blondes, à la peau de porcelaine. En vieillissant, je rêvais de ressembler aux mannequins dans les magazines, aux vedettes de la télé. Mais j'ai fini par comprendre que je ne serais jamais comme elles. Jamais jolie. Juste ordinaire. Maintenant, je cache mon manque de courbes sous des vêtements trop grands. Et je m'isole, tentant de devenir invisible aux yeux des autres. Mais voilà, récemment, j'ai trouvé la solution à mes problèmes. A mon manque de confiance. Tout ce qu'il me faut, ce sont des seins plus gros. Je me sentirais tellement bien ! Je pourrais porter des décolletés comme les autres filles, et enfin espérer connaître l'amour. Ma mère et ma meilleure amie me parlent des complications de l'opération. Mais je me fiche de ce qu'elles racontent. Aucun risque n'est assez grand pour me dissuader d'aller jusqu'au bout de mon projet C. Beaucoup de jeunes femmes pensent à recourir à l'augmentation mammaire, convaincues que, pour être belles, elles doivent correspondre aux modèles fabriqués par l'industrie de la mode. La chirurgie comporte toutefois des risques qui ne sont pas toujours considérés avec sérieux par les patientes. Bien se renseigner est primordial avant de songer à cette solution dont certains effets peuvent être irréversibles.

10/2015

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Littérature française

Adieu les anges...

Petit Pierre a presque neuf ans. Sa vie aux Coudriers, en pays cognaçais, entre son oncle Armand, sa tante Charlotte et Pierre, le vieux domestique, est douillette. On mange à sa faim, on parle de la vie, de la mort et de la vigne pendant la veillée, une fois la table débarrassée et la goutte servie. Et tous les soirs, on écoute Radio Londres. Car on est en 1944, et c'est la guerre. Son fracas parvient assourdi à la ferme, dont la vie est rythmée par les saisons dans ce coin protégé de Charente où Petit Pierre a été mis en sécurité par ses parents. Au village, Armand le républicain, le vieux curé, le père Élysée au savoir ancestral et l'instituteur, Monsieur Griffarin, dessinent les contours d'une société pieuse mais point dévote, conservatrice mais pas obscurantiste, recroquevillée sur son bonheur et pourtant attentive aux bruits de bottes et aux cris des victimes, là-bas, dans l'" autre monde ". Et Petit Pierre a ses copains : Momo, Bubu et Boutrit, et Marie, avec ses grands yeux bleus et ses boucles blondes, qui lui inspire un émoi qu'il hésite à s'avouer, car " Dieu est partout, voit tout, entend tout ", y compris ses pensées les plus secrètes. Et même si les anges veillent, Petit Pierre, en ces temps de bruit et de fureur, va devoir faire l'apprentissage de la vie...

10/2004

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Autres éditeurs (F à J)

20 bonnes raisons d'aller à l'école

Si je n'allais pas à l'école... Il y a dans cet album 20 raisons plus étonnantes les unes que les autres d'aller A TOUT PRIX à l'école !!! ! ! Et cela commence ainsi : Si je n'allais pas à l'école, je ne saurais ni lire, ni écrire. Si je ne savais pas lire, je confondrais les étiquettes des flacons de shampoing et des bouteilles de soda. Si j'avalais le contenu du flacon de shampoing, je ferais des bulles en parlant. Si je faisais une bulle aussi grosse que moi, je m'envolerais au-dessus de la maison. Si je m'envolais au-dessus de la maison, le vent m'emporterait loin de chez moi. (...) Après les 20 bonnes raisons de croire au père noël, Michaël Escoffier et Romain Guyard s'attaquent aux 20 bonnes raisons d'aller à l'école, nos chères têtes blondes ont parfois besoin qu'on leur rappelle... que... ne pas aller à l'école, c'est prendre pas mal de risques ! Mélanger les flacons de shampooing avec les soda, se retrouver dans une bulle emporté par le vent, atterrir sur un bateau de pirates, faire enrager sa mère (qui en devient une maman (rouge) tomate, se retrouver avec des couches et faire la guerre aux limaces... Toujours aussi délirant et déjanté, donc. Michaël Escoffier et Romain Guyard n'offrent au final pas d'autres possibilités que celle d'aller à l'école...

