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Romance et érotique LGBT

Campus & Séduction. Tome 1, Pris au piège

Jeremy voulait tout recommencer à zéro. Beck ne voulait aucun obstacle sur sa route. Pour son premier jour à l'université, Jeremy Miller n'a qu'une seule chose en tête : oublier la maison familiale, être pris dans l'équipe de lutte et enfin se dégoter un petit ami. Il en a plus que marre de flirter avec des footballeurs encore dans le placard ! Ce qu'il n'avait pas prévu ? Craquer pour le capitaine de l'équipe de lutte qui lui aussi veut taire leur attirance à tout prix.
Après avoir obtenu une bourse d'études et avoir été accepté dans l'université de ses rêves, Beck croit avoir fait le plus dur. Sa vie n'a jamais été aussi géniale. Et tant pis s'il est gay et qu'il doit s'en cacher. Après tout, il aura tout le loisir de profiter de la vie après ses études. Entre-temps, pas question de laisser qui que ce soit se mettre en travers de sa route, pas même cet adorable petit lutteur qui lui fait un effet monstre.
#Catch #Secondechance #Sportif #MM Texte comportant des éléments susceptibles de heurter la sensibilité du lecteur. Réédition du titre UES Boys : Au tapis, incluant la nouvelle 0, 5 - Initiation. --- "Ce livre est tellement sexy et chaud !!! " - Isabel sur Goodreads "J'avais l'habitude de lutter et j'ai été intrigué par ce livre. Pour être honnête, j'ai été surpris de voir à quel point j'ai aimé cette histoire.
Les personnages principaux sont chauds et sympathiques, il y a de l'angoisse, du sexe torride et l'intrigue va dans une direction inattendue". - Marc Rainbow Gold Reviews

03/2021

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Récits de voyage

Tous les chemins mènent à Chamonix. Réflexions, impressions et anecdotes des confins du monde au pays du Mont-Blanc

Annette Rossi, fidèle à sa passion pour les grands espaces, tisse subtilement la toile de ses chroniques de grande voyageuse. Que des coups de coeur égrenés comme des points lumineux sur la carte du monde. D'un ton vif, souvent tendre et parfois gentiment ironique, cette native des Pays-Bas nous livre ses réflexions et ses réminiscences sur la vallée du Mont-Blanc. En parallèle, elle nous fait découvrir d'autres sites, montagneux ou pas, riches en légendes, baignés d'autres atmosphères, suscitant d'autres émotions. L'Himalaya, les Carpates, le Taurus, les Rocheuses, le Tian Shan, le Caucase, l'Elbourz, les Andes, les Scandes, mais aussi le Japon, la Chine, l'Ethiopie, l'Arabie, l'Islande, l'Ecosse, la Bosnie, Cuba... Quel lien avec Chamonix ? L'auteure vous le dévoilera. Son mari Philippe, complice de ses pérégrinations, est assurément un inspirateur très avisé. Né à Chamonix, il a tôt compris le sens du mot paradis. Quel plus bel étalon de valeur en filigrane de chacune des chroniques d'Annette Rossi ! Tous les chemins mènent à Chamonix n'est pas un livre DE Chamonix ni SUR Chamonix. Si c'est un puissant hommage à la vallée de Chamonix et son extraordinaire résonance dans le monde, il démontre surtout l'incroyable impact des hautes cimes sur l'esprit humain. Annette Rossi est aussi l'auteure de la série Tapis magique, une initiation au voyage dans des contrées peu ou mal explorées et du roman en trois tomes ALEXANDRE, une aventure historico-romanesque à la découverte du tombeau disparu d'Alexandre le Grand : Le pacte de Babylone, La malédiction de Tamerlan, L'horizon d'Aton.

06/2023

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Histoire de France

Lettres à ses parents d'un poilu de Thizy (décembre 1914 - septembre 1919). Entre déluge d'obus... et orgie de choux à la crème

