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Jardins-Fontanges

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Littérature Espagnole

Melvill

Un père agonisant en proie à la fièvre et au délire raconte sa jeunesse, son Grand Tour, les palais vénitiens peuplés de figures fascinantes et maléfiques, sa ruine et son plus beau voyage, la traversée à pied du fleuve Hudson gelé ; un fils encore enfant, assis au pied du lit, recueille, attentif, ces derniers mots hallucinés. L'oeuvre d'Herman Melville, auteur magistral, incompris, bien trop en avance sur son temps et jugé fou et dangereux par certains critiques de l'époque, puiserait-elle sa source dans cet ultime legs paternel ? S'interrogeant sur les méandres de la fiction, qui oscille sans cesse entre réalité et imagination, Rodrigo Fresán aborde sous un jour nouveau l'énigme de la vocation littéraire. A la fois biographie souvent inventée, roman gothique peuplé de fantômes et évocation d'un amour filial, Melvill condense tout le talent, l'humour et l'immense culture du grand écrivain argentin. Traduit de l'espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon "Mevill est une invocation, une "séance" : les voix du père et du fils traversent le temps pour parler d'échec et de génie, des mystères de la baleine et des vampires dans le ciel de la nuit. Fresán invoque les héritiers de la tristesse et de l'obsession d'une écriture hypnotique d'une rare beauté. Ce roman est une invitation à marcher sur la glace". Mariana Enriquez "Une écriture puissante et hypnotique" El Mundo "Fascinant". El País "Passionnant pour les amateurs de Melville, mais aussi du pur Fresán". La Vanguardia "Une interprétation libre, totalement libre, débridée et très drôle de la relation entre Alan Melvill et son fils" . Juan Gabriel Vásquez Rodrigo Fresán est né en 1963 à Buenos Aires. En 1991, il publie son premier livre, Histoire argentine, qui est aussitôt un best-seller. En 1999, il s'installe à Barcelone où il travaille comme critique littéraire. Nourri de culture anglo-saxonne, de Philip K. Dick à John Cheever, il impose, avec Les Jardins de Kensington, Mantra et Le Fond du ciel, une oeuvre vertigineuse, fertile en rêves et en visions, qui fait de lui un écrivain atypique, transgresseur et incontournable. Il a reçu en 2017 le prix Roger-Caillois et, en 2018, La Part inventée a été couronné aux Etats-Unis par le Best Translated Book Awards. Après avoir vécu en Amérique latine, Isabelle Gugnon se consacre à la traduction d'auteurs de langue espagnole, parmi lesquels Antonio Munoz Molina, Manuel Vilas, Juan Gabriel Vásquez, Rodrigo Fresán, Carmen Posadas et Tomás Eloy Martínez.

01/2023

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Cinéma

Sélection officielle. Journal, notes et voyages

Un événement : jamais, dans l'histoire du Festival de Cannes, qui soufflera l'année prochaine ses 70 bougies, l'homme qui préside à la Sélection officielle n'avait ainsi tenu son Journal sur un an en vue d'une publication. L'incipit des Confessions de Rousseau s'appliquerait parfaitement au défi que s'est lancé Frémaux : "Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi." De la clôture de Cannes 2015 à celle de Cannes 2016, Frémaux se montre dans toute la "vérité de sa nature", celle d'un homme qui aime aimer, dans toute la diversité de ses passions. Sur Cannes d'abord, on vit tout de l'intérieur, au jour le jour : les équipes, le fonctionnement interne, la nomination du jury, le choix de l'affiche, les relations avec des responsables politiques , les chaînes de télévision partenaires, les critiques et les médias, mais surtout avec les artistes dans le monde entier (scénaristes, réalisateurs, acteurs), les producteurs, les agents, les festivals concurrents à l'étranger, jusqu'à l'élection, à partir de 1 800 films visionnés, de ceux qui feront la "Sélection officielle". Idem pour le Festival Lumière de Lyon, aux destinées duquel préside le même homme, qui nourrit pour sa ville de coeur et de refuge une passion communicative. Mais au delà des cinéphiles qui trouveront là un des plus grand livres d'hommage au septième art et à la communauté de ceux qui vivent dans son culte (les portraits qui émaillent le texte sont étincelants), ce qui emportera les lecteurs de ce Journal, c'est à la fois l'extraordinaire variété des curiosités et la puissance d'un style, qui font de ce texte une vraie oeuvre littéraire de mémorialiste. Cyclisme et judo où il excelle ; football, littérature, musique rock (ah, ce culte de Springsteen, le "Boss" !), photographie, gastronomie et oenologie qui le passionnent ; amitiés qu'il cultive ; famille et jardins secrets qu'il ménage : cet homme fait partie de ces rares individus auxquels un don d'ubiquité permet de tout faire, tout le temps, en tous lieux, comme si les jours et les nuits leur octroyaient plus d'heures qu'au commun des mortels. On comprend mieux, en lisant cette Sélection officielle, qu'il n'est de passion du cinéma que nourrie par toutes les autres, et que le septième art n'est peut-être apprécié à son meilleur niveau que par ceux qui ont été nourris par les six premiers...

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Histoire des mentalités

Le bonheur par le bout du nez... Des roses de Vénus aux mystères d'Eleusis

De tous nos sens, l'olfaction est peut-être le plus méprisé. Nous considérons notre nez comme un organe des plus ordinaires, sans doute parce qu'il ne peut se cacher au milieu de notre figure. Mais le paradoxe est que l'odorat dissimule son jeu. Il est sans doute le plus important de tous les sens. Il nous renseigne sur les gens qui nous sont sympathiques ou favorables. Il choisit les êtres que nous allons haïr et ceux que nous allons désirer. Il a le pouvoir de nous transporter hier, demain, ailleurs, par une seule aspiration. Il décide de notre appétit, de nos goûts, de nos envies, de notre fécondité, de l'itinéraire que nous allons donner à notre vie. Bref, il nous mène par le bout du nez ! Jadis, on reconnaissait au nez la plus grande importance. On utilisait les parfums pour séduire, pour prier, pour obtenir par sortilège, pour se protéger de la peste. On ne pouvait se passer d'eux tant les odeurs fortes faisaient partie de la vie, jusqu'à l'empoisonner. L'homme et la femme avaient du flair, comme les animaux . Ils ont perdu peu à peu l'usage du nez, cet organe merveilleux confisqué par la dictature de l'hygiène, l'usage des produits d'entretien et de l'eau de Javel qui nous font oublier cette sensibilité première qui nous conférait tant de pouvoirs. Ce livre propose à ses lecteurs de les retrouver au fond d'eux-mêmes. Il part à la recherche des fleurs et des insectes, des jardins, des résines et des magiciens. Il invite à pénétrer dans l'intimité de toutes les époques, à retrouver les moeurs du passé, à s'introduire dans les alcôves et les palais pour en percer les secrets. Il se lance à la recherche des parfums perdus et à la rencontre des parfums d'hier et d'aujourd'hui, de ville en ville, de port en port, de quartier en quartier, de saison en saison, d'heure en heure et nous introduit dans le labyrinthe obscur de leurs subtiles correspondances. Il rappelle comment les poètes ont vanté les parfums et comment les fleurs nous les ont offert en aidant à la diversification des espèces et à la multiplication des variétés par abeilles interposées. Il démontre surtout que le plaisir, le désir, l'amour ne seraient pas sans les fragrances qui les subliment, des je-ne-sais-quoi, des presque rien sans qui la vie ne serait plus la même tant l'odeur est la marque profonde de nous-mêmes.