09/2023

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Littérature étrangère

Mon père et autres imposteurs

Coup dur pour Charlotte : sa mère a disparu dans la nature, la laissant seule avec un père volage, Yves Mueller, manager d'artistes. Pendant les vacances, il trimballe sa fille d'hôtel en hôtel " quatre étoiles ", s'il vous plaît ! , la traîne sur des plages de luxe au sable fin où des femmes d'affaires dynamiques se prélassent. Jusqu'au jour où, sa bourse étant à sec, il s'en débarrasse en la confiant à " une amie très chère " qui vit avec sa fille, Jane. Les deux gamines se détestent cordialement, avant de découvrir leur secret commun : leur père est bigame ; elles sont soeurs ! Il ne reste aux deux adolescentes sagaces qu'à se liguer et à partir en croisade pour découvrir l'étendue des dégâts. On en apprend de belles sur l'hypocrisie des bourgeois, la double vie des artistes, l'imposture des hommes en général et des pères polygames en particulier. Milena Moser, " la mauvaise fille " de la littérature féminine, se révèle une fois de plus une conteuse tragicomique, naviguant avec grâce sur les montagnes, russes de notre époque et cultivant l'art de la provocation. Née en 1963, Milena Moser vit à Zurich, sa ville natale. Libraire de formation, elle est l'auteur de L'Ile des femmes de ménage (Calmann-Lévy, 1994) et de A quoi rêvent les blondes (Calmann-Lévy, 1995). Traduit de l'allemand par Françoise Toraille.

06/1996

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Mondes fantastiques

Tan Dalban et le Drac du Causse Rouge

L'histoire se déroule sur une année complète au cours de laquelle les jeunes héros vont devoir faire face à l'inconnu et au merveilleux. A peine arrivé dans son nouveau pays, des événements étranges vont se produire autour du héros et de sa famille. Dans cette région du Languedoc, aux paysages beaux et sauvages, il va découvrir des personnes aux pouvoirs exceptionnels, héritiers de traditions très anciennes qui lui révèleront sa propre destinée de chasseur de Drac. Bien malgré lui, le héros va faire revivre d'anciennes croyances longtemps occultées par les habitants de la région, obligeant toutes les personnes autour de lui à affronter leurs propres peurs afin d'évoluer et de grandir. Bientôt la tranquillité de la vallée sera menacée, car le Drac ne peut plus attendre. Ancrée en Languedoc, cette histoire met en scène plusieurs créatures légendaires de la sorcellerie Languedocienne : -Les endevinaïres, devins et voyantes, en général bienfaisants. Les brèishs, sorciers puissants, pouvant être bienveillants ou malfaisants. Les masques, sorcières vieilles et laides, pouvant parfois prendre l'allure de belles jeunes lavandières blondes. Le Dracounet, sorte de diablotin qui s'amuse aux dépends des humains. le Drac, à la fois diable et dragon, représenté de nombreuses façons selon les régions du Midi. Polymorphe, il revêt de nombreuses personnalités pour enlever à sa guise, femmes et enfants. Un lexique des mots utilisés de la langue occitane se trouve en fin de cet ouvrage.

12/2023

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Généralités

A l'ombre des étoiles. Etre l'enfant de Jules Verne, Verlaine, Maupassant, Colette, Picasso, Max Linder, Jacques Prévert, Albert Camus, Léo Ferré et Boris Vian