Le 19 juin 1916 : "Mes bien chers parents. Nous venons de passer 7 jours au Mort Homme. Nous y sommes montés le 11 au soir, et le 14, à 4h de l'après-midi, nous attaquions et nous prenions la crête du Mort Homme... Jamais je n'ai vu une pareille boucherie... Il a fallu aller jusqu'au corps à corps à la baïonnette... Chaque nuit, ils contre-attaquaient en nous envoyant du liquide enflammé. Ma brigade a beaucoup souffert. Nous ne sommes pas redescendus nombreux... Nous avons tous changé car nous n'avons presque pas mangé. Je suis resté 5 jours sans boire. Jamais je n'avais tant souffert. Je suis encore à moitié abruti"... Février 1917-avril 1917 : "Tous les magasins étaient fermés, sauf les pâtisseries. Aussi, nous nous sommes rattrapés. A 6 que nous étions, nous avons mangé 48 gâteaux (choux à la crème, éclairs, enfin, un tas de bonnes choses). Ensuite, nous sommes allés souper à l'Hôtel Saint-Nicolas.... Hier, j'ai passé une charmante soirée à Sainte-Menehould. Bien entendu. nous sommes allés à la pâtisserie. Nous étions avec deux artistes : Francisque Cueille, 1er prix de piano du Conservatoire de Paris, et M Anis, prix de violon du même conservatoire... Ensuite, j'irai avec des camarades à Sainte-Menehould, manger quelques douzaines de gâteaux. Ensuite, nous rentrerons pour souper, car nous avons un bon lapin à manger. Alors, vous voyez que pour un dimanche de Pâques, j'ai beaucoup à faire... Aujourd'hui nous avons mangé l'aïoli, et nous avons bu de bons petits verres de Chartreuse". Deux moments de la vie de Marcel Béroujon...

01/2014

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Littérature étrangère

Les limaces françaises

Michelino passe l’été chez ses grands-parents au bord du lac Majeur, dans une maison énorme et mystérieuse. Il a treize ans, il a beaucoup lu et s’ennuie. Son seul compagnon est le gardien de la maison, Felice, un homme de soixante ans qui est en train de perdre la mémoire. Pour lui, c’est comme si le monde rapetissait peu à peu en perdant ses morceaux, des morceaux qui étaient des choses, des mots, des lieux, des souvenirs. Toute sa vie, Felice s'est occupé de la maison, du potager, du verdet à pulvériser sur la vigne, des lapins à engraisser, des limaces à exterminer. Mais tout à coup la machine déraille, ses souvenirs affleurent désaxés et contradictoires. Et Felice raconte à Michelino une curieuse histoire d'exilés russes, de Français qui parlent sous terre, de squelettes en uniformes nazis; et les limaces rouges qui envahissent le potager deviennent d'invincibles ennemies, gardiennes d'un monde infernal et menaçant. Pour un enfant, y a-t-il quelque chose de plus irrésistible qu’un monstre qui demande de l’aide ? Michelino invente alors un jeu pour remettre de l’ordre dans la mémoire de Felice, incarnation de tous les monstres fantastiques. Le voilà donc parti pour un "voyage au centre de la tête" de cet ogre bienveillant, véritable descente aux enfers. Michele Mari joue ici avec les ficelles du roman d'aventures pour nous entraîner à la découverte des démons de son enfance. Dans un récit tantôt amusé tantôt troublant, il nous dévoile cette zone d'ombre dans laquelle chacun a un double qui l'attend.

03/2012

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BD tout public

La Gröcha

Après près de 6 ans d'absence, Peggy Adam fait son retour avec La Gröcha, un drame humain au contour fantastique - et quoi de mieux pour son retour en 2012 qu'une histoire de fin du monde ? Dans un futur proche, quelque part en Suisse. Une maladie décime l'homme inexorablement. D'abord des taches apparaissent, et puis bientôt, sans espoir de guérison, c'est la fin. Les villes sont quadrillées, les sorties et déplacements réglementés. Suite à un drame encore frais, Marc, pour fuir un quotidien étouffant, décide de partir à la montagne, dans le vain espoir d'y trouver un peu de tranquillité, pour faire le point. Il sera vite rejoint, contre sa volonté, par Emma, avec laquelle il partage un lourd secret... Et c'est là, en haut des cimes, au milieu des arbres et d'une nature préservée mais de plus en plus inquiétante, que la vérité, sordide, va éclater... Faux récit de science fiction, mais vrai questionnement sur le rapport entre l'homme et la nature, ainsi que sur la perte d'un être cher, La Gröcha pose des questions qui dérangent : comment vivre quand on est amputé d'une partie de soi-même ? Comment continuer à vivre quand on a commis l'irréparable ? Et si la maladie qui gangrène la Terre, c'était l'homme ? La Gröcha promène le lecteur dans une étrange ambiance mi-réaliste mi-cauchemardesque - l'ouvrage est d'ailleurs parsemé de séquences oniriques réalisées au lavis - et la lente descente aux enfers de son personnage central pourrait se lire comme une métaphore d'une humanité aux abois, peut-être arrivée au terme de son existence.