06/2023

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Monographies

Caillebotte. Peintre extrême

Le peintre de la vie moderne, tel que Baudelaire le rêve en 1846, n'est-ce pas lui ? N'est-ce pas Gustave Caillebotte (1848-1894) qui, trente ans plus tard, comblera cette attente ? Ce livre est né de cette interrogation et de ce qu'elle implique dans la relecture en cours de notre modernité. D'abord relégué aux marges de l'impressionnisme, Caillebotte s'est vu revaloriser de manière éclatante depuis les années 1970. Artiste singulier, poète méthodique du Paris d'Haussmann, grand observateur du jeu amoureux, héros du yachting, fou de fleurs et de jardins, capable de tout peindre par horreur des redites, il joua un rôle crucial à d'autres titres. Collectionneur précoce des impressionnistes, il fut aussi l'organisateur de leurs expositions à partir de 1877. Lorsque Les Raboteurs de parquet, refusés au Salon, firent sensation en 1876 à la deuxième exposition impressionniste, Caillebotte n'était pas le complet débutant qu'on voyait en lui. Au lendemain de la guerre franco-prussienne, il s'était formé auprès de Léon Bonnat, tout en fréquentant l'italien Giuseppe de Nittis, l'un et l'autre l'ayant mis sur la voie d'un réalisme sévère. S'ensuivit l'inscription à l'école des Beaux-Arts du jeune homme appelé, en somme, à faire carrière dans le sillage de ses mentors. Au contraire, Caillebotte montre une grande indépendance. Il se débarrasse vite de la théâtralité de Bonnat et du pittoresque de De Nittis. Ne reste que la puissance naturaliste, une énergie qu'il met au service d'un pays qui se reconstruit, d'un Paris qui se redessine. L'historiographie récente ne dissimule pas sa préférence pour le Caillebotte le plus sujet, dit-on, au malaise existentiel, qu'il procède de son individualité ou de sa classe. Les tensions inhérentes à la plupart de ses chefs-d'oeuvre croisent ainsi la psychologie des profondeurs et la sociabilité des élites. On parle volontiers d'un besoin d'élucidation, de maîtrise, en prise avec l'angoisse même de l'assumer ou la crainte de ne pas y parvenir. Mais il faut voir au-delà. La peinture de Caillebotte témoigne d'une puissance jusque dans ses oeuvres les plus troubles. Son art oscille entre les extrêmes, sans jamais céder à l'euphorie banale d'un certain impressionnisme ni, à l'inverse, s'abandonner complaisamment au mal-être des années 1880. La tension qui plane sur l'ensemble de l'oeuvre demande à être reformulée. Elle nous livre l'une des clés de celui qui fut le vrai peintre de la vie et de la ville modernes.

10/2021

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Généralités

Mon petit dictionnaire de la royauté

Tout ce que vous avez toujours rêvé de savoir sur la, les royautés, d'aujourd'hui comme hier, en France, Angleterre comme ailleurs... et bien plus encore. "Je vous sens hésitant. Mon petit dictionnaire de la royauté. Un peu... académique, non ? Eh bien non, justement. Vous me connaissez. Tout, sauf l'ennui. Cet abécédaire n'a qu'un seul but : vous amuser, tout en vous donnant des clés ! Un trousseau entier de clés ... qui (je l'espère) va vous ouvrir des portes. Vous me trouvez trop confiant ? Prenons un exemple. Pourquoi, à la lettre " S ", le mot Salade ? Vous séchez ? Une piste : ça concerne les dîners d'Etat, grandioses, donnés par Charles III. A la lettre " T ", pourquoi donc Titanic ? Parce que dans les eaux sombres et froides de l'Atlantique nord, l'épave la plus célèbre de tous les océans renferme aussi une histoire d'amour royale. Tout, sauf l'ennui. C'est une promesse ! Dans mon petit dictionnaire, s'il y a Horse Guards, il y a surtout Crazy Horse. Et Moulin Rouge ! Il y a Cecil Beaton. Et Andy Warhol. Elizabeth II (of course ! ). Et Helen Mirren. Il y a Cartier, Garrard et tous les joailliers de la couronne, mais il y a aussi Swatch. Il y a la BBC. Et il y a Netflix. Il y a la Cour de Buckingham. Et les Jardins du Vatican. La Tour de Londres. Et La Tour d'Argent. Il y a le très noble Escoffier. Et la non moins royale Pizza Margherita. Il y a le Court Circular (le bulletin de la cour). Et The Sun (la terreur des Windsor). Il y a Daniel Craig. Et il y a l'insolente Oprah Winfrey. Il y a Kate. Et il y a la mutine Pippa. Il y a le Prince Harry et ... le Prince Ali. Il y a Grace. Si forte. Si fière. Si parfaite. Et il y a Charlène. Si fragile. Et une valse de destins tourmentés : Wallis. Margaret. Soraya. Diana. Masako. Letizia... Sans oublier l'infernale Meghan. Petit conseil : on ne lit jamais un dico de façon linéaire. Picorez. Piochez. Virevoltez. Entrez dans la danse par où bon vous semble. Faites la révérence ! Et... embrassez (en premier) qui vous voudrez ! Un seul ordre : soyez infidèles. Désobéissants. Soyez déroyaux ! Certaines pages vont aussi se faire plus sombres. Et se couvrir de confidences. Il y a Ambition. Pression. Dépression. Il y a Jalousie. Il y a Haine. Il y a Complot. Il y a Accident. Il y a Assassinat. Il y a ... Pont de l'Alma. Ames sensibles s'abstenir ! "

11/2023

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Religion

Teresita, la théologie de la tendresse. Une fille de la charité chez les indiens en équateur

Née dans les Landes il y a 90 ans, Teresita est une femme énergique, déterminée, en lutte permanente contre l'injustice. Rebelle de nature, elle a su dompter sa fougue pour en faire sa force. Fille de la Charité, elle prononce ses voeux en 1951. Après une première mission en Égypte, elle part en Équateur en 1968. Suivant les préceptes de Vincent de Paul, elle vit au milieu des pauvres. Dans la province côtière d'Esmeraldas, elle active un service aux malades, des cours d'alphabétisation, des ateliers de formation pour les femmes, crée même un collège public. Un grave accident l'immobilise deux ans à l'hôpital. Elle termine sa convalescence à la Casa Santa Cruz auprès de Mgr Proaño, grande figure de la théologie de la libération, et entreprend une nouvelle mission dans la Sierra. En 1984, elle y crée la Mission indienne Flores, ouvre un centre de formation, des jardins d'enfants, un service de santé, un accompagnement aux vieillards abandonnés. Elle y travaille aujourd'hui à assurer sa relève avec l'équipe des jeunes Indiens qu'elle a formés. L'Équateur où elle a passé plus de la moitié de sa vie est aujourd'hui en pleine mutation. Sous le gouvernement de Rafael Correa, la nouvelle constitution reconnaît la langue et la culture indiennes, l'enseignement et la santé sont désormais gratuits, un gigantesque réseau routier et un accès aux nouvelles technologies sur l'ensemble du territoire désenclavent les secteurs les plus reculés. Toujours en marche, Teresita approuve et accompagne ces changements jusque dans les communautés de base des sommets. Ce livre a pour propos de faire connaître davantage son action, d'élargir le cercle de ses soutiens, contribuant ainsi à la pérenniser. Priorité y est donnée à la parole de Teresita, à travers les multiples conversations et échanges épistolaires avec l'auteur en Équateur et en France, dans sa correspondance avec différents interlocuteurs et dans les archives de la Mission Flores. Elle dit l'enfance, la vocation religieuse, la guerre, et la construction d'une personne et d'une oeuvre sans cesse en transformation dans la vie aux côtés des Indiens Puruháes, pauvres parmi les pauvres. Après de nombreux voyages en Amérique latine où elle a participé activement au développement des échanges culturels avec l'Europe, Sylvie Viaut a rencontré Sor Teresita à la Mission indienne Flores (Équateur). Elle est secrétaire de l'association SOL-I-FLOR-E (Solidarité avec les Indiens de Flores Équateur).

