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Jardins-Fontanges

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Littérature française

Grands cris dans la nuit du couple

"... puisque tout le monde était d'accord pour reconnaître que j'étais libre, pourquoi insister ? Ou plutôt, moi, je savais pertinemment que je ne l'étais pas, et que je ne le serais jamais, quoi que je fasse, qu'ils continueraient à me bouffer, tous, tant qu'ils y étaient..." Maryse se parle, à voix basse. Certains l'envieront, car elle vit dans l'aisance, elle a un mari, des enfants, elle est privilégiée. Et pourtant elle ne sait comment accepter sa vie. Peut-être faudrait-il créer : peindre ou écrire. Ou alors le plaisir ? Elle prend des amants, discrètement, comme Antoine, son mari, a sans doute des maîtresses. Ainsi que tout un chacun, elle a ses petits fantasmes érotiques, son jardin privé. Autour d'elle, cela ne va pas mieux. Sa jeune soeur Suzanne tente de se tuer ; son amie Julia, qui mène sa barque de femme seule, prend un jeune amant, Jean-Jacques, le propre fils de Maryse. Une journaliste, Louise Khane, veut l'entraîner dans une enquête sur la condition féminine. "Travaille", lui dit-on. Mais elle sait que ce n'est pas cela qui changera fondamentalement sa vie. Un instant, elle se réfugie dans la maladie. Elle perd l'usage de ses jambes. C'est l'occasion d'une cure qui guérira son corps de sa paralysie et son esprit de son besoin de mouvement. Désormais Maryse ne pleure plus après une autre vie. Elle préfère être conforme. Du moins elle va essayer. Grands cris dans la nuit du couple est un livre heureux. L'écriture y a la respiration de la vie. Avec malice, humour, gaieté, ces pages retiennent dans leur réseau, dans leur filet, la mouvante mais profonde réalité de la vie.

02/1976

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Littérature française

Nièce

"Deux sous de complément biographique, pas plus, la quatrième de couverture exigible : L'auteur, employé de bureau inscrit au tableau d'avancement des sous-chefs de Service, a dû respecter l'obligation de réserve à laquelle il est statutairement tenu. Il a cependant cru ne pas y manquer en se proposant de raconter, sans autres précisions, la demi-heure qu'auraient pu vivre, à leur sortie du bureau le vingt-quatre juin dernier, certains collègues de sa connaissance. S'autorisant de lectures passées, il a pensé que l'observation d'un fait divers par un fonctionnaire préoccupé par ses états de service, donc fabulateur, et par des amours très au-dessus de sa condition pouvait donner lieu à des perturbations touchant à la composition, au rythme et à la langue d'un récit. - Dauvergne dixit. Dont acte. "A rencontré son sauveur. Stop. Signé : Nole" suffisait pour une nécrologie qui, de toutes les façons, serait réécrite par l'un des Parfaits du Temple. Et pourtant le printemps, le printemps usait sa chanson jusqu'à la rengaine, et l'âme avec. Mille feuilles encocardées s'apprêtaient à accueillir l'été, vitalité en gracieuses retombées, des heures échauffées emperlant images au chapelet des caresses - et l'énorme effarement des blêmes et des blets, tombée de la nuit, des paroles pâles et les pétards mouillés. Et l'intense intrépide bombance - des villes, autour : spectacle sous l'oeil noir, la tragédie toujours remise d'un porteur de lunettes pour de mirobolantes lunes. Malveillances de marbre, orbite creuse, passé le pont un jardin s'organise en allées ; des coupe-gorge suffisamment éclairés pour entretenir la peur. La colère aussi, cet autre refuge. Qu'il suffise de passer le pont". Jean-Pierre Dauphin.

02/1990

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Littérature étrangère

Une Certaine parenté

"J'ai vécu toutes les époques, les belles et les laides, les folles et les raisonnables, deux guerres mondiales... quatre chiens, trois épouses, deux châteaux, une bibliothèque fidèle et quelques amis comme vous", dit Branly au narrateur en l'entraînant vers une table de l'Automobile Club qui surplombe le jardin des Tuileries. Tout au long de cet après-midi de novembre, le vieil aristocrate évoquera l'étrange destin des Heredia. De souche française, ils ont essaimé en Amérique latine, mais une attirance obscure renvoie leurs descendants à une demeure proche d'Enghien, où les feuilles meurent au cour même de l'été. Au fil de son récit, Branly se souviendra - ou rêvera - des pans secrets de sa propre vie, renvoi opaque à d'autres vies, d'autres morts peut-être. Faut-il admettre que nous avons un fantôme à nos côtés, qui se confond avec notre être "comme la mer dans la mer" ? D'abord simple auditeur, l'auteur se trouve pris comme dans une nasse. À mesure que le comte de Branly lui livre les pans d'un récit voué au secret, il comprend qu'il en est l'ultime dépositaire, contraint par là même d'en devenir le narrateur. Une certaine parenté est l'un des romans les plus étranges de Carlos Fuentes. Au travers de dialogues apparemment banals, l'écriture glisse imperceptiblement - diaboliquement - vers sa propre subversion, chaque geste acquiert plusieurs "sens", faisant basculer la raison, la logique, les identités, déformant les rapports du temps et de l'espace. L'homme du monde a érigé la courtoisie au rang de maxime philosophique. Pourtant, sous le masque lisse, la mort rôde parmi le grouillement des fantasmes. L'invisible sous-tend chaque épisode et ronge, larvé, les apparences du quotidien. Pour dire ce fantastique, Carlos Fuentes utilise aussi l'arme visuelle, sensitive : celle de la poésie.

01/1982

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Théâtre

Le Saint de Toulouse Père Marie-Antoine. Mystère populaire en trois tableaux, un prologue et un épilogue

" En plein XIXe siècle, le P. Marie-Antoine apparut comme un moine du Moyen Age, un de ces moines à la haute vertu, au verbe puissant qui laissèrent sur le monde troublé un long sillage de lumière. Sa génération resta en arrêt devant cet étrange figure à la fois séduisante et rude, et fut profondément marquée par son passage. Il renouvela les gestes des grands apôtres. " C'est par ces mots que son biographe et contemporain, le P. Ernest-Marie de Beaulieu, commence sa sixième, courte, biographie de son aine, parue en 1946. Une image du missionnaire capucin telle qu'elle était encore véhiculée entre les deux guerres. On comprend mieux l'idée de Raymond Praviel (1875-1944), poète mystique à la fois journaliste et conférencier, comédien et romancier, qui eut son temps de célébrité, d'écrire en 1926 ce mystère, un genre très répandu au Moyen Age et éminemment populaire. Peu joué, sinon à Toulouse au Jardin Royal en mai et juin 1926, il fut publié en 1935 aux Editions Privat. La pièce est bien construite, passant tour à tour de la comédie au drame, d'un apostolat difficile mais encore bon enfant dans la banlieue toulousaine, au tragique des dernières années de la vie du Capucin, depuis l'expropriation et l'exil des religieux en 1903 jusqu'à sa mort en 1907, résistant dans son couvent solitaire et glacé. Au-delà de quelques outrances dues au genre, les situations mises en scène ont existé, les réparties sont souvent reprises mot pour mot. Il était donc intéressant, pour répondre à des interrogations légitimes, de les confronter aux sources historiques en en précisant les références. Tel est l'objet, en fin de volume, de la contribution minutieuse de Jacqueline Baylé.