08/2012

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Sciences politiques

Analyses circonstanciées des relations internationales. 2009

L'enseignement des relations internationales devrait, pour être suffisamment éloquent, revêtir un savant mixage de trois dimensions correspondant aux trois pôles professionnels qui magnifient sa science existentielle. Il y a d'abord les théoriciens bruts, pétris de démonstrations académiques et d'évidences comparatives qui puisent profondément dans la doctrine, la jurisprudence, et la projection expérimentale. Il y a ensuite les professionnels classiques, artisans des planifications d'Etat-major tapis dans les centres du pouvoir et qui, avec ou sans les fondements et les principes théoriques, pensent les attitudes, les comportements et les décisions des acteurs. Il y a enfin les diplomates de terrain, confrontés à la réalité des missions souvent délicates, et contraints parfois à des ajustements amers, selon les exigences de la coexistence, de la compétition, et de la confrontation subséquente des intérêts nationaux. En somme, il est impossible dorénavant de figer la démarche internationale dans le moule étroit et sectaire des prédispositions théoriques. C'est le refus de cet obscurantisme qui peut aider à comprendre pourquoi Barack Obama peut à la fois célébrer la paix et glorifier la nécessité de la guerre, au moment où il reçoit le prix Nobel de la paix à Oslo en novembre 2009. Les érudits sacrés, faiseurs de diplomaties à partir des thèses académiques, n'ont plus véritablement de respectabilité. Ce sont les adeptes de l'investigation circonstanciée qui ont le vent en poupe dans la quête de la maîtrise de l'évolution des relations internationales. C'est toute une école, la nôtre, qui a pour elle l'avantage de valoriser les moindres détails de chaque événement, de chaque fait, de chaque action, de chaque proclamation. Voici son talent étalé.

04/2010

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Sciences historiques

Dans les dédales du web. Historiens en territoires numériques

Comment les historiens interrogent-ils et font-ils usage des transformations de notre système communicationnel ? L'histoire est prise dans les discours sur la Toile depuis à présent plus de 26 ans. Elle y est réappropriée pour circuler dans des réseaux fermés, tout comme s'afficher et se diffuser plus largement dans un web prenant les contours d'un espace public. Ces discours révèlent sans doute les rapports que les sociétés entretiennent avec leur passé. Ils structurent peut-être aussi le rapport au passé des générations les plus jeunes, ou encore d'autres acteurs qui ne sont pas, vis-à-vis de la discipline historique, les dépositaires d'une légitimité académique. Comment évaluer, comprendre ces rapports, quelles nouvelles autorités émergent, peuvent être identifiées et questionnées. Le socle d'Internet est composé de nombreuses strates, qui, ensemble, forment un tapis épais de données. La Toile est alors un support et un producteur d'archives que ne peut ignorer l'historien. En l'espèce, réfléchir sur la façon dont il est possible de transformer lesdites ressources en matériaux pour la recherche et l'enseignement a été un des fils directeurs des auteurs de ce volume. Ceux-ci tâchent, ici d'éprouver la solidité de leurs propos : comment faire des choses qui tiennent avec ces matériaux mouvants, composites, éphémères, en un mot fuyants ? C'est à l'aide de douze regards sur la Toile, prenant l'histoire ou la méthode historique comme objet, que cet ouvrage essaie d'aborder ces questions. L'exhaustivité n'était pas visée, il y a nécessairement des manques, des absences et tant mieux si il peut y avoir discussions et des débats.

05/2019

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Décoration

Paul Follot. Un artiste décorateur parisien

Paul Fallot (1877-1941) est un artiste décorateur en son temps adulé, aux cotés des Ruhlmann, Legrain, Bagge... II dessine aussi bien des bijoux que des meubles, de la vaisselle, des tapis, des objets de décoration, des luminaires, des damas, des papiers peints, des vitraux ou encore des ferronneries. Chantre de l'Art Nouveau, il contribue à l'invention du style 1910 et triomphe à l'Exposition des Arts décoratifs de 1925. En 1922, il prend la direction de Pomone, l'atelier d'art du Bon Marché, puis, de 1927 à 1930, celle de la section française de la firme de décoration britannique Waring & Gillow installée sur les Champs-Elysées. A travers ces magasins qui s'adressent à un plus large public que sa seule pratique privée, Follot exerce une influence décisive sur le goût de l'époque et fait rêver la France qui se meuble. A Paris, ses oeuvres sont conservées au Musée d'Orsay et au Musée des Arts décoratifs. Sa maison-atelier de la rue Victor Schoelcher, occupée depuis 2018 par l'Institut Giacometti et accessible au public, a conservé une large part de son décor originel. Léopold Diego Sanchez nous invite à entrer dans l'intimité de l'artiste et donne de la chair à l'histoire des arts décoratifs. Il évoque la relation du décorateur ensemblier avec Ida, une artiste allemande qu'il épouse en 1907, son courage dans les tranchées, son enseignement, les relations avec ses clients, entre autres avec le poète Paul Géraldy, le peintre Henry Caro-Delvaille, l'écrivain Claude Farrère, encore avec ses confrères et néanmoins amis, parmi lesquels Edgar Brandt, Maurice Dufrène, Jean Dunand, et la famille Poiret.