11/2015

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Ecrits sur l'art

Le bonheur dans la littérature et la peinture

Qu'il y ait une fatigue du bonheur, l'Occident a fait sienne cette disposition de l'esprit, avec la rapidité de ceux qui pensent ne pas tirer de l'existence autant de jouissances qu'ils s'imaginent en droit d'en connaître. Les esprits chagrins se consolent d'être impossibles à consoler par la revendication d'une amertume élevée à la noblesse d'un sentiment fondé en raison. Il faut les détromper. Si le bonheur est une création que notre culture a voulue, une croyance qu'elle a renouvelée maintes fois au cours de son histoire, cela ne veut pas dire qu'il soit une fiction. Sa redéfinition permanente atteste du désir tenace de le goûter, mais aussi, et surtout, du besoin d'en faire un horizon constant. "  Le bonheur est une chose si rare en ce monde, a écrit Théophile Gautier, que l'homme n'a pas inventé de paroles pour le rendre, tandis que le vocabulaire des souffrances morales et physiques remplit d'innombrables colonnes dans le dictionnaire de toutes les langues " . Si le bonheur est réputé indicible, considéré comme une idée subjective entre toutes, et sujette aux métamorphoses, il existe des lieux privilégiés, des moments choisis, des visages radieux, sur lesquels se lit la langue du bonheur comme une évidence. Quels sont les discours que l'Occident a tenus sur le bonheur, et quels sont les visages qu'il lui a prêtés en plus de vingt siècles  ? Telle est la perspective de cet essai. Les représentations du bonheur dans la littérature et la peinture en Occident, depuis l'Antiquité jusqu'à l'époque contemporaine, sont examinées en dix chapitres successivement consacrés au bonheur des dieux, au mythe de l'âge d'or et à la nostalgie d'une humanité perdue; au bonheur selon l'enseignement de l'Évangile; à celui prôné par les sagesses antiques, notamment stoïcienne; à celui de la fête et du divertissement; au bonheur simple des jardins; à celui tumultueux de l'amour; à celui, serein, de l'espace domestique, familial et amical; à celui recherché dans l'exotisme et l'évasion de la civilisation; à l'injonction à être heureux et aux fausses promesses d'un bonheur collectif standardisé; enfin au seul fait d'exister et à l'approbation inconditionnelle de l'existence. Chance ou effort, évident ou inatteignable, le bonheur, nous dit Kant, est "  un idéal non pas de la raison, mais de l'imagination " . On peut l'envisager, en suivant Camus, comme "  la plus grande des conquêtes, celle qu'on fait contre le destin qui nous est imposé " .

09/2022

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Sciences historiques

Les papeteries Aussedat : un essor hors du commun. Tome 2, le XXe siècle

Après le premier tome consacré à l'installation des Aussedat à Cran et à l'évolution du moulin tout au long des XVIIIe et XIXe siècles, cet ouvrage décrit l'essor exceptionnel de leur papeterie au XXe siècle. La famille Aussedat est restée aux commandes de l'entreprise jusqu'en 1975. Grace à leur esprit visionnaire, à leur gestion exemplaire, au soin apporté à leur personnel, la société a traversé ce XXe siècle en surmontant toutes les épreuves. Pour tenir compte de l'éloignement de l'usine des lieux de consommation, les investissements ont été faits sur des machines et du matériel permettant de maintenir la concurrence à distance. La construction d'une usine de pâte de paille, utilisée à un moment de grande pénurie au cours de la deuxième guerre mondiale, en est un exemple. Les papiers fabriqués pendant les deux guerres, le papier photo pendant le premier conflit et la carte mécanographique pendant le second, ont contribué aux bons résultats de l'entreprise. Ce papier, précurseur de l'ère électronique, est certainement la grande réussite de l'usine. La prise de participation de la Société Bull et son contrôle ont été déterminants. L'ensemble du personnel, de père en fils, a largement contribué aux résultats et à réussite de l'entreprise dont certains gardent toujours aujourd'hui un souvenir ému. Sont largement décrits dans cet ouvrage les rémunérations, les primes et les retraites ainsi que les avantages sociaux et équipements mis à la disposition des employés (infirmerie, centre médico-sociaux, jardins, cités ouvrières et logements à prix modiques à deux pas des grilles de l'usine). La papeterie a fidélisé ainsi ses ouvriers hautement qualifiés tout en développant un esprit d'entreprise et une certaine confiance pour leur avenir personnel. Une large partie de ce second tome est consacrée à la technique utilisée pour fabriquer les papiers. Elle peut être regardée comme historique aujourd'hui. C'est au fil des fusions successives que le site de Cran-Gevrier s'est un peu dilué dans la peau d'un grand groupe européen. La papeterie de Pont-de-Claix a fait le premier pas ; les autres comme PCC Rey et les papeteries de France ont suivi. Le déclin se ressent dès les années 1980. Le rachat du groupe Aussedat-Rey par le papetier International Paper, numéro un mondial, n'améliore pas la situation. Dans un contexte économique difficile, la reprise par deux cadres ne peut malheureusement pas inverser le cours des choses. Les portes se ferment définitivement en juin 2006, la dernière machine en activité est démontée pour connaître une autre vie en Pologne.

11/2014

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Loisirs et jeux

Une année pour créer ! DIY, nature, cuisine... Le plein de bonnes idées faciles à réaliser !

DIY, nature, cuisine... Le plein de bonnes idées faciles à réaliser ! Si vous avez l'âme créatrice, que vous êtes touche-à-tout et que vous avez soif de créativité comme d'autres ont besoin d 'eau fraîche, ce livre est fait pour vous ! Broder, découper, assembler, recycler, assaisonner, tisser, décorer, rempoter, coller, illustrer, customiser... Tous ces mots vous inspirent, alimentent votre imagination et vous donnent envie de vous plonger dans mille et un projets ? Prenez les choses en main, lancez-vous et puisez l'inspiration dans ces pages ! Votre année sera passionnante ET créative ! Customisez, twistez, recyclez ! Découvrez les vertus du recyclage avec des projets pour ne rien jeter ! Vous donnerez un coup de fouet à vos objets déco et créerez des vêtements, bijoux et autres accessoires uniques. Voyez la vie en green ! Découvrez les secrets des plantes aromatiques de votre balcon, fabriquez un mini-jardin vertical et une couronne végétale, faites sécher vos fleurs... Prenez soin de vous ! Réalisez vos propres produits de beauté, préparez des eaux 100 % détox et gourmandes, embaumez la maison avec des bougies parfumées... Cuisinez pour chaque occas' ! Concoctez le parfait tea time entre copines, découvrez le batch cooking, cuisinez des glaces aux fruits pour les journées d'été, réalisez des cocktails pour vos apéros entre amis... Soyez dans la tendance ! Réalisez un headband et un kimono en Liberty, confectionnez des cache-pots dans un style minéral, tricotez un snood, créez des objets en macramé, customisez un miroir ethnique chic, tissez une broche en perles Miyuki... Faites plaisir aux enfants ! Préparez un goûter effrayant pour Halloween, maquillez-les pour Mardi gras, réalisez des cadeaux de naissance qui vous feront craquer... Découvrez en fin d'ouvrage : - Un cahier technique pour connaître les bases de la couture, du tricot, de la broderie, du tissage ; se rappeler la saisonnalité des fruits et légumes ; cultiver ses plantes tout au long de l'année. ? - Des pages détachables pour retrouver tous les gabarits des projets. - Des planches de stickers pour orner les pages de vos carnets, paquets cadeaux, cartes...

10/2019

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Non classé

Mi-figue Mi-raisin

Juliette, 25 ans, décide de passer l'été à Saint-Emilion, dans un petit vignoble appartenant à sa famille, pour écrire un roman policier mais aussi pour travailler dans les vignes, dans le but de gagner un peu d'argent. Alors qu'elle manque profondément d'inspiration pour son roman sur le cirque, un ouvrier viticole, Jean-Jean, est victime d'une crise cardiaque. Quelqu'un souffle à Juliette "qu'il ne devait pas être là aujourd'hui" en parlant de la victime. Juliette se persuade alors qu'il s'agit d'un meurtre et commence à mener l'enquête, ce qui nourrit son imagination et la relance dans l'écriture. Chaque soir Juliette pique une bouteille de vin dans la cave personnelle de son oncle et s'installe dans le jardin pour écrire. Mais lorsque l'ivresse la plonge dans le sommeil, quelqu'un vient introduire des messages dans son roman. Alors que Josette, employée à la vigne depuis quarante-sept ans meurt assommée par une pierre lors d'un orage, Juliette voit un cadeau du destin, une offrande pour son polar et écrit de plus belle. Les accidents se multiplient, Juliette effeuille ses parcelles tout en menant l'enquête. Mais entre son penchant pour le vin rouge, ses rencontres incongrues et le mystérieux personnage masqué qui introduit des messages dans son texte, la nuit lorsqu'elle cuve étendue sur la pelouse, elle a du mal à y voir clair. Noyée dans cette enquête impossible, où seul le vin est une échappatoire, Juliette se perd entre ses fantasmes et la réalité. Arrivera-t-elle à élucider le mystère des accidents mortels dont les habitants du Château Corbec sont frappés au cours de cet été brûlant ? "C'est à mes heures perdues que je gagne mon temps, les pieds dans la terre et la tête en avant, quand la solitude m'invite au rendez-vous, je me perds délicieusement dans l'immensité imaginaire de mon esprit au vent".