10/2018

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Littérature française

Monkey's requiem

Nous sommes à Arles, le 18 mars 1888. Nous sommes à Saragosse. Nous sommes à Londres. Nous sommes en novembre 1887, à Paris. Nous sommes en Slovénie, au Maroc. Nous sommes à Valparaiso, nous sommes au nord de la Suède, en 1889, nous sommes à Porto. Nous sommes à Belleville. Nous sommes à Séville, en Irlande, dans les Balkans. Nous sommes en 2007, en 1992, en 1964, en 1940. Nous sommes partout, nous sommes tout le temps, guidés par le décortiqueur de vies qu'est Matthieu Hervé, qui prend la casquette d'un biographe marionnettiste, et fait se croiser au gré des époques et des pays, des hommes et des femmes qui s'aiment, écrivent, peignent, souffrent, fuient, trompent, se trompent, philosophent, font du cinéma, du cirque, voyagent, luttent contre la maladie, découvrent la poésie, l'architecture, l'art, la mélancolie, le tragique, le silence, espèrent, jouent, jouissent et meurent, chacun dans leur petit monde, dans leur petit espace-temps à eux, qui enfin éclosent, émergent, et surprennent comme autant de gigantesques monuments qu'on croiserait au détour d'une ruelle. Et peut-être que tous ceux-là ne forment en fait qu'une seule et même personne, pourquoi pas un jeune homme solitaire assis à la table d'un bar, qui écoute ce qui se passe autour de lui, qui murmure tout bas, et qui construit son petit théâtre personnel : coté cour et côté jardin, ses personnages alignés, entrant en scène chacun leur tour, un peu solennels, attendant que l'autre ait fini de vivre ce qu'il devait vivre ; en face, son public, les lecteurs ; dans la fosse, l'orchestre et son chef, un singe en queue-de-pie ; et puis l'écho du monde comme souffleur.

04/2017

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Littérature étrangère

Traverser l'hiver

Lorsque June débarque dans le motel de Mabel, quelque part sur la côte Atlantique des Etats-Unis, cette dernière saisit immédiatement la fragilité de la situation. June semble trop jeune pour être mère, son compagnon affiche un comportement hostile et, quand il disparaît au bout de quelques jours, laissant June et son bébé Luke sans la moindre ressource, Mabel décide de leur venir en aide. Elle-même est veuve, et toujours en butte à un deuil qui ne veut pas passer. Lorsque l'hiver arrive, elle doit faire appel à son amie Iris, car les bungalows de son motel ne possèdent pas de chauffage. June et Luke sont alors relogés dans un pavillon au fond du jardin d'Iris, à la seule condition de ne pas rompre l'isolement absolu dans lequel vit cette dernière. June ne sait donc presque rien de la mort violente de son mari Matthew, ni de la rupture avec sa fille Claire, devenue photographe, et ne peut pas encore comprendre la décision d'Iris de passer sa vie retirée de la société. Mais elle sera guidée par Duncan, l'avocat et homme de confiance de sa bienfaitrice, et Oldman, un ancien reporter-photo dont le visage a été déchiqueté par un singe, qui se prend d'affection pour elle et son bébé. Quand Claire revient dans sa ville natale, après de longues années d'absence, accompagnée de Sam - une gueule cassée de la guerre de Vietnam - la vie de June prend une nouvelle tournure. Des destins entrecroisés de personnages cabossés, abandonnés, en deuil ou en colère : rares sont les écrivains capables de dire avec autant de délicatesse que Melanie Wallace la solitude des êtres humains malmenés par la vie.

02/2017

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Romans historiques

Raison souveraine

1615. Anne d'Autriche, infante d'Espagne, quitte son pays natal pour lier son destin à celui de Louis XIII. Ses espoirs seront vite anéantis : tenue à l'écart des affaires de l'Etat par son époux et sa belle-mère, tous deux jaloux de leurs prérogatives, elle découvre par ailleurs le peu d'attirance du roi pour le beau sexe. Sa vie devient un enfer. Une entrevue galante, à la nuit tombée, avec le séduisant duc de Buckingham fait scandale dans les cours européennes et déchaîne la fureur d'un souverain humilié. Le cardinal de Richelieu, qui gouverne la France d'une poigne de fer, espionne désormais la reine sans relâche, alors que la duchesse de Chevreuse multiplie les intrigues autour d'elle, provoquant de graves crises qui ébranlent le trône. Parvenir à embrasser les intérêts de la France et se sentir enfin reine, tel sera l'enjeu douloureux d'Anne d'Autriche jusqu'à la naissance de son fils, le futur Roi-Soleil. Du jardin d'Amiens à la conjuration de Chalais, du siège de La Rochelle à la journée des Dupes, Karin Hann met en scène les années tourmentées du règne de Louis XIII, où les ambitions s'affrontent tandis que la famille royale se déchire. Dans ce chaos à la fois intime et politique dominé par les passions, la raison saura-t-elle être souveraine ? Karin Hann, doctorante en lettres, est membre du Grand Prix du roman historique et l'auteur des romans historiques Althéa ou la Colère d'un roi (Robert Laffont, 2010), Les Lys pourpres (2012) et Les Venins de la Cour (2013) aux Editions du Rocher. Elle est aussi membre du jury du prix Marcel Pagnol et auteur de Marcel Pagnol, Un autre regard (2014) aux Editions du Rocher.

03/2015

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Littérature française

Les petits personnages

Les petits personnages, figures quasi anonymes, qui donnent vie à ce recueil sont ceux que l'on voit dans un tableau dont l'objet principal est un paysage. Marie Sizun décide de leur insuffler un nouveau souffle de vie, leur inventant à chacun une histoire, des sentiments, des regrets ou des espoirs, bref, d'en faire les personnages principaux de ces trente-trois nouvelles. Les petits personnages qui donnent vie à ce recueil de nouvelles (ou de courts textes) sont ceux que l'on voit, minuscules, secondaires, presque inutiles, dans un tableau dont l'objet principal est un paysage. Figures quasi anonymes dont la présence ne se justifie que par le désir du peintre de donner vie à un décor figé ou d'exprimer le contraste entre leur petitesse et la vastitude du lieu où ils se trouvent. Marie Sizun décide de leur insuffler un nouveau souffle de vie, leur inventant à chacun une histoire, des sentiments, des regrets ou des espoirs, bref, d'en faire les personnages principaux de ces trente-trois nouvelles qui déclinent tout l'univers romanesque de l'auteur. Une femme qui se hâte sur une plage, un enfant solitaire qui joue dans un jardin, un couple au bord de la rupture, des amoureux, une adolescente qui rêve de liberté, tous ces petits personnages s'échappent de la toile pour aller vers leur destin. Le choix des peintures est très large mais reflète au plus juste la sensibilité de Marie Sizun. Des Très riches heures du Duc de Berry à Moser ou Ensor, de Fragonard à Van Gogh, de Vallotton à Monet, Marquet ou Turner, elle réussit chaque fois à trouver le ton juste et la parfaite adéquation entre ce que l'on voit et ce que l'on entend. Racontant la peinture, ou plutôt la prolongeant en imagination, elle nous donne à la voir autrement.