11/2020

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Littérature française

Mon île, ma prison...

« Je l'ai détesté. À présent je suis vide et molle. Je m'accuse d'être égoïste et injuste. J'ai connu le bonheur un long mois et j'ai conquis l'affection d'un homme unique, aussi malheureux que moi de notre séparation imminente car il est évident que Madame Bertin fait opposition à la "prorogation de notre contrat" ! J'ai été riche... par procuration. J'ai possédé une maison, un parc. J'ai possédé des tapis sous mes pieds nus, des éclats de soleil dans les miroirs, au travers du cristal des vases et des verres, sur les cuivres des serrures. J'ai possédé une salle de bains en marbre et des parfums de prix. Je vais retrouver le savon de Marseille et la tôle ondulée de la douche Payet. Ferme tes écluses et sors tes griffes. Descends le rejoindre ! Tu n'allumeras pas le lustre ; il ne remarquera pas tes yeux rouges. » C'est l'année du bac. Lycéenne un peu naïve, Michèle rêve d'ailleurs. Loin de cette île qu'elle déteste : La Réunion et ses ouragans, sa case, son père alcoolique. Après un flirt qui tourne mal avec son prof de philo, elle doit affronter les vacances d'hiver. Là, elle rencontrera son « général » qui l'embauchera comme maîtresse de maison : conseiller général, président de la Chambre de commerce, maire, père de famille, époux, amant... Autour du fragile portrait d'une femme en devenir, Maurice Vinot dépeint avec finesse les rêves et désillusions d'une jeunesse en manque d'amour et d'espoir. Un ton juste, une humanité touchante, un final bouleversant.

03/2015

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Milieux naturels

La Prairie. La vie privée d'un champ anglais

"Fascinant... On a écrit des livres sur des pays entiers à la galerie de personnages moins intéressants que ceux de Lewis-Stempel et son champ aux confins du Pays de Galles. Les renards, les milans royaux et les campagnols deviennent aussi intrigants que les héros d'un drame de HBO". Tom Cox, Observer De loin, un champ a l'air d'un seul tenant ; mais de près ? Que se passe-t-il vraiment dans l'herbe haute ? En apparence, La Prairie est un simple journal : de janvier à décembre, John Lewis-Stempel raconte le passage des saisons, des renoncules au printemps à la coupe des foins en été et au pâturage en automne. Il dévoile les vies des animaux qui habitent l'herbe et le sol : le clan des blaireaux, la famille des renards, la garenne des lapins, la couvée des alouettes des champs et le couple de courlis, entre autres. L'histoire de leur naissance, leur vie et leur mort est une biographie intime de la vie animale. Rapprochez-vous encore un peu, suivez les phrases ciselées de Lewis-Stempel et vous vous apercevrez, par exemple, que ce qui paraît plat ne l'est pas vraiment, que ce qui paraît petit est grand et ce qui paraît un est multiple. En d'autres termes, vous vous apercevrez que la prairie qui enchante le regard - et l'estomac des moutons - est, à elle seule, un monde. "Je ne vous parlerai que de ce que l'on ressent quand on travaille et qu'on observe un champ auquel on est lié depuis toujours. Tout essai de rationalisation... est inutile" , nous aura avertis Lewis-Stempel.