10/2019

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Littérature française

Années "Roses pour l’hiver"

Les Années Camus s'achèvent sur le cruel accident du 4 janvier 1960. Le choc atteint Jean-Pierre Millecam d'autant que l'auteur de L'Etranger n'a cessé de le défendre et de le révéler auprès de Gallimard. Depuis 1958, l'héritier présomptif a trouvé une épouse dont le dévouement lui a fait oublier l'attentat dont il a été victime le 12 mai 1956. Mais, à l'occasion , la mort a choisi : l'assassin, stipendié par les gendarmes d'un village proche de Tlemcen (Algérie), est mort, crucifié sur un figuier, la langue arrachée. Le Qualis Artifex pleurera néanmoins son meurtrier, dont il n'a jamais vu le visage. Geneviève Serreau prend la relève. Bien loin de l'hiver, les roses connaissent une incroyable floraison. Hélas, l'épouse idéale doit naviguer constamment entre le Maroc et Paris pour des soins cliniques. Jean-Pierre Millecam se sent de nouveau livré aux forces qui le traquent depuis la naissance. C'est alors que Zohair, un lycéen d'une vingtaine d'années, le surprend à discuter avec ses élèves sous les jacarandas d'un jardin public. Zohair se jure qu'il a trouvé le maître absolu, la moitié dont sa naissance l'a amputé. Grâce à sa philosophie toute proche de Platon, le jeune félin fait la conquête de celui qu'il appellera le petit crustacé. Car c'est ce Zohair, ce Petit archer, qui aura raison du rigorisme janséniste de Jean Pierre Millecam et développera avec lui une amitié aussi magnifique qu'inattendue. Trente ans plus tard, maître ou disciple, tous deux, séparés par des lieues et des lieues, renouvellent jour après jour, au téléphone, leur antique passion au milieu d'éclats de rires qui ne démentent jamais ces roses pour l'hiver. Ce récit authentique alterne la narration romanesque et le style du mémoire, avec un déluge de considérations sur l'art et les grandes figures de l'époque comme les Malraux, les Jules Roy, les Céline, etc.

10/2020

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Littérature française

Cubes

" Alexis m'a conduit dans la forêt. Au-dessus du mur d'enceinte de la propriété du Duke, il m'a montré une grue jaune qui manoeuvrait une caisse en bois à l'aide de son bras articulé. Quelle était donc cette nouvelle folie du milliardaire ? Nous ne parvenions pas à distinguer la caisse en entier. Le mur s'élevait bien trop haut pour envisager de l'escalader et nous risquions en outre d'attirer l'attention (comme si nous savions déjà que nous n'avions pas le droit d'assister à ce spectacle). Alexis a proposé que nous montions dans un arbre. En quelques secondes, vrais petits singes, nous étions au milieu des branches. Dans le jardin, une douzaine d'hommes vêtus de combinaisons orange tentaient de maintenir la caisse en bois le plus droit possible pendant que la grue la descendait d'une remorque. j'estimais qu'elle mesurait l'équivalent de quatre hommes les uns au-dessus des autres ; Alexis prétendait cinq. Que contenait cette caisse ? j'ai pensé à des animaux. Pourquoi pas des tigres ou des lions ? Des rhinocéros ? Des gazelles ? Non, ils étaient trop réels pour me contenter. Un dragon ou une licorne m'auraient davantage satisfait. Malgré mes huit ans, je savais bien que de telles créatures n'existaient que dans des mondes imaginaires, mais avec le Duke tout devenait possible : il était milliardaire. Le Duke a été le héros de mon enfance. Avec Alexis, nous en faisions l'un des personnages favoris de nos aventures. Combien de vies lui avons-nous fait vivre ! A combien d'épopées l'avons-nous fait participer ! Il devenait un roi, un président ou un général, et nous, fidèles chevaliers à son service, espions en mission top secrète, nous tentions de déjouer les complots qui le visaient. S'il savait combien de fois nous lui avons sauvé la vie ! "

08/2009

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Développement personnel

Ame de sorcière ou la magie au féminin

Symbole subversif de la révolte féministe, la figure de la sorcière est aujourd'hui de retour, prête à questionner nos choix, notre rapport au monde, à la nature, au corps, à la rationalité, à la sexualité... Et ce qu'elle a à nous apprendre peut réellement changer nos vies. Loin du folklore et des clichés, les sorcières sont porteuses d'un savoir riche et multiple, qui dérange et bouscule l'ordre établi. Pourquoi les a-t-on massacrées au XVe siècle, pourquoi a-t-on cherché à les oublier ? Car elles ont osé, en leur temps, défier l'église, l'autorité (masculine en particulier) et l'idée même de propriété ; elles savaient dire " oui " lorsqu'elles avaient envie et " non " quand elles le pensaient. Se réapproprier leur histoire, leurs savoirs, leurs pouvoirs, c'est autoriser chaque femme à retrouver sa puissance, en faisant d'elle une digne héritière des guérisseuses et des sages-femmes d'antan. C'est ouvrir de nouveaux possibles, dans tous les champs (politique, artistique, écologique, philosophique, humain surtout), c'est oser se revendiquer différente, puissante et néanmoins bienfaisante. Cette lecture contemporaine de l'héritage des sorcières résonne avec acuité à l'heure du renouveau féministe. - Une petite histoire des sorcières : ce que l'on sait aujourd'hui des sorcières, ce qu'elles représentaient, pourquoi elles ont été chassées... - Les pouvoirs et les savoir-faire des sorcières, autant de champs d'exploration du féminin, du bien-être et de développement personnel : la nature comme espace d'authenticité et de liberté la liberté de parole, du corps, de la sexualité (nudité, polyamour, transgression des tabous...) l'émancipation via la solidarité féminine le travail manuel : cuisine, jardin secret, travail de la terre, du bois les recettes médicinales et le secret des plantes pour soigner et guérir (phytothérapie, aromathérapie...) les rituels : l'art du feu, musique, formules magiques, kundalini, tarot, des techniques pour charger un lieu, augmenter son taux vibratoire, booster son intuition...

10/2017

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Littérature étrangère

Le serpent de l'Essex

Angleterre, fin du XIXe siècle. Cora Seaborne, une jeune veuve férue de paléontologie, quitte Londres en compagnie de son fils Francis et de sa nourrice Martha pour s'installer à Aldwinter, dans l'Essex, où elle se lie avec le pasteur William Ransome et sa famille. Elle s'intéresse à la rumeur qui met tout le lieu en émoi : le Serpent de l'Essex, monstre marin aux allures de dragon apparu deux siècles plus tôt, aurait-il resurgi de l'estuaire du Blackwater ? C'est ce que portent à croire la mystérieuse disparition d'un homme à la veille du nouvel an, puis celle de la petite Naomi Banks, fille d'un batelier du village. Dans un cadre gothique marqué par une brume traversée d'étranges lumières, les perceptions singulières de l'épouse phtisique du pasteur et les prophéties d'un vieillard dont l'aspect se confond presque avec celui de sa maison, Cora Seaborne construit sa liberté dans un univers dominé par la peur, repousse les limites de son esprit en le confrontant à une foi qu'elle a reniée et s'attache sans regrets les sentiments de ceux auxquels elle voudrait oublier de plaire. En cette fin d'ère victorienne dont les problèmes sociaux ne doivent pas faire oublier les succès scientifiques, nous suivons les aventures – narrées dans un style riche, élégant et varié – d'hommes qui s'acceptent tels qu'ils devraient être, de femmes qui découvrent devoir être ce qu'elles sont et d'un monstre effroyable qui redevient ce qu'il était. Roman optimiste au charme victorien et à la modernité subtile, Le Serpent de l'Essex est un jardin d'Eden où céder à la tentation permet de se révéler à soi-même, où il n'y a nulle honte à être heureux et où les serpents, aussi terrifiants soient-ils, ne sont jamais dans le coeur des hommes.