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Littérature française

Oeuvres complètes 1971-1974

Il est des écrivains qui, longtemps après leur disparition, continuent d'habiter l'humanité. Des écrivains que l'on ne se lasse pas de relire car chaque plongée dans leur oeuvre est une nouvelle découverte, un nouvel enchantement Pour Yves Navarre (1940-1994), la littérature était émotion. Emotion et partage. Nulle sensiblerie, ici, les émotions d'Yves Navarre sont parfois brutales et même crues, quand il s'agit de l'intime. Aucune volonté de provocation gratuite cependant Mais celle, toujours, d'être au plus près de l'humain, de la vérité de l'humain, quitte à déranger ceux qui se taisent et veulent faire taire. Yves Navarre est passé comme un météorite dans le ciel littéraire français. Il a connu le succès avec Les Loukoums (que l'on retrouvera dans le présent volume) et la consécration, avec Le Jardin d'acclimatation, Prix Goncourt en 1980. Il a été courtisé, choyé par certains critiques, vilipendé par d'autres. Il a côtoyé les puissants de son temps et a participé à l'évolution des moeurs. Puis il a connu l'échec, l'indifférence et même l'oubli. Pourtant, beaucoup de ceux qui l'ont approché, même comme simples lecteurs, se sont brûlés à lui, à ses mots, à la forme de sa personnalité et de son écriture. Nombre d'entre eux gardent un souvenir ému de leur lecture, qui du Coeur qui cogne, qui du Petit Galopin de nos corps, qui de Ce sont amis que vent emporte... Avec le premier volume de ses Oeuvres complètes, nous vous proposons de partir à la redécouverte de cet auteur hors du commun, tour à tour romancier, dramaturge ou poète, ivre de mots toujours, et fou de cette littérature à qui, le temps d'une vie à écrire, il a administré un véritable électrochoc.

11/2018

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Sciences de la vie

Aventure en microscopie

72Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } L'organisation du vivant et de la matière en général révèle des écarts considérables depuis le "petit" jusqu'à " l'infiniment petit ", le livre permet de se repérer à ces différentes échelles. Dans le monde qui nous entoure, nous sommes en permanence confrontés à la notion d'échelle et souvent désorientés par les valeurs extrêmes. Cela vaut pour les distances dans l'univers et aussi pour l'organisation microscopique des êtres vivants et des objets de notre environnement. Loupes et microscopes sont indispensables pour accéder à ce monde et les microscopes électroniques apportent beaucoup d'informations sur la structure fine de la matière. Ce parcours microscopique se déroule à travers l'aventure vécue sous forme de bande dessinée par deux adolescents qui téléchargent une application sur leur smartphone et découvrent qu'en photographiant un objet ils en obtiennent une image agrandie. Ils vont prospecter leur environnement à la maison, puis dans le jardin, scannant tout ce qu'ils rencontrent. Cet ouvrage réunit de nombreuses images réalisées au Centre de Microscopie Electronique Stéphanois (CMES) de l'UJM et met en valeur les travaux de recherche de plusieurs laboratoires de l'UJM, en médecine, biologie, géologie et sciences des matériaux. Pour mieux appréhender les différents grandissements des objets observés, le diamètre d'un cheveu est utilisé comme étalon sur chaque image.

02/2023

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Imagiers, premiers dictionnair

A la maison

Cheminer à travers la maison, ou l'appartement, de pièce en pièce, photo après photo, pour découvrir le premier environnement dans lequel évolue l'enfant. Une collection à travers laquelle documentaire rime avec photographie pour les petits Cette collection a pour visée de mettre en mots les éléments du quotidien de l'enfant, de le faire voyager dans des univers qui lui sont familiers et de créer un récit, par effet miroir, au fil des images. L'imagerie photographique, par son réalisme, est le moyen idéal pour les petits dès 2 ans d'observer ce qui les entoure, pour décrire et mieux comprendre leur environnement. La maison sous toutes ses coutures Dans cet album de 24 pages, l'enfant parcourt les pièces qui font de la maison, ou de l'appartement, son cocon. Il voyage de la porte d'entrée vers la cuisine, la salle à manger, le salon, l'escalier, la chambre des parents, la chambre des enfants, la salle de bains et le jardin. Dans chaque image, il retrouve les objets qu'il connaît bien : la boîte aux lettres, le pot, la chaise haute, le canapé... et en découvre d'autres qu'il apprend à nommer. Une collaboration avec une artiste photographe dédiée au monde de l'enfance Caroline Fabre, diplômée de l'Ecole supérieure nationale de la photographie d'Arles, se spécialise dans l'univers des tout-petits. Avec spontanéité et tendresse, elle capture leurs premières découvertes, leurs instants de joie, leurs humeurs... en mettant la rencontre et l'échange avec ses sujets au coeur de son approche. Un objet à la fabrication en parfaite adéquation avec son public Le livre est composé de 24 pages vernies. Son format est petit, pratique pour être transporté et agrippé par les petites mains. Sa maquette est aérée, avec des photographies lisibles à la portée des tout-petits.

03/2023

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Musiques du monde

Ekambi Brillant

Partant du postulat selon lequel les grands Hommes doivent vivre leur biographie et non l'avoir à titre posthume, Dr Mondo prend durablement racine dans le quotidien d'Ekambi Brillant qui accepte de se livre, sans idéologie ni langue de bois, grâce à la relation de confiance qui s'installe au fur et à mesure des séances de travail. Avec cet ouvrage, la musique ne sera plus le résultat d'une juxtaposition de notes et de paroles. Les artistes y puiseront des sources d'inspiration pour se surpasser. Quant à eux, les gouvernements, les organismes internationaux, les partenaires au développement, les entreprises, les décideurs, les citoyens, bref les mécène de toute nature y trouveront des raisons pour faire perdurer la création intellectuelle locale. Cette biographie réflexive démontre avec bienveillance que l'Afrique regorge de talents au-delà de ce que le bon sens pourrait imaginer. l'auteur passe le destin d'Ekambi Brillant à travers des grilles d'analyse stratégique de son jardin secret, de sa profession, son rayonnement et de sa discographie, pour tirer la sonnette d'alarme pour une prise de conscience collective. s'inscrivant dans le cortège des plans d'émergence des pays africains, il s'agit de la valorisation des Africains qui ont véritablement marqué leur époque sur les aspects social, économique, culturel, technologique, réglementaire, environnemental, démographique ou politique. L'approche scientifique adoptée par l'auteur pour produire ce récit de vie se montre d'autant plus pertinente que, avec cet essai, la culture est dorénavant perçue comme un méta problème, c'est à dire un problème qu'on ne peut plus aborder sur un seul et unique angle. Dès lors, la création immatérielle cesse d'être uniquement une affaire privée, pour devenir aussi une grande cause nationale propice à faire entrer des citoyens méritants dans le panthéon des trésors de l'UNESCO, entre autres.