Parfois il arrive que les têtes d'affiche aient aussi des têtes blondes. Mais, le plus souvent, il n'est guère une bénédiction d'être " un fils ou une fille de ". D'ailleurs, au regard de leur illustre géniteur, qui se soucie du sort de ces obscurs rejetons ? Afin de leur rendre justice, Frantz Vaillant nous entraine sur leurs chemins de solitude et dresse les itinéraires d'enfants pas forcément gâtés. Un magnifique et sensible tableau des moeurs françaises. Ecrivains ou artistes, Jules Verne, Guy de Maupassant, Paul Verlaine, Colette, Pablo Picasso, Max Linder, Jacques Prévert, Albert Camus, Léo Ferré et Boris Vian ont illustré deux siècles de créativité française. Des essais biographiques ont disséqué leur vie, des traités théoriques ont analysé leur art, des écrits polémiques ont débattu leur talent. Ces grands artistes ont aussi eu des enfants. Mais qui le sait ? Personne ne connaît vraiment ces êtres de chair et de sang qui ont parfois porté leur patronyme comme un fardeau. Ils se sont évanouis, comme effacés sous la gomme de l'histoire. C'est à dix de ces héritiers que Frantz Vaillant a voulu restituer une part de lumière. Dans cette formidable enquête, il dépeint le destin brisé de ces enfants malmenés par l'existence, souvent livrés à eux-mêmes, condamnés à rester éternellement dans l'ombre de leur prestigieux parent, dont il éclaire aussi la vie d'un jour nouveau. Un tableau de moeurs inédit, sensible et saisissant.

05/2023

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Théâtre

Le théâtre, c'est (dans ta) classe !

Trois auteurs, d'horizons différents, se réunissent pour se remémorer un moment clé de leur adolescence ; ils invitent le théâtre et inventent leur théâtre dans des formes originales. Un recueil de trois textes, autour de la manifestation "Le théâtre c'est (dans ta) classe" organisée par le Théâtre Amstramgram. Le théâtre naît là où il n'est pas chez lui. Imaginons la salle de classe. On écarte tables et chaises pour former un gradin improvisé. Le comédien ou la comédienne apparaît, sans décor ni artifices lumineux ou sonore, dans un rapport direct entre aire de jeu et auditoire. Parole adressée, parole d'aujourd'hui pouvant évoquer des problématiques, des paysages, des obsessions adolescentes. C'est la proximité de l'interprète et la force de la parole qui fondent l'assemblée théâtrale. A travers ce concept, le théâtre sort de ses gonds, pénètre les établissements scolaires et fiction et conversation, art et parole partagée, entrent au cœur du dispositif. Avec T'as peur ou quoi ?, Arnaud Cathrine livre un texte sobre et intime, où surgissent et se mêlent la voix intérieure de Martin, les angoisses de sa mère, et une plongée en apnée dans les rapports adolescents... Une histoire dans laquelle les chansons, et le courage des amitiés naissantes, permettent d'affronter la plus grande des peurs : celle de la cour de récré. Les Hippocampes, le texte de Fabrice Melquiot, est une sorte d'antichambre à Tarzan Boy. La chambre adolescente est le lieu du souvenir, des amours contrariées, au rythme de musiques rock. John W, la pièce de Valérie Poirier, nous transporte dans l'univers du western. Chez les Rabilloud, une famille apparemment comme les autres, les westerns on a ça dans la peau, comme d'autres ont la piraterie dans le sang. Mais la distance entre la réalité du quotidien et le monde des cow-boys n'existe plus. John W fait partie de la famille, mais il se sent en décalage. Avec ce recueil, L'Arche propose un nouveau titre en partenariat avec le Théâtre Am Stram Gram de Genève. Ces trois pièces espèrent donner de l'air au présent, par la parole vivante, parole adressée, en saillie, parole d'aujourd'hui évoquant des problématiques, des obsessions, des paysages adolescents.