01/2018

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Littérature étrangère

La dernière conquête du major Pettigrew

À Edgecombe St. Mary, en plein coeur de la campagne anglaise, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l’heure dite, le major Ernest Pettigrew ne saurait déroger pas plus qu’à son sens du devoir et à son extrême courtoisie, aussi désuète que touchante, qui font de lui l’archétype même du gentleman anglais : raffiné, sarcastique et irréprochable. Dans ce petit village pittoresque où les cottages le disputent aux clématites, le major a depuis trop longtemps délaissé son jardin. Désormais veuf, il a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling, et quelques amis du club de golf fuyant leurs dames patronnesses. Ce n’est guère son fils, Roger, un jeune londonien ambitieux, qui pourrait le combler de tendresse. Mais, le jour où le major apprend le décès de son frère Bertie, la présence douce et gracieuse de Mme Ali, veuve elle aussi, va réveiller son coeur engourdi. Tout devrait les séparer, elle, la petite commerçante d’origine pakistanaise, et lui, le major anglais élevé dans le plus pur esprit britannique. Pourtant leur passion pour la littérature et la douleur partagée du deuil sauront les réunir. Ils vont, dès lors, être confrontés aux préjugés mesquins des villageois, où le racisme ordinaire sévit tout autant dans les soirées privées, sur le parcours de golf, à la chasse, sur les bancs de messe que dans les douillets intérieurs. Et les obstacles seront pour eux d’autant plus nombreux que leurs familles s’en mêlent : Roger s’installe dans un cottage voisin avec Sandy, sa petite amie américaine, et le neveu de Mme Ali, musulman très strict rentré du Pakistan, se découvre un enfant caché… C’est avec beaucoup de charme et d’intelligence que Helen Simonson s’empare du thème des traditions pour montrer combien elles peuvent être à la fois une valeur refuge et un danger. Il se dégage de son roman une atmosphère so british qui enchante. Reste une question : votre tasse de thé, vous le prendrez avec un nuage de lait ou une tranche de citron ?

03/2012

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Anglais apprentissage

Lexique français-anglais Espaces naturels

Ce lexique illustré français-anglais explore les espaces naturels sous de multiples aspects : technique, esthétique, culturel, historique et géographique. Facile à manier et à transporter, il sera un guide facilitant vos échanges sur le monde passionnant des espaces naturels. Conçu à l'origine comme un outil de formation, ce lexique est également un support pour les professionnels qui ont pour objectif de faciliter la communication entre anglophones et francophones sur ce thème.ØØIl s'adresse en effet à toutes les personnes en formation dans les espaces naturels, quels que soient l'âge ou le niveau d'études : du CAP au BTS, apprenants en certificat de spécialisation, étudiants en licence professionnelle, en master, en école d'ingénieurs. Il intéressera tout particulièrement les étudiants ayant choisi les spécialités « Nature, Jardin, Paysage et Forêt », « Gestion des Milieux Naturels et de la Faune », « Gestion et Protection de la Nature », « Environnement », « Développement Durable »...ØØParallèlement, les agents techniques, gestionnaires, gardes, paysagistes, chefs d'entreprise, responsables de collectivités en espaces verts, enseignants en environnement, en anglais, trouveront matière à enrichir leurs échanges avec des interlocuteurs anglophones dans le cadre professionnel (clients, fournisseurs, partenaires, élèves, étudiants, ...) et plus largement à tous les particuliers passionnés par la nature et aux étudiants en anglais. Il s'adresse donc à tous ceux qui souhaitent renforcer leurs compétences d'expression et de communication en anglais général et technique.ØØCet ouvrage ne se veut évidemment pas exhaustif, mais tend à répertorier les mots et les expressions les plus utiles et fréquents dans ce domaine de spécialisation. Ne s'agissant pas d'un ouvrage savant destiné à quelques lecteurs érudits, mais d'un ouvrage d'accès Immédiat pour un vaste public, il vous accompagnera dans vos cours, vos études ou lors de vos échanges avec des interlocuteurs anglophones au cours de stages, séjours ou voyages, en vous permettant de communiquer en anglais à propos des techniques et des milieux naturels.

09/2012

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Développement durable-Ecologie

Comment j'ai arrêté de manger les animaux

Le premier livre du journaliste Hugo Clément. Un manifeste et un guide pratique destiné à tous, aux végétariens qui veulent convaincre, mais aussi aux carnivores qui se posent des questions. " J'adore la viande. Encore plus le poisson. J'aime l'odeur des saucisses grillées au barbecue, un soir d'été, dans le jardin. Je raffole du poisson que mon père chasse au fusil harpon, du poisson cru sous toutes ses formes, en sushi, en tartare, en ceviche. J'en mangeais tous les jours. Mais, depuis deux ans, je ne mange plus un seul morceau de viande. Depuis un an, plus un seul de poisson. Cette décision vient d'une prise de conscience progressive, motivée par trois évidences : 1- Je n'ai pas besoin de manger de viande ni de poisson pour être en bonne santé, au contraire. 2- L'élevage et la pêche industriels sont un fléau pour l'environnement. 3- La manière dont l'humanité traite les animaux, particulièrement ceux d'élevage, est ignoble et immorale. Depuis que je suis végétarien (je consomme encore des produits d'origines animales comme des oeufs ou du fromage), cette décision est devenue un inépuisable sujet de discussion, en famille, entre amis, avec des inconnus. Tout le monde veut participer au débat. Et tant mieux, car il nous faut, collectivement, nous poser cette question : "faut-il manger les animaux ? " La viande et le poisson que nous dévorons sont le fruit d'un système profondément immoral et dévastateur. Mais la plupart d'entre nous ne veut pas en apprendre plus. Ne veut pas entendre. Ne veut pas ouvrir les yeux. Cet ouvrage court, facile d'accès et rapide à lire, donne des faits, des arguments clairs et incontestables. Une sorte de guide pratique destiné à celles et ceux qui veulent convaincre, mais aussi et surtout aux millions de carnivores qui se posent des questions. Je veux ici casser les idées reçues, en m'appuyant sur les consensus scientifiques. Certains points font débat, d'autres non. C'est sur ces arguments incontestables qu'il faut s'appuyer ".

02/2019

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Sciences historiques

Petite histoire de nos fêtes en France

Sait-on faire la fête ? La réponse est oui. Mais on en profiterait davantage encore si l'on en connaissait l'histoire. Une histoire passionnante et variée, parfois très ancienne, parfois très récente, une histoire qui évolue avec le temps, une histoire importante pour nous puisque les fêtes nous accompagnent tout au long de notre vie. L'enfance en premier lieu est un pays de fêtes dont nous gardons la nostalgie. On se souvient des crêpes tartinées à la Chandeleur, des danses de la fête d'école, des anniversaires avec les copains, du masque de loup de Carnaval, du poisson d'avril dans le dos de la maîtresse, des oeufs de Pâques cachés dans le jardin, de la fête foraine et ses manèges, de la messe de minuit et des cadeaux de Noël du lendemain, ou de la phrase rituelle " Pour qui cette part ? " quand, caché sous la table, on devait distribuer la galette des rois... D'autres fêtes nous touchent en tant qu'adulte (remise de diplôme, mariage, pendaison de crémaillère, départ à la retraite, fêtes religieuses, fêtes rurales, fête des voisins...). Toutes sont des occasions nécessaires de partage et d'amitié. Elles font d'autant plus chaud au coeur que la vie n'est pas toujours facile. Voici donc, rassemblées en un seul ouvrage, nos fêtes coutumières et leur histoire. Certaines rythment l'année depuis un à deux millénaires (fêtes religieuses notamment) ou depuis plus d'un siècle (14 juillet, fêtes d'école, remise des prix...). D'autres sont de création récente (cousinades, Saint-Valentin, fête des grands-mères, fête de la musique, fête des voisins...) ou se sont transformées (comme le 1er mai, initialement fête des amoureux et devenu fête du travail). D'autres enfin s'effacent de nos mémoires (fêtes du service militaire, feux de la Saint-Jean...). Mais comment parler de la fête sans avoir envie de la faire ? Avec des chansons et des calendriers à consulter ou compléter en fin d'ouvrage pour n'en manquer aucune, vous voilà fin prêt !