04/2021

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Fleurs de jardins

Guide pratique des plantes mellifères. Les connaître et les valoriser pour mieux attirer et protéger les abeilles

Cet ouvrage avec plus de 180 plantes mellifères qui fournissent à l'abeille pollen et nectar est destiné à aider les apiculteurs - et amoureux des abeilles - à identifier ces plantes facilement. Les informations fournies, illustrées par nombreuses photos (plus de 400), permettent d'identifier facilement la plante. Des détails tels que sa saison de floraison, la nourriture qu'elle donne à l'abeille c'est-à-dire si elle offre nectar ou pollen ou miellat, etc. complètent ce précieux guide des plantes apicoles. L'apiculteur, connaissant la flore mellifère qui entoure son rucher dans un large rayon, peut effectuer des démarches pour le développement des plantes les plus appropriées afin d'attirer et protéger les abeilles, et aider à la production de produits apicoles. Au sommaire - Le nectar - Le miellat - Les produits de la ruche - Les éléments pour reconnaître et classer les plantes - Les types de sols - Techniques de multiplication des plantes - Conseils généraux sur la plantation et l'entretien des plantes - Comment les abeilles sont-elles attirées par les plantes ? - Comment aider les abeilles en voie de disparition - Les plantes mellifères à planter sur son votre jardin ou balcon pour sauver les abeilles - Catalogue des plantes apicoles - Tableau récapitulatif avec la saison de floraison de chaque plante. - Tableau des couleurs des pollens - Glossaire Dans le catalogue des plantes, pour chacune d'elles, vous trouverez une fiche descriptive ainsi organisée : Classification - Classe - Order - Famille - Genre Description botanique - Tronc - Fleurs - Type de feuillage - Fruits Eléments apicoles - Qualité pour le nectar - Qualité pour le pollen - Période de floraison - Durée de floraison - Avantages pour les abeilles - Couleur du pollen Générales - Zones où la plante croît - Propagation des plantes - Des terrains qui poussent - Utilisations - Remarques et conseils

04/2023

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Critique littéraire

Le nibbio ou La médiation des imaginaires

Le nibbio est le petit faucon ou aigle qui, d'après une tradition souvent reprise, se serait posé sur la bouche du petit Léonard de Vinci dans son berceau installé dans le jardin et, des plumes de sa queue, lui aurait entrouvert la bouche. Ce récit aurait si fort frappé l'imagination du grand peintre et savant que par la suite il aurait inconsciemment cédé dans son oeuvre de créateur formel et d'inventeur "scientifique" à l'obsession que représentait pour lui l'image de l'oiseau de proie : d'après Freud, notamment, on retrouverait dans la plupart des grandes toiles de Vinci, camouflée par les plis des vêtements des personnages ou inscrite dans le paysage, la mystérieuse figure. A partir d'une telle connection qui sait joindre les impondérables, Salah Stétié, établit sa propre toile d'araignée afin d'imaginer, à travers les siècles et les cultures, depuis les premiers textes sacrés jusqu'à la fusée Ariane, les liens qui se sont tissés entre la religion, la poésie, la philosophie, l'art et la science pour parvenir à formuler l'espace. Cette même démarche de pensée, mêlant l'intuition la plus aiguë à l'érudition la plus vaste, se retrouve dans l'ensemble des essais - sur la notion de "gouffre", sur les rapports entre la langue orale et la langue écrite, sur l'identité poétique dans son conflit avec l'Histoire, sur la spécificité de chaque langue, etc. - où l'on voit se répondre, d'un millénaire à l'autre et d'un continent à l'autre, véritable "médiation des imaginaires" qui montre à l'évidence la plénitude et la complétude des hommes, de grands thèmes et de grands témoins.

03/1993

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Romans policiers

Les enquêtes de Julie Tome 2 : Le karma carnassier

Une nouvelle série française et inédite de cosy mystery ! Avec ses petits commerces et ses effluves de lavande, Beldoc semble être le plus paisible des villages provençaux. On ne peut malheureusement pas en dire autant de la pâtisserie de Julie Cavallo : si la boutique a récemment été le théâtre d'une mort brutale, c'est maintenant Eric, le sous-chef, qui a des ennuis. En effet, son père, ex-détenu au passé violent et alcoolique, a été assassiné dans le jardin de la maison familiale peu après sa libération. Vu les antécédents de Brice Dol, les suspects ne manquent pas, mais c'est tout de même son fils qui paraît retenir l'attention des enquêteurs. Julie s'était promis de rester en retrait... cependant, sa curiosité conscience professionnelle lui dicte tout autre chose. Entourée de sa soeur, de sa grand-mère fantasque et de son toutou peinard, la pâtissière est prête à relever le défi ! Et, si elle peut murmurer à l'oreille d'un gendarme ou donner un petit coup de fouet au karma d'Eric, pourquoi s'en priver ? A propos de l'autrice ANA T. DREW est l'esprit tordu qui se cache derrière la récente vague de meurtres survenus dans la petite ville de Beldoc. Lorsqu'elle n'est pas en train d'écrire, vous la trouverez peut-être en train de concocter des cookies - c'est d'ailleurs durant un atelier de pâtisserie qu'est né le personnage des Enquêtes de Julie. Elle vit à Paris, mais son coeur est en Provence. "Des personnages amusants et des rebondissements inattendus... Délicieux ! " Manhattan Book Review "Léger et drôle, avec une galerie de personnages hauts en couleur ! " Kirkus Reviews