03/2022

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Cuisine

La cuisine au bluff. 57 recettes pour impressionner sans savoir cuisiner

Encore un livre de cuisine ? Oui mais celui-ci joue franc-jeu. Les recettes présentées sont accessibles à tous et les photos montrent ce que vous obtenez réellement. Rien n'est truqué, trafiqué, arrangé. Alors, pourquoi La cuisine au bluff ? Bluffer ce n'est pas mentir, juste faire croire qu'on a du jeu, qu'on est un as des fourneaux... Ce livre n'est pas seulement un livre de recettes, il fourmille de trucs et d'astuces pour s'économiser en matière de temps, d'argent, de recherche, d'idées. Pour faire rimer facilité avec originalité et efficacité. Un apéritif avec plein d'amuse-gueules à déguster avec les doigts ? On a ! Une entrée raffinée prête en 3 minutes ? On vous en propose aussi. Un classique de la gastronomie française qui se prépare (presque) tout seul ? C'est prévu ! Un dessert en or ? Jackpot ! Alors, amateur éclairé ou cuisinier débutant, c'est gagnant-gagnant ! Venez donc jouer avec nous... 57 recettes en 5 rubriques qui évoquent le poker : C'est de la triche ou quand le plat paraît beaucoup plus compliqué qu'il n'est en réalité. Quinte flush. Ici, c'est le plat qui en jette naturellement. Le beau gosse, celui qui a de la gueule, sans rien faire. Tapis ! Dans cette rubrique, ce sont les recettes qui font le show. Celles qui exigent une petite mise en scène. Trois fois rien, mais le succès est assuré ! Main gagnante. Cette fois, ce sont des recettes qui utilisent des ingrédients inhabituels ou détournés de leur usage premier. Jouer la montre. Là, ce sont des recettes hyper rapides à réaliser.

12/2019

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sociologie du genre

Libérés de la masculinité. Comment Thimothée Chalamet m'a fait croire à l'homme nouveau

" Comme des millions de personnes, je suis fan de Timothée Chalamet, et je me demande toujours pourquoi je l'aime autant et surtout pourquoi il est devenu le sex-symbol et la star d'Hollywood, car rien ne l'y destinait. Souriant, humble, charmant, c'est l'antithèse du bad boy. A l'opposé des héros virils, il est maigrichon, dénué de muscles ou de poils, fan de tenues de tapis rouge féminines, et pourtant, c'est lui qui joue le sauveur de l'humanité dans Dune, lui qui fait le plus parler lors des Oscars, et lui qui fait rougir hommes, femmes et enfants. En réalité, ce livre n'est pas sur Timothée Chalamet mais sur ce qu'il représente : l'émergence de ces hommes libérés de la masculinité toxique, et le rêve d'une nouvelle masculinité, moins violente, moins virile, plus sensible, plus libre, plus à l'écoute. Faut-il comprendre que nous en avons fini avec les bad boys ? Que notre vision des héros et des hommes sexy a changé depuis #MeToo ? Est-ce que Timothée Chalamet et les acteurs de sa génération peuvent mettre fin au patriarcat ? C'est ce que nous allons voir (mais vous emballez pas trop non plus, la réponse sera probablement non). " Dans ce livre à la première personne, entre étude d'un phénomène de la pop culture, enquête journalistique et essai personnel, Aline Laurent-Mayard interroge avec drôlerie et beaucoup d'esprit le rapport que nous entretenons avec la masculinité, les normes de genre et la binarité. Homme, femme, non-binaire, une chose est certaine : face aux injonctions sociétales, tout le monde gagnerait à se sentir plus libre.

10/2022

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Critique Contes

Raconter l'invisible. Une introduction aux récits mythiques traditionnels corses

C'est à la fin des années 1980, alors étudiant à l'Université de Corse, que je rencontrai pour la première fois l'étude des récits mythiques traditionnels. Pour les besoins d'une enquête ethnographique, je recueillis auprès de mon père une histoire que lui racontait le sien quelque cinquante ans plus tôt. Il s'agissait d'un conte merveilleux que j'avais eu le bonheur d'entendre durant les longues soirées d'hiver de mon enfance, quand les coupures intempestives d'électricité dues aux orages requerraient d'allumer les chandeliers de cuivre ainsi que les deux lampes à pétrole qui encadraient la cheminée du salon familial. Dans ce halo de lumière, je dévisageais mon père, les traits transformés par le rayonnement fluctuant des flammes et le voyais devenir successivement magu, lion, fourmi, aigle, cavalier et même princesse, avec une fluidité expressive naturelle à la fois déconcertante et fascinante. Je pouvais alors, du tapis où nous nous trouvions avec ma soeur, suivre le cheminement d'un jeune prince parti chercher fortune à travers une forêt aussi noire et angoissante que la nuit de tempête qui servait de cadre à ce récit magique. De ces moments naîtra une quête qui ne me quittera plus. Elle induira mes choix d'études comme de recherches qui me portent aujourd'hui, à partir de ce cheminement personnel et professionnel, à analyser à la fois ce fonds mythique et mythologique en confrontation avec les changements sociétaux qui l'accompagnent mais également à continuer de dérouler le fil de la transmission de ces récits fondateurs, tant de mon identité propre que de celle de l'Humanité.