10/2016

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Santé, diététique, beauté

L'autre pharmacie. Guide d'herboristerie familiale

Vos proches et vous vivez dans un environnement stressant et pollué ? Vous vous inquiétez pour un parent fragile ? Vous prenez soin d'un enfant hypersensible ? La toux ne vous lâche pas, l'anxiété vous tenaille ? Vous souhaitez peut-être simplement écouter et fortifier votre corps, réapprendre à vous servir des plantes qui poussaient dans le jardin de votre grand-mère ? Nous avons tous et toutes de bonnes raisons de nous tourner vers le soin par les plantes et de mieux connaître l'herboristerie. Cet héritage précieux, ce savoir construit pendant des millénaires sur tous les continents s'est vu longtemps marginalisé par la médecine moderne. Aujourd'hui, les médecines naturelles commencent à être reconnues, étudiées et enseignées. Ce livre participe à cette émancipation en nous encourageant à retrouver un contact direct avec les plantes afin de développer notre autonomie par rapport à l'industrie pharmaceutique. Vous y trouverez entre autres : - 50 fiches techniques de plantes, en priorité non menacées et indigènes d'Amérique du Nord ou d'Europe ; - des conseils pour prévenir et soulager plus de 40 pathologies simples et courantes, allant des maladies infantiles aux rhumatismes en passant par le syndrome prémenstruel, la nausée et l'eczéma ; - des explications sur les manières de choisir, cueillir, préparer et utiliser ces plantes (huiles florales, décoctions, etc.) ; - des avertissements sur les effets secondaires et des contre-indications ; - des sections consacrées aux huiles essentielles et aux suppléments couramment utilisés en naturopathie. Ce livre prodigue une multitude de conseils pour la prévention et le soin, dans un langage simple et précis. Il comprend tout ce qu'il faut savoir pour composer sa pharmacie familiale à la maison. L'auteure partage ses connaissances professionnelles avec rigueur et sagesse et nous fait en outre bénéficier de son regard unique, dû à son expérience sur plusieurs continents, qui allie anthropologie, travail au champ, études théoriques et soin des malades. Ce parcours donne à son travail une profondeur exceptionnelle et contribue à redonner à l'herboristerie ses lettres de noblesse.

08/2020

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Littérature étrangère

Poèmes d'amour désespéré

Lorsqu'on lit la poésie de Silvina, on se promène dans un jardin circulaire qui fut celui de son enfance ; c'est le soir, avec ses flammes qui survolent et ses parfums mêlés qui montent de la terre ; c'est l'amour et la mélancolie ; c'est la rivière et ses timbres ; ce sont les couleurs qui s'y reflètent, s'y répètent à peine altérées ; c'est le silence de la sieste et ses murmures ; c'est une transparence palpable, tiède, sensuelle, matière des rumeurs, de l'air, des ombres. Et en réalité on ne lit pas ; le lecteur déambule près de ses songes, comme si le texte, dont il entreprit la lecture, l'avait invité à laisser le livre de côté et à se perdre dans les sentiers d'une lumière intime, où les fleurs, le lierre, les plantes, les arbres, poussent et s'entrelacent à leur guise. Nul n'organise cette nature enchantée, où les mystères s'exhalent des miroirs, guidés à peine par un regard passionné. Ce regard est aussi visionnaire. Borges nous le rappelle dans son introduction : Il y a chez Silvina une vertu qu'on attribue communément aux Anciens ou aux peuples d'Orient, et non à nos contemporains. C'est la clairvoyance ; plus d'une fois et non sans un début d'appréhension, je l'ai sentie en elle. Elle nous voit comme si nous étions en cristal, elle nous voit et nous pardonne. Essayer de la tromper est inutile. Elle et son époux, Adolfo Bioy Casares, furent des amis très proches de Borges, chacun de différente manière et, à ce trio qui s'échangeait des textes, récitait à tour de rôle des poèmes et écrivait de concert des livres, on pourrait ajouter, non seulement Wilcock, le poète de toutes les langues, mais encore Macedonio Fernandez qui, outre l'humour, partage avec Silvina cette façon incroyable d'investir soi-même leur délirante création.

01/1997

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Littérature érotique et sentim

Step Sister - Tome 1. Un Noël pour un nouveau départ

Il voulait oublier le passé pour se construire une vie parfaite... Gabriel avait tout pour être heureux : sa fiancée Amélie, un futur bébé, un travail prenant... Un bonheur ponctué de parts sombres : l'abandon de sa famille qu'Amélie ne peut pas supporter, la mort de sa mère et de sa soeur... Sans oublier cette impardonnable attirance qu'il a pour Amber, sa demi-soeur adoptée, et le lourd secret qu'ils portent à deux. Cependant, lorsqu'il reçoit une invitation de sa famille pour Noël, il ne peut la refuser. Arrivera-t-il à mettre un trait sur ce passé qui le ronge ? Saura-t-il à résister à Amber ? Laissez-vous toucher par cette relation aussi attachante que condamnée, entre amour et interdit, entre non-dits et secrets, dans cette romance pleine de rebondissements ! EXTRAIT Une nouvelle séquence commence, je manque de m'étrangler en voyant les images volées. Amber et moi sommes tous les deux dans la piscine du jardin. Ce jour, je m'en souviens comme si c'était hier. C'est le jour où tout a commencé, où nos vies ont changé. La vidéo semble zoomer pour seulement nous voir, malheureusement. On me distingue très clairement collé contre la paroi de la piscine et Amber collée contre moi. Sa tête est enfouie au creux de mon épaule. Encore une chance que l'on ne voit pas correctement ce qu'il se passe. Je tourne légèrement ma tête vers Amber, elle aussi semble sous le choc de ce qu'elle a sous les yeux. Elle s'est éloignée de son copain. Son regard se pose sur moi. Ses yeux sont ronds, sûrement autant que les miens. J'essaie de lui faire comprendre qu'on ne doit pas s'inquiéter. A PROPOS DE L'AUTEURE Née à Montpellier, Avril Morgan écrit depuis qu'elle a onze ans. Si elle est diplômée de deux CAP, vêtements tailleur et maroquinerie, sa passion pour l'écriture reste plus forte que jamais.

10/2019

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Théâtre

La Maison Kizuki. Et autres rencontres théâtrales

La Maison Kizuki et autres rencontres théâtrales rassemble cinq récits et une chronique recouvrant la relation d’Armen Godel au Japon de 1986 à 2007, dans une langue nette et un style intimiste. La Maison Kizuki ou Le Jardin du Nô fait suite au Maître de Nô, publié chez Albin Michel, qui relatait la relation qu’Armen Godel a entretenu de 1980 à 1986 avec Maître Kizuki Takayuki, célèbre acteur de nô de la Lignée Kanze, dont il est devenu le disciple. Dans son prolongement, La Maison Kizuki relate plusieurs étapes de cette collaboration féconde. Le Mur du vide est une nouvelle sur la cécité. Il est dédié à Tomoeda Kikuo, célèbre acteur de nô devenu aveugle. Yoshida Tamao ou Le génie des Marionnettes : de tout le 20e siècle, Yoshida Tamao,Trésor National Vivant, est sans conteste le plus grand maître marionnettiste du théâtre Bunraku. Ce texte cherche à approcher l’expérience artistique, le métier et le savoir-faire de cet homme d’exception. Trois femmes du Prince Genji ou Les deux victimes de Rokujô s’inscrit dans la trame narrative du célèbre roman Le dit du Genji, et détaille des histoires d’amour dans l’atmosphère fascinante du Japon médiéval. Yasushi Inoue et le chasseur solitaire est un récit qui retrace les rencontres de l’auteur avec le grand écrivain japonais Yasushi Inoue en y alliant des textes écrits à l’époque, alors qu’Armen Godel parcourait les paysages de l’Izu, lieux où se déroule le fameux roman d’Inoue Le fusil de chasse. Haruko Sugimura et le Petit Bouquet : immense comédienne, Trésor National Vivant, Haruko Sugimura (1909-1997) s’est fait connaître dans le Shimpa (forme de kabuki moderne) et surtout dans le cinéma japonais. Armen Godel l’a rencontrée à plusieurs reprises au Japon et l’a vue dans plusieurs de ses rôles. Il revient ici sur ces rencontres