05/2022

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Poésie

Aux Aresquiers

Les 34 poèmes des Aresquiers nous parviennent comme une lettre effilochée dans le vent. Un murmure fragmentaire, roulé dans le ressac ; les derniers mots adressés à la mère défunte et tout ce qui s'efface, sauf la mémoire. Tout ce qui s'accepte aussi, malgré l'espace vide de la perte, face au soir, aux vagues lancinantes : "tu ne reviendras pas" . La maison, le jardin, le ponton, la mer, le phare, quelques éclats suspendus et indéfinis dans le soir, on n'en saura pas plus, le lieu préserve non pas son secret mais son intimité. Que reste-t-il ? Ce qu'on lit, ces infimes décalages, ces répétitions, ces approches délicates, douces et prudentes, comme pour ne rien froisser, ne rien abîmer de soi ou du souvenir. Ne rien dissiper, ne pas faire fuir les fantômes. Eric Sautou adresse aux absents une mélopée fragmentée, à bas bruit, seule recouverte par les ombres, qui visse lentement le coeur. On touche là à "l'autre lieu de la mer" , où il serait possible de se rejoindre, faire la jonction entre les vivants et les morts. Ces poèmes semblent écrits dans un espace en retrait du monde, entre rêve et réalité, dans une veille, une semi-hypnose, dans une absence face à l'absence. Comme si en s'effaçant on pouvait retrouver les disparus, et, puisant la mort engloutie dans la mer, tendant la main vers son rivage inaccessible, on parvenait à transformer la douleur en tendresse. Aux Aresquiers referme le cycle entamé en 2016 avec Une infinie précaution, autour du deuil et de la figure maternelle, et conduit jusqu'au silence la bouleversante sensation déjà présente dans La Véranda (Unes, 2018), que, d'un poème à l'autre - ces "choses de l'air" - ce sont bien les vivants qui hantent les morts.

01/2022

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Littérature française

Zoographie

"A dix ans, j'adorais Lola. Jabot neigeux, crête rouge sang, yeux perçants, pattes de dinosaure, elle paradait dans notre jardin suburbain, picorant dru, codéquant haut. Quand, au goûter, elle sautait sur mes genoux, je caressais son plumage doux, massais sous ses ailes tièdes son petit corps frémissant... Nous flirtions... Lola, comment aurai-je pu imaginer la suite ? " Ce roman est une autobiographie pas comme les autres, une zoographie. L'histoire haletante, haute en couleur, parfois comique, de l'auteur racontée à travers ses aventures avec les animaux qui croisent sa route. Poules, coqs, fourmis, araignées, chats, merles, truites, cochons, chevaux, agneaux, brebis, et même escargots, ils sont nombreux, car le héros de ce récit a d'abord été un garçon de la campagne découvrant la sexualité et la mort les voyant vivre, avant de devenir un grand reporter passionné par la zoothérapie, l'intelligence animale, le végétarisme de Voltaire, l'animalisme de Michelet, et les histoires extraordinaires d'animaux... Mais cette zoographie, qui témoigne de l'omniprésence et de l'importance des non-humains dans nos vies humaines, mais aussi des virus que nous partageons, des extinctions que nous provoquons, appelle à une prise de conscience face au sort tragique réservé aux autres espèces, elle se teinte bientôt d'un sentiment d'effroi, et se transforme presque malgré elle en requiem... Responsable du service culture de Libération, rédacteur en chef d'Actuel puis cofondateur du Monde Magazine, Frédéric Joignot a été grand reporter et a créé plusieurs journaux et revues. Témoin de notre époque, il est l'auteur de romans et d'essais remarqués, dont Avatars (Flammarion), Gang Bang (Seuil), Maladie d'Amour (Nova Editions) et L'Art de la ruse (Tohu Bohu)...

02/2024

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Littérature française

L envers de l histoire contemporaine. La comedie humaine

" En 1836, par une belle soirée du mois de septembre, un homme d'environ trente ans restait appuyé au parapet de ce quai d'où l'on peut voir à la fois la Seine en amont de- puis le Jardin des Plantes jusqu'à Notre-Dame, et en aval la vaste perspective de la rivière jusqu'au Louvre. Il n'existe pas deux semblables points de vue dans la capitale des idées. On se trouve comme à la poupe de ce vaisseau devenu gigantesque. On y rêve Paris depuis les Romains jusqu'aux Francs, depuis les Normands jusqu'aux Bourguignons, le Moyen-Age, les Valois, Henri IV et Louis XIV, Napoléon et Louis-Philippe. De là, toutes ces dominations offrent quelques vestiges ou des monuments qui les rappellent au souvenir. Sainte-Geneviève couvre de sa coupole le quartier latin. Derrière vous, s'élève le magnifique chevet de la cathédrale. L'Hôtel-de-Ville vous parle de toutes les révolutions, et l'Hôtel-Dieu de toutes les misères de Paris. Quand vous avez entrevu les splendeurs du Louvre, en faisant deux pas vous pouvez voir les haillons de cet ignoble pan de mai- sons situées entre le quai de la Tournelle et l'Hôtel-Dieu, que les modernes échevins s'occupent en ce moment de faire disparaître. En 1835, ce tableau merveilleux avait un enseignement de plus : entre le Parisien appuyé au parapet et la cathédrale, le Terrain, tel est le vieux nom de ce lieu désert, était encore jonché des ruines de l'archevêché. Lorsque l'on contemple de là tant d'aspects inspirateurs, lorsque l'âme embrasse le passé comme le présent de la ville de Paris, la Religion semble logée là comme pour étendre ses deux mains sur les douleurs de l'une et l'autre rive, aller du faubourg Saint- Antoine au faubourg Saint-Marceau... . ".

02/2023

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Sociologie

Rebelle, toujours. De la rue Mouffetard au DAL et à Droits Devant !!

Il est des rencontres fortement improbables qui défient la nonne et le bien-penser. Celle que je vais tenter de conter en fait partie. Elle prit sa source dans les profondeurs insondables du hasard, traversa des contrées sauvages et s'installa dans la longue durée alors qu'à l'évidence, elle n'eut jamais dû franchir le cap de l'éphémère. Mon père et ma mère en sont les acteurs. Leur rencontre généra des sentiments multiples et contraires. La douleur côtoya l'humour, la misère ouvrit des parenthèses à la joie de vivre, la sagesse tutoya la subversion, l'amour, inexorablement, céda sa place à la haine. Pourquoi avoir attendu la venue du crépuscule pour évoquer l'histoire douce-amère de ces parents terribles, qui m'élevèrent dans le tumulte et l'incertain, qui abrégèrent les rêves et le souffle de l'enfance ? Après ces milliers de lignes écrites depuis ma prime jeunesse, ces poèmes et chansons composés sur un banc de jardin public, sur un bar de bistro, sur une table de gargote, sur un bureau, chez moi, de la fin du jour au début de l'aube. Après ces centaines de tracts rédigés, consciencieusement ou hâtivement, cette agit'prop' effrénée, acharnée, tentant de rendre lisible et visible au plus grand nombre la teneur de nos combats. Après avoir compris et décidé qu'écrire m'est indispensable, voire vital, pour que ne s'échappent de ma mémoire une idée, un oxymore ou une métaphore ; pour que puisse se pérenniser et se transmette à ceux qui le voudront le fil de ma pensée... Il m'importait de rassembler dans ce livre ce que furent tout à la fois l'ode et l'élégie, le clair et l'obscur d'une vie.