09/2014

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Littérature étrangère

Intempéries

En 2020, le féminisme est Vintage ! Dix ans après L'Invitation à la valse, Olivia a divorcé, mûri, quand son chemin recroise celui de son premier amour. Cèderont-ils à leur passion commune ? Dans ce second volet des aventures d'Olivia Curtis, l'émotion, l'invitation à l'amour, les vertiges de la liberté sont toujours là, mais avec une tonalité plus grave, plus profonde. En effet, pourquoi faire tant d'histoires ? Une petite fêlure, un malentendu regrettable, oublié maintenant. Il ne faut rien exagérer. Avec une douce insistance, il répétait : - ; Nos gentils petits déjeuners, ils me manqueraient, savez-vous... Et à moi donc ! Ils étaient charmants. - ; Et nos promenades... Ah ! oui, nos promenades... elles étaient charmantes. Pourquoi pas un déjeuner, une promenade, par-ci, par-là, discrètement, quand il en aurait envie ? Tout cela était charmant. Londres, 1930. Dans le train qui la ramène chez ses parents, Olivia Curtis reconnaît immédiatement Rollo Spencer, frère de sa camarade d'enfance Marigold, mais elle hésite à lui adresser la parole. Le riche fils de Lord Spencer a épousé la brillante Nicole, elle-même s'est mariée avec Ivor puis l'a quitté en dépit de la réprobation muette des siens et vit maintenant seule à Londres dans une situation financière précaire. C'est Rollo qui fait les premiers pas, qui renoue avec entrain les liens d'autrefois - ; et Olivia se laisse reprendre par la fascination qu'exerçait naguère sur elle la famille Spencer. Alors que Rollo souhaite la revoir, alors qu'il dit l'aimer, comment pourrait-elle résister ? Elle sait bien pourtant que rien d'autre n'est possible entre eux que la clandestinité, les coups de téléphone en cachette, les chambres d'hôtels anonymes... Malgré tout ça, elle se lance. Avec lucidité mais avec aussi cet espoir fou de voir ses rêves de jeunesse se réaliser et l'amour s'offrir à elle.

10/2020

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Ethnologie

Le Rameau d'Or. Tome 2, Le Dieu qui meurt ; Adonis ; Atys et Osiris

Dieux qui meurent, dieux morts, rois divins mis à mort, réellement ou symboliquement, ces personnages apparaissent comme bien étranges. C'est à coup sûr un des grands mérites de Frazer que de les avoir désignés à notre attentin. L'idée du "dieu qui meurt", qu'il faut placer sans doute à mi-chemin du motif mythique et du concept, pose un problème que les historiens des religions et les ethnologues contemporains ont résolu, chacun pour eux pourrait-on dire, à l'intérieur de la culture et de la société qu'ils étudient, mais qui n'est pas élucidé complètement du point de vue mythologique. Le sentiment d'étrangeté du point de vue mythologique. Le sentiment d'étrangeté que suscite l'idée d'un dieu qui subit la mort, et la mort violente, s'atténue un peu lorsqu'on s'aperçoit que cette mort n'en est pas une : le dieu ressuscite, ou bien il vit pour toujours dans l'au-delà, ou bien encore au souverain mort succède immédiatement un autre souverain ("le roi est mort, vive le roi ! "), équivalent puisqu'investi du même caractère sacré. Le mythe ne connaissant pas plus la contradiction que l'inconscient - dont il émane - n'hésite pas à représenter l'inverse de la mort par la mort et à élaborer des récits où la mort violente n'intervient peut-être que pour mieux être niée. Et Frazer, sans éclaircir complètement le sens du motif du "dieu qui meurt" en a eu cependant l'intuition poétique. Ces trois volumes nous entraînent dans les royaumes africains où l'on mettait à mort le souverain sacré lorsque ses forces commençaient à décliner, et dans les cultures de l'Antiquité méditerranéenne où l'on racontait les mythes et rejouait les rites de divinités masculines - Adonis, Tammouz, Atys, Osiris -, mourant de mort violente, puis revivant pour assurer le cycle toujours renouvelé de la fertilité végétale et de la fécondité animale et humaine. Nicole Belmont / Michel Izard