03/2024

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Littérature française

L'exorciste contre la maison-mère de Forécariah

Une violente douleur se fit soudainement sentir dans le flanc droit de Hadja Serna au moment où elle levait le pied homo latéral pour négocier la première marche des quatre escaliers de la salle de prière des femmes. Elle se retint de crier en grimaçant. Courageusement, mais très péniblement, elle entra dans la mosquée et alla s'asseoir à la place que tout le monde lui reconnaissait. Quand fut annoncé le début des offices, elle se leva de concert avec les autres en dissimulant ses peines et réussit avec ruse à se mettre debout. A peine sur ses deux pieds, qu'elle voltigea et tomba de tout son poids produisant un bruit mat sur le tapis. La mort fut instantanée avec du sang partout. Une mort subite avec du sang, il n'en fallait pas plus pour effrayer une bande de femmes dans une nuit et ce fut la débandade. Et l'on déserta la salle avec des cris et des pleurs. C'était un nouveau succès pour Fangama et un nouveau chou gras pour la ville. Et surtout, c'était une nouvelle source d'inquiétude. Que de dignitaires insoupçonnables qui tombaient ! Quelle personnalité allait être la prochaine victime ? En tout cas, c'en était fini de la femme aux enfants magnifiques comme on la surnommait. Mais quel que fût le sentiment, ce que le groupe devenu trio ne pouvait esquiver, c'était qu'il y avait feu en la demeure. Et presque un incendie puisque depuis sa fondation il y a des siècles, l'existence de la confrérie n'avait jamais été autant menacée de disparition.

01/2024

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Littérature française

Le medecin de campagne

" En 1829, par une jolie matinée de printemps, un homme âgé d'environ cinquante ans suivait à cheval le chemin montagneux qui mène à un gros bourg situé près de la Grande-Chartreuse. Ce bourg est le chef-lieu d'un canton populeux circonscrit par une longue vallée. Un torrent à lit pierreux souvent à sec, alors rempli par la fonte des neiges, arrose cette vallée serrée entre deux montagnes parallèles, que dominent de toutes parts les pics de la Savoie et ceux du Dauphiné. Quoique les paysages compris entre la chaîne des deux Mauriennes aient un air de famille, le canton à travers lequel cheminait l'étranger présente des mouvements de terrain et des accidents de lumière qu'on chercherait vainement ailleurs. Tantôt la vallée subitement élargie offre un irrégulier tapis de cette verdure que les constantes irrigations dues aux montagnes entretiennent si fraîche et si douce à l'oeil pendant toutes les saisons ; tantôt un moulin à scie montre ses humbles constructions pittoresquement placées, sa provision de longs sapins sans écorce, et son cours d'eau pris au torrent et conduit par de grands tuyaux de bois carrément creusés, d'où s'échappe par les fentes une nappe de filets humides. Cà et là, des chaumières entourées de jardins pleins d'arbres fruitiers couverts de fleurs réveillent les idées qu'inspire une misère laborieuse ; plus loin, des maisons à toitures rouges, composées de tuiles plates et rondes semblables à des écailles de poisson, annoncent l'aisance due à de longs travaux ; puis au-dessus de chaque porte se voit le panier suspendu dans lequel sèchent les fromages... ".

02/2023

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Lecture 6-9 ans

Il était... Une deuxième fois. Une aventure de Maman Lapine

A pas de deux, on va toujours plus "Loup" - "Un" ! Entêté et hypnotisé par ses désirs de gaufres au chocolat, Petit Lapin Bleu s'est volatilisé par-delà les deux collines. Equipée de sa fibre maternelle, de deux pèlerines, deux dés (l'un à coudre, l'autre à jouer), d'un bâton, deux marrons, d'une chandelle, d'un canard en plastique, d'un rouleau de papier cadeau, de deux spatules enfin, et saisissant son courage à deux grandes oreilles, Deuxième Maman se lance éperdument sur ses traces poilues. Ingéniosité, Générosité, Solidarité, Persévérance, Ardeur, Tendresse, Partage, Considération, Complicité et Espérance, Maman Lapine nous enseigne au cours de sa quête tous les ingrédients nécessaires à la croissance des Jeunes Pousses face au monde et à l'adversité. Epique et désopilant, basé sur un chiffre... magique, le récit captivant et poétique jongle avec les sons, les rythmes, les expressions, éveillant à tour de rôle les sens, l'imaginaire mais également l'humour du jeune enfant. Depuis tout p'tit, Papa raffole des odeurs de l'encre et du papier. Tapies au fond de ses carnets de poche à spirale, les idées chimériques attendent impatiemment qu'on vienne les réveiller. Julianna, deux fois quatre ans au moment de ce livre, est la reine incontestée du "turbo - conte" , sorte de stand-up familial pratiqué régulièrement et consistant à inventer et raconter, en toute spontanéité, une histoire courte, merveilleuse et cohérente de princes et de princesses. Ensemble, au travers de leurs joutes, père et fille ont imaginé les bases de cette histoire et brodé les destins de Maman Lapine Bleue et de son Lapinou.