05/2020

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Contes et nouvelles

Chère époque

"Ma toute petite, Je t'écris ce soir comme on se penche sur une plante qu'on n'avait pas vu pousser dans un coin du jardin où on ne se rend jamais. Comme on découvre un bijou oublié. Pour te dire que l'orage est passé, et que tu peux sortir maintenant. [...]" C'est ainsi que débute la "Lettre à la fragilité" de Sarah Roubato. Ecrire des lettres est la belle manière, choisie par l'auteure, pour interroger le monde, nous faire partager des questionnements et mettre en mots les nôtres. Si les destinataires ne peuvent pas y répondre, chaque lecteur, lui, peut le faire, car ces lettres ressemblent à celles qu'on pourrait adresser à un véritable ami, celui avec qui on peut tout partager, ses colères, ses doutes, ses amours, ses pleurs, ses craintes, ses failles. Ces 4 lettres en inaugurent d'autres à venir dans de prochains Cahiers. Ces lettres, adressées à des destinataires qui ne peuvent pas répondre, sont des prétextes pour aborder des sujets qui traversent notre époque. Un exercice que Sarah Roubato a initié dans son premier livre "Lettres à ma génération" publié chez Michel Lafon en 2016, suite à une lettre publiée sur Mediapart qui a eu beaucoup d'écho, puis dans la lettre à un ado, "Trouve le verbe de ta vie", publiée chez La Nage de l'Ourse. Ce texte a remporté le grand prix Clap de Diamant 2018 grâce à des élèves de l'île de la Réunion, et mène une belle vie en s'intégrant à des programmes scolaires et des formations. Les lettres de Sarah Roubato s'adressent à tous. Elles croisent les interrogations de toutes les générations, et ouvrent des portes vers le débat.

03/2021

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Mondes fantastiques

Gallant

Toute chose projette une ombre, même notre monde... TToute petite, Olivia Prior a été déposée sur les marches de l'orphelinat où elle vit désormais. Incapable de parler, elle n'en sait pas moins se faire respecter des autres pensionnaires. De sa mère, il ne lui reste plus qu'un journal intime relié de cuir, plein de dessins étranges et marqué par la folie, dont les derniers mots sont : " Tu seras à l'abri tant que tu ne t'approcheras pas de Gallant. " Mais la jeune fille ne rêve que d'une chose : avoir, un jour, une famille. Alors, quand elle apprend que son oncle l'a enfin retrouvée et l'invite à venir vivre dans le domaine familial de Gallant, Olivia n'hésite pas une seule seconde. Sur place, elle ne trouve que deux domestiques et un cousin, Matthew - qui, de toute évidence, ne veut pas d'elle. Elle découvre surtout que son oncle est mort et enterré depuis plusieurs mois déjà... Elle remarque enfin que tous les habitants du manoir semblent éviter comme la peste le mur qui s'élève derrière la propriété, au milieu d'une nature luxuriante. Quel mal se dresse là, au fond de ce jardin niché au bout du monde ? Qu'est-il vraiment arrivé à la mère d'Olivia, toutes ces années plus tôt ? Après avoir scénarisé et co-produit pour Netflix la série First Kill, inspirée d'une de ses nouvelles, l'autrice prodige V. E. Schwab met sa plume fascinante et son talent inimitable de l'intrigue au service d'un conte gothique à la fois glaçant et suprêmement émouvant. Les lecteurs de Neil Gaiman se plongeront avec délices dans cet ouvrage tissé d'ombre et de mystères, le nouveau petit miracle de l'autrice de La Vie invisible d'Addie Larue.

03/2022

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Littérature française

Les neuf consciences de Malfini

Un Malfini, grand rapace assuré de sa magnificence, découvre un jour l'existence des colibris, surtout du plus extraordinaire de ces minuscules oiseaux, qui vient s'échouer sur son aire. Il n'avait jusqu'alors jamais prêté attention à de pareilles insignifiances. Ni pris la mesure d'une si profonde altérité. Sidéré par la découverte de cette petite créature, le terrible prédateur va se retrouver en dérive dans l'incompréhension, le mépris, la haine, le doute puis l'admiration souffrante. L'infime colibri affrontera seul une menace écologique, colossale et incompréhensible, tandis que le grand rapace va s'interroger sur la différence, le territoire, la culture, le langage, le rapport au monde, explorer la nature exacte de la puissance, de la grâce ou de la beauté. Puis, dans une exaltation de tous ses sens, développés comme des consciences, ce maître des vents va remettre en question son existence elle-même, jusqu'à engager sa puissance au service de l'insignifiante créature et affronter à ses côtés le lent désastre qui se profile... Longtemps plus tard, désireux de laisser témoignage de cette bouleversante aventure, le grand rapace se posera au lendemain d'un cyclone dans le jardin de Patrick Chamoiseau pour tout lui raconter, offrant ainsi à l'écrivain - Marqueur de paroles, Guerrier de l'imaginaire - l'occasion d'une récitation sur l'événement impensable du vivant et sur la place que devrait y occuper une idée de l'humain. Dans ce qui relève à la fois de la chronique ethnologique, de la méditation de philosophe, de la fable, du conte, de la légende, de la saga ou d'un simple roman initiatique nourri des merveilles maintenant autorisées par la littérature, c'est une poétique du vivant, pleine de tendresse, d'amour, d'humour, qui s'empare de la conscience écologique... P.C.

04/2009

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Ethnologie et anthropologie

Que jamais le temps ne se brise. Voyage au mont de la fleur, Huashan (Shaanxi, Chine)

Voici le récit d'un pèlerinage au Mont de la Fleur, Huashan, le pic sacré de l'Ouest, en Chine, qui doit s'accomplir la nuit : la montée inéluctable, dangereuse, effrayante dans l'obscurité, permet d'atteindre le sommet pour y assister au lever du soleil. L'épuisement des corps, l'abandon progressif du réel diurne au pouvoir de la nuit, les paysages et les êtres qui la peuplent, ouvrent aux sens qui s'altèrent un monde prodigieux de visions et de réminiscences. Le corps se fait montagne cosmique. Ce périple joue le passage de la nuit au jour et la traversée permet d'arriver à " la perfection de son vrai moi ". Sous l'écriture sage de l'érudition se dessine ici le coeur d'une initiation, bouleversement qui a permis à l'auteure de revêtir le manteau de brocart des initiés. Tout au long de son cheminement, elle offre un jardin de citations poétiques et un ensemble foisonnant de préceptes, facéties, récits, mythes, recettes, médecines, etc. Pendant la montée, le lecteur ébahi se régalera du Dragon flambeau, de la Femme ténèbres, des démons et des fantômes, des ronflements de tigres et des berceuses, des odeurs de soupes et de simples ; il apprendra les nuits sans sommeil, comment repousser les rêves et ce qui fait de l'espace d'encre noire un simulacre de jour, propice à la méditation. La dynamique nocturne, créatrice de métamorphoses, est soutenue par des illustrations peignant le mystère et la beauté de la Chine ancienne. On se laisse porter par " le voyage comme un nuage ", yunyou, et par la superbe écriture du livre, d'un extrême intérêt tant pour les sinologues que pour les curieux d'autres mondes.