06/1998

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Sociologie

Penser la métamorphoses de la politique, de la violence, de la guerre

Ce livre est un des résultats d'un vaste projet citoyen et académique mené dans le cadre d'un Programme du Collège International de Philosophie (CIPh), Exil, Création, Philosophie et Politique. Philosophie et Citoyenneté contemporaine, entre 2010 et 2016, en Europe et à ses frontières (voir site : exil-ciph.com) et des activités del Colectivo de Mujeres para la Memoria (Concepción, Chile). Une préoccupation : les métamorphoses de la politique, de la violence, de la guerre et ses incidences sur l'action et la pensée politique. Que découvrons-nous en parcourant l'exil et le des-exil ? Que peuvent nous apprendre des féministes matérialistes sur ces métamorphoses ? On verra en quoi leur théorie minoritaire est fondamentale. Nous sommes parties de quelques questions. Pourquoi des femmes battues meurent tous les jours sans soulever de réaction ? Comment un président des Etats-Unis peut-il engager la guerre d'Irak en s'appuyant sur un mensonge politique (armes de destruction massive) sans soulever le doute ? Comment la manipulation de la haine contre les étrangers qui séduit autant de politiciens transforme la politique en guerre ? Comment une ministre en charge du droit d'asile en Suisse peut déclarer " Je n'ai pas de tabou u en matière de politique des étrangers alors que des individus meurent dans les renvois forcés ? Que dit une militante du droit d'asile qui s'écrie en sortant d'un poste de police avec un requérant d'asile : "Nous sommes en guerre" ? Quoi de commun entre ces faits de violence banalisée ? Qu'est-ce que la militarisation des sociétés ? Pourquoi nous adaptons-nous si facilement à la violence guerrière ? Comment ne pas se laisser embarquer dans le climat guerrier de l'apartheid généralisé ? Le dialogue avec les féministes matérialistes - Colette Guillaumin, Nicole-Claude Mathieu, Paola Tabet - transforme leurs travaux. Le livre est un précieux manuel de travail collectif pour les mouvements sociaux et la recherche aujourd'hui.

11/2013

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Livres 0-3 ans

Art baroque, art d'enfance

L'art baroque appartient à l'enfance de Ma Mère l'Oye : il éclate et s'épanouit à Rome et en France avec la Contre-Réforme, puis se diffuse lentement en Europe et au-delà. Le croisement des contes de nourrices et des spectacles de cour qui ont enchanté Charles Perrault et Madame d'Aulnoy dans leur jeunesse préside à l'imaginaire des grands conteurs du XVIIe siècle. Mais l'esprit d'enfance, avec sa turbulence, n'est-il pas dominé en permanence par cette stravaganza mythique si bien orchestrée par Vivaldi ? Les " perles " du baroque, nous les découvrons dans les textes qui balisent l'histoire de l'enfance - Lewis Carroll, la comtesse de Ségur, Jules Verne, Collodi, André Maurois, Michel Tournier, Claude Roy -, dans les illustrations des artistes hantés par " l'ange du baroque " et par des " bons petits diables " emblématiques : Gustave Doré sans doute, mais aussi Nicole Claveloux, Jean Claverie, Frédéric Clément, Claude Lapointe, Georges Lemoine, etc. Cendrillon rejoint ici l'infante Marguerite de Velasquez, Alice, Peter Pan, Pinocchio et Babar dans une fantasia que la parade de Disneyland porte à son paroxysme. Les nouveaux héros de l'enfance, à la jonction de la culture savante et de la culture populaire, servent aussi de support aux dérisions du Postmoderne dans les romans. Enfin la volute baroque - incarnation parfaite d'une rhétorique du détail réunit dans l'édition internationale les pierres de Venise, le panache de la calligraphie arabe, l'or des Aztèques ou la vague d'Hokusai : ses arcs-en-ciel illuminent le firmament des récents Droits de l'Enfance. Un humanisme du sensible appelle ici les formes d'une nouvelle pédagogie : l'art d'enfance, culture et contre-culture, remet en cause les évidences et l'excès baroque est le gage le plus sûr des recherches d'écriture inédites. Ce livre doit beaucoup aux travaux de Philippe Ariès, Didier Anzieu, Hubert Damish, Georges Devereaux, Johannes Itten, Marc Soriano. Il lie l'étude d'un champ de la culture à l'histoire des mentalités. Il est préfacé par Marc Soriano.

12/1991