11/2019

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Autres collections (6 à 9 ans)

J'apprends à lire avec Olive : Olive visite Paris. Maternelle

Au sein de la collection J'apprends à lire avec Olive, les petites histoires d'Olive ont été conçues pour accompagner l'enfant dans ses premières lectures dès la maternelle. Les petites histoires de cette nouvelle collection se lisent à deux : le parent lit le texte et l'enfant nomme les mots illustrés. L'enfant découvrira les aventures d'Olive le lapin et ses amis Vic, Lulu, Tagada et tous les autres. Olive et ses amis quittent la forêt pour aller découvrir Paris. Ils se promènent dans les rues et prennent le bateau-mouche pour admirer les monuments de la capitale. Ces histoires à lire avec un grand permettent à l'enfant de : Préparer l'apprentissage de la lecture Développer et structurer son vocabulaire autour de thématiques Comprendre ses propres émotions grâce à des thèmes familiers Créer un moment de complicité et de partage Ces petites histoires courtes et originales rédigées par une enseignante diplômée en lettres (Nicole Amram) contiennent : De jolies illustrations (Vanessa Vautier) avec des personnages récurrents et attachants Un format pratique pour les petites mains : 15, 5 x 15, 5 cm (24 pages) Des conseils d'accompagnement pour les parents Egalement dans la collection J'apprends à lire avec Olive, on retrouve 6 petites lectures mais aussi 6 cahiers effaçables, 4 titres de coloriages avec Olive, 3 livres-puzzles ainsi qu'une méthode de lecture phonétique et syllabique et enfin, des cahiers d'écriture et de graphisme. En + : un jeu concours sur le site internet Bordas avec plein de cadeaux liés à la collection " J'apprends à lire avec Olive ! " à gagner (Rentrée des classes 2023) Fabriqué en France

06/2023

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Littérature française

Le maître d'hôtel de Matignon

Le maître d'hôtel de Matignon a connu 13 Premiers ministres : il les a servis, côtoyés, il a été pour eux l'homme de l'ombre, le confident, le témoin silencieux des colères, des détresses, des grandes heures. La dernière année de son service, avant de partir à la retraite, il assiste à l'arrivée d'un jeune conseiller, qui a connu Matignon enfant quand son père était Premier ministre. Il est son contraire. Il doit agir, s'engager, il est le novice, il ne connait pas les lieux, pas les hommes, presque rien du pouvoir. Le maître d'hôtel est arrivé là un peu par hasard après avoir servi dans la Marine. Le conseiller a rêvé de travailler ici. L'un est un autodidacte, l'autre un héritier. Pourtant ils se comprennent, se rapprochent, se confient. De Matignon, on connait l'histoire officielle, le tapis rouge et le perron où sont photographiés les invités de marque, les puissants et l'hôte des lieux. Gilles Boyer dans un roman qui s'inspire de ce qu'il a pu connaitre à Matignon comme conseiller, des hommes et des femmes qu'il a rencontrés, de ce qu'il a ressenti, nous raconte l'histoire cachée de ce lieu et de ces hommes : les assistants, les huissiers à chaine qui portent des piles de parapheurs, les chauffeurs, les maîtres d'hôtel, les serveurs qui tiennent des plateaux repas ou des corbeilles de fruits, les conseillers qui courent, dossier à la main vers la réunion suivante. On découvre un monde bien différent de ce qu'on imaginait, des secrets, des intrigues, des actes qui bouleversent complètement ceux qui travaillent un jour-là.