01/2011

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Elevages domestiques

Des poules dans ma cour. Pour des oeufs frais au quotidien

Vous avez un peu d'espace dans votre cour arrière ou votre jardin et vous avez envie d'avoir des oeufs frais au quotidien ? Que vous soyez en ville ou en banlieue, ce rêve n'est pas si utopique. A l'heure où nous nous soucions davantage de l'environnement et où nous souhaitons privilégier une alimentation saine et locale, l'installation d'un poulailler en milieu urbain s'inscrit résolument dans les réalités citadines d'aujourd'hui et de demain. Grâce à l'expérience de l'auteure avec des poules pondeuses et à l'ensemble de ses recherches sur le sujet, les personnes ne sachant pas trop par où commencer trouveront dans ce guide pratique toute l'information et le savoir-faire nécessaires pour cohabiter harmonieusement avec des poules (Gallus gallus domesticus). En plus de vous familiariser avec leur anatomie et leur comportement, ce manuel de garde vous apprendra notamment à : respecter le bien-être animal ; planifier votre projet ; choisir des poules pondeuses saines ; construire ou acheter un poulailler adéquat pour 3 à 5 poules ; prendre soin de vos poules en hiver ; respecter leurs besoins nutritionnels ; réduire les risques de maladies par la prévention et la biosécurité ; comprendre la formation d'un oeuf et les principes de la ponte. Vous apprendrez également à approcher les élu.e.s et les représentant.e.s de votre municipalité pour collaborer à la mise en oeuvre de projets de poulaillers urbains, de projets communautaires ou de projets thérapeutiques avec les personnes âgées. Ce manuel vous offre tous les outils et les meilleurs conseils pratiques afin de pouvoir réaliser votre projet dans les règles de l'art. Les poules étant possiblement parmi les meilleures représentantes du mouvement "manger local", Des poules dans ma cour est une invitation à ce qu'elles fassent désormais partie de la grande mosaïque de l'agriculture urbaine et des principes de la permaculture.

02/2021

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Lecture, écriture

Pas à pas vers la lecture Piano GS. Guide pédagogique et matériel

Découvrez le guide pédagogique accompagné du matériel collectif Piano GS - Pas à pas vers la lecture. Le guide pédagogique + matériel collectif : Un guide pédagogique de 64 pages (+ ressources numériques) incluant des fiches imprimables à télécharger sur le site compagnon. 12 posters (en grand format 1m x 70cm) pour l'affichage collectif. Ils permettent de travailler le langage oral avec un maximum de vocabulaire, autour de thèmes variés : la classe, la cantine, les saisons, le musée des animaux, les contes, la France gourmande, les pirates, la sécurité routière, le sport, le jardin, le rêve de Vincent, en route vers le CP. 28 panneaux référents (26 lettres de l'alphabet + 9 sons simples), pour l'affichage en classe, au format A4, destinés à la mémorisation des lettres et des graphèmes (26 lettres de l'alphabet + les sons /é/ et /ch/). 60 cartes prénoms au format A5, pour retenir l'écriture de la lettre dans ses 3 graphies, associée à un prénom. La méthode Piano GS - Pas à pas vers la lecture : Un manuel pour les élèves de grande section. Une approche progressive pour développer des habiletés langagières et cognitives. Un outil visant à préparer l'entrée dans l'apprentissage du code et du geste graphique. Une progression s'appuyant sur les 3 composantes de la lettre : son nom, sa valeur sonore, son tracé. Encartés dans le manuel, un "piano " pour chanter le son des lettres de l'alphabet et découvrir le principe alphabétique et une photo de classeà remplir au cours de l'année pour favoriser l'appropriation des lettres de l'alphabet avec les prénoms de la classe. Le dispositif complet : Un manuel de 96 pages , à spirales, format 21 x 29, 7 cm + un piano en carton, une photo de classe et des vignettes autocollantes. Un guide pédagogique + le matériel collectif (présentés ici) : 12 posters, des panneaux référents et des cartes prénoms. Rejoignez le groupe Facebook Piano GS - Pas à pas vers la lecture .

07/2022

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Maternelle et primaire

A l'école du vivant Cycle 2 et 3. Guide enseignant

Au croisement de différentes approches - scientifique, sensorielle, émotionnelle -, ce guide fournit à l'enseignant·e les clés pour accompagner les enfants dans leurs observations, les amener à découvrir les liens qui unissent l'ensemble des êtres vivants et questionner notre manière d'être au monde, socle d'une véritable écocitoyenneté. L'introduction présente les fondements de l'éducation au vivant : - Pourquoi éduquer à la nature ? - Comment relier les enfants au vivant ? - Comment organiser des sorties nature ? 36 activités pratiques sont proposées au sein de trois parties : - Se connecter au vivant : pour développer des compétences transversales (être à l'affût, nommer le vivant, philosopher...), - Observer et apprendre : pour explorer la diversité de la nature à travers différentes thématiques (les plantes sauvages de la rue, les oiseaux à la mangeoire, la nature par temps de pluie...), - Passer à l'action : pour favoriser la biodiversité à l'école (libérer la pelouse, installer des points d'eau, composter...). Le site compagnon https : //vivant. mdi-editions. com complète notre guide : De nombreuses ressources sont disponibles en téléchargement. Vous y trouverez notamment : - Des fiches d'identification (arbres, insectes, oiseaux, plantes sauvages, empreintes d'animaux...), - Du matériel complémentaire pour réaliser les activités (jeu de rôle, photolangage, questionnaire, dispositif d'élevage, page d'ouverture du carnet d'explorateur...), - Des dessins scientifiques à vidéoprojeter, - Une sélection de livres jeunesse sur la nature. Les + de ce guide : - Une approche très accessible ne nécessitant pas que l'enseignante soit experte. - Des activités à réaliser partout, même en ville : dans la cour ou le coin potager de l'école, une friche, un jardin partagé ou un parc de proximité, en classe nature... - Des activités simples à mettre en oeuvre, nécessitant peu d'investissement matériel. L'autrice : Béatrice Venard a été professeure des écoles pendant 15 ans, puis formatrice et conseillère pédagogique. Diplômée en écologie et naturaliste amatrice, elle a oeuvré au cours de sa carrière pour que la nature et les problématiques écologiques trouvent leur place au sein de l'école primaire.

07/2023

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Littérature française

Chronique de 18 perversions ordinaires

Des actes pervers répétés sont évoqués. Les victimes ont-elles porté plainte ? Non. Un ami proche me fait dans les jours qui suivent, une injonction claire. Tout acte de perversion doit être dénoncé ! C'est une obligation morale. Mais que puis-je dénoncer, moi qui n'ai rien vu ? Plutôt que de pousser des cris étouffés, ma réponse est d'écrire. Et les cas de perversion ne manquent pas : caresses anodines, pédophilie, fétichisme, voyeurisme, viol et plus simplement abus de la force et du pouvoir. Mais avant de dénoncer, il faut identifier le pervers, comprendre sa stratégie, son déni du réel, ses difficultés à s'ouvrir à la parole. - Josiane se refuse à son mari, sauf service rendu. Elle établit ainsi la règle. Tu branches le nouveau congélateur, on fera l'amour ce soir. - Dominique est dans la séduction, sous le nez de son mari. Je ne fais rien de mal ! Elle met en place la jalousie, dans un triangle mimétique, comme soutien indispensable au désir. Et puis il y a le jeu de l'argent. Quand cette violence s'estompe, le désir s'éteint et le couple n'a plus rien à se dire. Et un nouveau cycle peut commencer. - Pierre, fétichiste gentil, propose à sa femme une fête de printemps d'ici un mois. Il faudra des jonquilles et des tulipes, une brouette et quelques outils de jardin. Tu auras de la lingerie érotique, moi un foulard noué autour du sexe, le tout évoquant le printemps. Nous avons encore un mois pour affiner le scénario. Valerian Dirken, est né en 1950 à Bruxelles. Ingénieur civil, il bifurque en 2007 vers la psychologie et la psychanalyse. Participant à l'Ecole de la Cause Freudienne. Il acquiert un début d'expérience clinique, qu'il poursuit à sa manière depuis 2015, comme bénévole dans un restaurant du coeur, ou il s'est auto attribué le titre d'éplucheur de légumes orienté par la psychanalyse. Depuis cette époque il est également visiteur en prison.