06/2023

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Animaux sauvages

Animaux superbavards

Sais-tu que les abeilles montrent le chemin d'un point d'eau en dansant dans la ruche ? Que les lycaons votent en éternuant, avant de chasser dans la savane ? Tout comme les humains, les autres animaux communiquent. Ce livre truffé d'exemples scrute la communication d'animaux issus de milieux naturels variés. Le texte est très accessible et richement documenté, écrit par un duo d'éthologues (spécialistes du comportement animal), Agatha Liévin-Bazin et Charlotte Duranton, et sublimé par les somptueuses illustrations réalistes de Nicolas Galkowski. Message reçu 5 sur 5 ! Une communication sensorielle riche Cet ouvrage explique aux enfants comment les animaux communiquent grâce à leurs sens, comment ils s'adaptent à leur milieu (dans le noir, sous l'eau, à distance, dans un environnement perturbé par l'humain, par exemple), quels types d'information ils échangent... Selon les espèces, la communication passe aussi par des moyens que les humains ne peuvent pas percevoir : infrasons et ultrasons, rayons ultraviolets et même par de l'électricité ! Des espèces différentes communiquent même entre elles pour s'entraider ! En Inde, des cerfs, au sol, et des singes dans les arbres, s'alertent mutuellement de la présence de prédateurs. D'autres animaux peuvent aussi "tromper" des congénères en propageant de fausses informations pour obtenir de la nourriture... Une invitation à l'observation Au début de l'ouvrage, deux personnages enfants présentent au jeune lecteur comme les humains communiquent. Ils guident ensuite le lecteur dans sa balade à travers les différents milieux naturels traversés dans l'ouvrage. De nombreux exemples portent sur des animaux que l'enfant croise au quotidien : de compagnie, insectes du jardin, pigeons urbains... et peut observer autour de lui !

06/2024

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Architecture

Musée Yves Saint Laurent Marrakech

Conçu comme un journal, cet ouvrage retrace les 1423 jours qu'ont nécessité la commande, puis la conception, la construction et enfin l'inauguration de ce musée prisé tant par les amateurs de mode que d'architecture. Depuis le premier appel téléphonique de Pierre Bergé pour proposer à l'agence franco-marocaine Studio KO de réaliser le musée jusqu'à l'inauguration en 2017, un mois après le décès de son commanditaire, cet ouvrage raconte et illustre avec une rare originalité l'ensemble du processus qui donnera vie au sublime bâtiment. - Etabli à Paris et à Marrakech et fondé en 2000 par Karl Fournier et Olivier Marty, Studio KO est l'une des agences d'architecture et de décoration d'intérieur les plus prisées du moment. Renommé pour son esthétique minimaliste et l'attention qu'il prête à l'artisanat et aux savoir-faire locaux, le duo réalise des projets résidentiels et publics contemporains dans le monde entier. Le récit de la création d'un musée très vite devenu une destination incontournable qui célèbre l'architecture, le design et la mode à travers l'oeuvre d'un des plus grands couturiers de notre temps - Un document passionnant sur les coulisses du processus créatif du Studio KO, de la première esquisse au choix des briques les plus adaptées pour fabriquer le motif en dentelle de la façade en passant par la forme des sièges de l'auditorium - Largement illustré de croquis, dessins techniques, clichés de réunions avec les clients, le directeur du musée et les nombreux collaborateurs, ainsi que des photographies du jardin et des magnifiques collections du musée - L'histoire de la relation unique entre les architectes et leur client, ingrédient indispensable à la construction de tout bâtiment extraordinaire.

12/2021

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Littérature française

Concertina

Exercices de mémoire, exercices d'amour pour des cours patients, en marge du temps. Des enfants s'inventent une cité de sucre dans un cimetière, un laveur de vitre funambule attend l'orage, un éboueur, depuis son beau navire, s'imagine une idylle africaine ; dans un jardin ouvrier, les cendres d'une lettre brûlée se mêlent aux fleurs d'un cerisier, les passagers d'un bus se croisent et s'accompagnent dans leur solitude, les murs d'une prison, d'un hôpital appellent la magie de la neige ou des fleurs des champs. Il y a aussi des escargots, des abeilles, des colombes, messagers de la vie d'avant. Une montre à gousset, un violon, un parfum s'abîment un jour pour délivrer un secret. Une certaine mélancolie accompagne ces héros malgré eux comme une façon d'être au monde sans vouloir renoncer à leur chagrin parce qu'il parle encore du bonheur perdu. A travers cette vingtaine de fictions courtes, l'esprit d'enfance se décline contre le souffle de la mort, des vies fragiles aux horizons tissés de fils de soie ou de fils barbelés, une " concertina " enroulée dans une belle écriture, rapide et précise, traversée par des éclairs de poésie. Ces nouvelles valent par la sensibilité fine qui s'y manifeste à l'égard des plus démunis, des êtres qui vivent dans le silence, auxquels un langage est prêté, sans pathos ni fioritures, par un auteur subtil qui maîtrise ses effets en préservant toujours un halo de mystère. Distillée par petites touches, des petits bouts de phrases au ton toujours juste, l'émotion dévoile un regard délicat qui fait vivre le moindre geste dans toutes ses répercussions affectives et permet à chacun de trouver soudain sa lumière.

10/2006

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Contes et nouvelles

Recueil de tracts. 69 histoires cataphiles

Hé ! Quelqu'un a laissé un papier par terre ! C'est un tract, me répondit mon guide, qui m'emmenait pour la première fois dans les "catacombes" de Paris. Je découvris une feuille de papier ramollie par l'humidité ambiante, comportant un dessin. D'autres comportaient des histoires, chacun dessinait ou écrivait ce qu'il voulait, sans norme ni contrainte. C'était cela, un tract. Je m'y suis mis aussi, découvrant le plaisir de se laisser aller à écrire ce qui me passait par la tête. C'était ma première descente. La première d'une longue série d'explorations d'anciennes carrières souterraines, à Paris, en banlieue, en province. Calcaire, gypse, craie : chaque roche offre des sensations différentes, de l'ambiance chaleureuse au sentiment d'être en harmonie avec le monde minéral. Chaque cataphile vit les carrières à sa façon : l'exploration, les copains, la fête, l'exutoire, la fuite, le jardin secret... Mais nous finissons un jour ou l'autre par y faire une rencontre inattendue qui, simultanément, confirme et remet en cause ce que nous connaissions déjà. Car, tout au bout d'une galerie, assis au creux de la roche dans une obscurité totale et un silence parfait quasi inexistants en surface, nous nous rendons compte que c'est aussi nous-même que nous sommes venus chercher. Claustrophile est l'auteur d'environ 150 tracts dont le plus important a conduit à la publication du roman "la fille des carrières". Les autres sont restés des tracts diffusés dans le milieu cataphile. Le présent recueil est une sélection de 69 d'entre eux, les plus représentatifs. La fille de Novembre, Charlotte, Unlimited girl, Volute, Mélanie, Alicia, Léa, Margaux et bien d'autres vous guideront dans un voyage onirique teinté d'émotions que ces lieux magiques arrivent à créer si intensément.