06/2020

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Régionalisme

Bellecombe-en-Bauges. Une terre et des hommes

Quelle était verte ma vallée ! Et comme ils étaient doux les rayons du soleil quand ils chauffaient nos toits de tavaillons ou bien quand ils dardaient nos faîtières en chaume ! A Bellecombe, les jours anciens coulaient comme la rivière assoupie qui serpente au milieu des prés rieurs. Car Bellecombe dans les Bauges, tout comme le visage enfin apaisé d'un enfant après la colère, dessine pour nous le sourire énigmatique de la Paix ! Dans nos souvenirs bibliques, Bellecombe évoque " le pays où coulent le lait et le miel ". Ici, on se plairait à imaginer le séjour de Virgile, posant là enfin son havresac de poésie et s'écriant : " J'ai trouvé ! ". Trop heureux seraient les agriculteurs S'ils connaissaient leur bonheur. Ces vers de la poésie antique, nos modernes édiles pourraient, sans honte aucune, s'en inspirer en gravant ces lignes sublimes au fronton du temple communal. Oui ! C'est vrai ! D'ailleurs tous les voyageurs l'ont écrit : en 1834, les auteurs du fameux Dictionnaire des Etats de Savoie n'hésitent pas à nous livrer une description détaillée du jardin d'Eden - " blé, orge, avoine, légumes, pommes de terre, tout y pousse à foison ". Même les troupes de chasseurs alpins déposent ici les armes : " Nous voici devant une vallée profonde, très boisée, qui s'étend tout au-dessous de nous. Elle se termine par un bassin d'eau étincelante, encadrée de monts superbes : nous voici aux dernières extrémités du lac d'Annecy. " Ce doux pays, l'abbé François Gex, pour l'éternité, l'a béni : " Une Normandie suisse ! - C'est le pays d'Auge ! ". La commune de Bellecombe-en-Bauges abrite donc un village centre aux maisons resserrées autour de son clocher : ce chef-lieu est entouré de quatorze villages répartis sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés. Tout est dit en majesté par Françoise Dantzer. Tout est écrit dans ce beau livre.

06/2010

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Monographies

Pleased to meet you N° 11, septembre 2021 : Derek Jarman. Edition bilingue français-anglais

" Présenter l'artiste comme une rock star " résume la ligne éditoriale de la collection Pleased to meet you qui souhaite offrir une approche la plus intime et inédite possible de l'artiste et de son oeuvre. Le choix du format " magazine ", à la structure plus libre et décontractée qu'un catalogue, est décisif pour susciter la proximité et l'empathie. Au sommaire de chacun des titres monographiques : un essai, un entretien inédit avec l'artiste, des pages illustrées comme dans la presse magazine afin de permettre la découverte de la démarche et de l'univers artistique au moyen de vues d'atelier, de tournages, de documents préparatoires, ainsi qu'un portfolio dense et dynamique, traité à la manière d'une découverte de l'oeuvre. Le onzième numéro de la collection Pleased to meet you est consacré à Derek Jarman (1942-1994), figure majeure du cinéma britannique des années 1970 et 1980 mais surtout artiste polyvalent, peintre, dessinateur, concepteur de costumes et de décors, écrivain et jardinier. Jusqu'à sa mort prématurée des suites du sida à l'âge de 52 ans, Derek Jarman développe une oeuvre où une esthétique foisonnante le dispute à une vision radicale de la société anglaise. Méconnu en France, il est considéré outre-Manche comme la figure de proue de la scène underground britannique. Au sommaire de ce titre de Pleased to meet you, qui est aussi le premier ouvrage en français sur l'oeuvre de Derek Jarman : un essai de Claire Le Restif, commissaire d'exposition et directrice du Crédac à Ivry-sur-Seine, centre d'art qui lui consacre une exposition personnelle à l'automne 2021 et co-éditeur de ce numéro, un entretien de l'artiste, des pages illustrées de portraits et vues de tournages, d'atelier, du jardin de Prospect Cottage, etc. , ainsi qu'un portfolio dense regroupant dessins, peintures et sculptures dévoilant une vue resserrée et inédite sur l'oeuvre plastique, menée pendant trente-cinq ans.

09/2021

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Suspense

Arsène Lupin : Echec à la reine. Le prequel de la série Netflix

Nuit de fureur dans la villa parisienne des parents de Benjamin Férel, antiquaires et marchand d'art. Le bureau de Jules, le père, est cambriolé, tandis que la mère Edith tire à vue sur un homme qui s'enfuit dans le jardin... Et Jules qui disparait cette nuit-là... Benjamin, appelé sur place, ne va pas laisser la police mener cette enquête. Il ne faudrait pas que les forces de l'ordre mettent trop leur nez dans les affaires Férel. Et puis, il a mieux que la police : il a son ami d'enfance Assane Diop, fan d'Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, roi de l'astuce et du déguisement, toujours partant pour résoudre des énigmes et partir à l'aventure. Les deux amis allient leur force pour retrouver Jules, qui semblerait avoir étudié de près, depuis quelques mois, l'oeuvre de la peintre Rosa Bonheur. Pour quelle raison s'est-il lancé dans une telle exégèse ? Est-ce que cela à quelque chose à voir avec cette pièce d'échiquier en bois, au socle étrangement crénelé, qu'Assane retrouve sous un meuble dans le bureau du père ? La pièce représente un cheval tel que Rosa Bonheur aimait à les peindre. Et si tout tournait autour de la quête d'un échiquier réalisé à partir des travaux de l'artiste, un échiquier qui pourrait bien mettre les deux amis sur la piste d'un trésor indien très ancien ? Jules est-il un chasseur de trésor, traqué par un autre chasseur de trésor, plus puissant, plus agile ? De Paris à l'île de Santa Barbara au large de Los Angeles, en passant par la Provence, Benjamin et Assane devront déployer des trésors d'ingéniosité pour contrer leurs ennemis et à parvenir à leurs fins. Avec, pour récompense, un trésor, peut-être, mais surtout des injustices à réparer et des aventures à vivre, dans l'ombre d'Arsène...

09/2023

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Animaux sauvages

Peurs bêtes

Un aileron de requin s'approche du littoral, un vautour se perche sur la balançoire d'un parc public : c'est la panique chez les parents. Pendant ce temps, les crues en Thaïlande libèrent des crocodiles dans les rues inondées et les méduses venimeuses pullulent dans tous les océans. Chez nous, dans l'obscurité de nos maisons, petites pestes et franches crapules guettent. Le frelon asiatique des pique-niques, les mygales à chaussettes, les serpents de jardin, les loups de banlieue, les vers et les chenilles processionnaires... les vilains règnent, tremblons ! Et si nous nous trompions ? Nos croyances sur le vivant scellent d'emblée le sort de ces créatures improbables. Or, si la phobie handicape, la peur peut se révéler utile. Associée à la curiosité, elle a ouvert à Nicolas Gilsoul les portes d'un autre monde. Sans a priori, mais un peu inquiet quand même, il est parti à la rencontre des rats, des silures, des requins bouledogues et des meutes sauvages. Guidé par celles et ceux qui ont dédié leur vie à ces bêtes, il a découvert leurs vrais pouvoirs et souvent aussi, leur grande fragilité. Il a bravé la peur et conclu de nouvelles alliances. Les histoires qu'il nous conte, illustrées par son trait délicat, nous invitent à repenser notre rapport au vivant et envisager une co-existence apaisée à défaut d'une cohabitation parfois difficile à accepter. Ne craignons pas le lendemain. Nicolas Gilsoul est architecte, docteur en sciences, professeur et paysagiste. Animé par son envie de partager et par son engagement pour le vivant, il intervient régulièrement sur les ondes et dans les amphithéâtres pour explorer de nouvelles cohabitations avec les créatures fantastiques qui peuplent notre monde. On le dit fabuliste, il est aussi chevalier des Arts et des Lettres et a reçu le grand prix de Rome. Son bestiaire prend vie sous sa plume et son crayon, retrouvez ses belles histoires dans ses deux autres livres chez Fayard : Bêtes de villes (2019) et Chlorophylle & bêtes de villes (2022).

10/2023