06/2022

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Romans historiques

La fille de Maître Jacques Tome 3 : Le Diamant de Salomon

Paris, 1774. Trois ans après son mariage avec le jeune menuisier qu'elle aime, Marie-Noëlle n'est pas heureuse. Pierre se détourne d'elle, et son frère André a disparu. Elle croit aussitôt trouver une rivale dans la voiture qui rôde autour de leur atelier. Faut-il se battre ou, comme l'y invitent les mœurs du temps, s'abandonner à son tour aux avances du galant et mystérieux chevalier de Bellanges ? La vérité cependant est bien plus terrible qu'elle le soupçonne. Non, Pierre ne la trompe pas. Il s'est laissé à nouveau séduire par les chimères du comte de Saint-Germain, qui a retrouvé sa trace et entend bien achever son grand œuvre. Désormais, les trois objets magiques hérités de Salomon sont entre ses mains. Grâce au secret des compagnons, sue l'artisan refuse de lui donner, la royauté biblique pourrait être restaurées et, bien au-delà, l'unité première de l'homme, perdue depuis le jardin d'Eden ! Et voilà Pierre déchiré entre l'amour qu'il porte toujours à Marie-Noëlle et sa quête d'absolu qui ne l'a pas quitté depuis ses aventures de Saumur. Pierre tente d'en finir une fois pour toutes avec Saint-Germain en se prêtant à ses expériences. Mais il ignore quelles forces surnaturelles peut déchaîner le diamant de Salomon. Et il ignore, surtout, ce dont est capable une femme amoureuse. Marie-Noëlle est restée la fille de maître Jacques : avec l'aide des compagnons, elle décide de sauver son couple, et de donner une bonne leçon aux hommes qui veulent gérer le monde en se jouant des sentiments. Fascinante plongée dans l'univers mystérieux du compagnonnage, où les symboles ont parfois plus d'importance que les faits, La Fille de Maître Jacques multiplie et entrelace les intrigues. Régis Albarel y déploie un immense talent de conteur.

09/2005

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Littérature française

Sur les ailes des hirondelles

Elle était plus que belle, elle était magnifique, Ruth, cette forte Gaspésienne dont un Libanais, du nom de Salah, tombe éperdument amoureux. Il la rencontre à l'Hôtel-Dieu de Québec. Puis, surprenant tout le monde, ils partent se marier au Liban, défiant toutes les barrières. Enfant d'une famille nombreuse aux petites économies, Salah livre un laborieux parcours pour parvenir à réaliser son ambition de devenir médecin ! A Montréal, il devient spécialiste. Surpris par la guerre, il est contraint de pratiquer quelques années au Québec, avant de retourner s'installer à Beyrouth avec Ruth et leurs trois jeunes garçons, répondant à un irrésistible attachement à son pays d'origine ! Malgré les affres de la guerre du Liban qui les forcent à fuir à maintes reprises, Salah et Ruth n'hésitent pas à y retourner aussitôt qu'une accalmie s'annonce et insistent pour s'y implanter pour la vie. Ils bâtissent au sommet d'une montagne une maison au jardin féerique et l'amour allume son feu sans cesse plus fort. Ils deviennent promeneurs d'un fabuleux périple entre deux nids, dans une terre natale belle mais éprouvante et une terre d'adoption stable et quiète , mais à la fin tout casse et se brise comme un destin qui s'obstine... Salah quitte son pays à la manière d'hirondelles, oiseaux migrateurs fidèles à la mémoire des lieux du printemps qui les a vus naître. En même temps, le périple d'une belle femme témoigne de son infatigable courage et de son invincible détermination. C'est l'histoire d'une saga vécue entre le Liban et le Canada, racontée dans une prose des plus poétiques. La chair de ce conte démontre que, devant l'amour, tout conflit entre les cultures s'estompe et devient créateur de mille beautés.

07/2024

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Littérature française

L'enfant du dehors Tome 1 : La tragédie

Ce livre est l’histoire vraie d’un vagabond qui vous emmènera des plaines des Flandres à une cabane perdue dans la forêt de Shoshone, au cœur du parc du Yellowstone, en passant par l’horreur des guerres (Afghanistan et ex-Yougoslavie). C’est une ode à la Nature, mais certainement pas à l’Homme. Vous y croiserez des ours, des loups, des élans, des pumas, des Indiens Navajos à Las Vegas, des Comanches à Grenoble et des Apaches à Monument Valley, des commandos de montagne, des spartiates au Kosovo, des prêtres commandants de camps de concentration en Croatie et des Navy Seals à San Diego. Frankenstein, Jonathan Livingston le Goéland et les Tontons Flingueurs seront aussi de la fête. L’auteur vous parlera de la décadence d’une civilisation et de l’avènement d’un nouveau monde libertaire, parce qu’il a foi en l’humanité, même si nombre de ses chapitres montre le contraire. Nous nous projetterons dans un monde post-anarchiste, pas un monde idéal, mais pratico-pratique. Vous y apprendrez comment il a lutté contre des groupuscules néo-nazis et des Black Blocs. Nous ferons la connaissance d’Alex Honnold, l’un des meilleurs grimpeurs du monde en solo à Yosemite National Park, mais aussi de « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Guillaume Nery, l’apnéiste, de Huntington dans les jardins de la maison d’Hemingway et de Tony Hsieh dans un Walmart, le boss charismatique de Zappos, une entreprise libérée de cinq mille personnes. Nous marcherons au sein des 63 parcs nationaux aux États-Unis, accompagnés de Thoreau, de John Muir et du romantique Everett Ruess. Nous participerons à la cérémonie de l’animal Totem dans un lieu sacré à Monument Valley. Nous croiserons la mort à de nombreuses reprises et l’allégorie de la résurrection. Il en laissera l’idée de "Recreational Philosophy" comme source d’inspiration pour nos vies. Nous apprendrons comment les rivières peuvent être sources de noétique, avec la pêche à la mouche, et de mort avec les sanglants flash flood. Nous nous interrogerons entre autres sur la liberté, le libre-arbitre, le déterminisme, la joie en philosophie, le bonheur, le verbiage des donneurs de leçons, la souffrance, la pitié, le libertarisme, le chamanisme… La vie de l’auteur est une excuse pour réenchanter Nietzsche, Dostoïevski, Schopenhauer, Spinoza et bien d’autres. Ce sera l’occasion aussi de comprendre comment il a tué Michel Onfray.

01/2020