04/2022

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Poésie

Les champs magnétiques. S'il vous plaît. Vous m'oublierez

"Lorsque, au printemps de 1919, André Breton et Philippe Soupault conçoivent et expérimentent la méthode d'écriture d'où naîtront non seulement Les Champs magnétiques mais deux pièces de théâtre : Vous m'oublierez et S'il vous plaît, sans compter nombre de textes automatiques, l'un a vingt-trois et l'autre vingt-deux ans. Au même âge, Rimbaud venait de rompre avec la poésie ; Isidore Ducasse s'arrachait aux Chants de Maldoror et affrontait cette Préface à un livre futur par quoi se donnent les Poésies. En 1918, Breton et Aragon, encore mobilisés, se portaient régulièrement volontaires, à l'hôpital où ils étaient affectés, pour assurer la garde de nuit et là, des heures durant, se lisaient à voix haute les psaumes démoniaques du Comte de Lautréamont. L'année suivante, Breton recopie, à la Bibliothèque nationale, l'exemplaire unique des Poésies, qui sont publiées en avril, dans le n° 2 de Littérature, revue qu'il vient de fonder avec Aragon et Soupault. On serait tenté de penser que, dans l'esprit des "scripteurs", Les Champs magnétiques sont précisément ce "livre futur" annoncé, au seuil de la mort, par le jeune Ducasse. En un sens, en effet, ils répondent à l'injonction de l'initiateur : "La poésie doit être faite par tous. Non par un". Par-delà les Poésies, les Champs se mesurent aux Chants. L'outrance rhétorique perverse et savante de Maldoror, la sécheresse pseudo-conformiste de Ducasse retournant Pascal et Vauvenargues comme on dépouille un lapin, instituent, dans leur apparente opposition, une zone d'extrême turbulence d'où peut jaillir, sans entraves ni scrupules, la voix automatique". Philippe Audouin.

09/1971

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Livres sonores

Mes comptines sonores à toucher pour bébé

Les Comptines Inoubliables : Plongez dans le monde enchanteur de l'enfance avec des comptines intemporelles telles que "La famille tortue", "Dans la forêt lointaine", "Une souris verte", "Mon petit lapin a bien du chagrin", "Une poule sur un mur", et "Petit escargot". Ces chansons évoquent des souvenirs précieux et établissent une connexion émotionnelle avec les tout-petits, créant ainsi des moments magiques de partage entre parents et enfants. Une Symphonie Tactile : Chaque double-page de ce livre est une expérience tactile unique. Les textures de fourrure et de flocage soigneusement sélectionnées stimulent le sens du toucher des tout-petits. L'enfant pourra sentir la douceur de la fourrure en explorant les aventures de la petite souris verte ou caresser le flocage délicat qui accompagne les péripéties de la famille tortue. Ces éléments tactiles ajoutent une dimension interactive qui favorise le développement sensoriel et moteur des tout-petits. Musique à la Demande : Equipé de piles AAA et d'un bouton de réglage du volume, "Mes Comptines Sonores à Toucher pour Bébé" offre une expérience musicale personnalisée. Les parents peuvent ajuster le volume en fonction de l'environnement, garantissant ainsi une écoute agréable et adaptée à chaque situation. La facilité d'utilisation de ce livre musical en fait un compagnon idéal pour les moments calmes et les séances de jeu interactives. Qualité et Durabilité : Nous accordons une attention particulière à la qualité de nos produits. "Mes Comptines Sonores à Toucher pour Bébé" est conçu avec des matériaux durables, résistants et sécurisés pour les petites mains. Chaque page est soigneusement assemblée pour résister aux manipulations fréquentes des tout-petits, assurant ainsi une expérience de lecture durable.

09/2024

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Littérature française

Sarajevo omnibus

Sarajevo omnibus propose un portrait de la ville de Sarajevo à travers différents personnages historiques ou lieux emblématiques, qui ont tous un rapport avec la tragédie inaugurale du vingtième siècle : l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand le 28 juin 1914. Ainsi nous rencontrons tour à tour Gavrilo Princip, ce jeune Serbe dont le geste déclencha le cataclysme de la Première Guerre mondiale ; Viktor Artamanov, affairiste russe illuminé, qui finança au nom du tsar l'aventure de la Main Noire, organisation terroriste vouée à la libération de la Serbie du joug austro-hongrois ; le fondateur de la Main Noire, le colonel Dimitrijevic dit Apis, qui bâtissait ses théories grand-serbes en buvant de la slivovice dans un fameux bistrot de Belgrade ; Ivo Andric, immense écrivain, Prix Nobel, qui appartint un temps à cette mouvance... Mais aussi des personnages oubliés, tel le rabbin Abramovicz, philosophe et poète, qui reçut dans la nuque l'une des cinq balles destinées à l'archiduc, le curé Latinovic, fêtard repenti, ou encore l'imam Dizdarevic, seul Bosniaque à avoir peur de sa femme, dit-on. Sans oublier Nikola Barbaric, grand-père de l'auteur, également présent lors de l'attentat, personnage fantasque qui eut quatre épouses et plusieurs vies. Tous ont assisté à la mort de l'archiduc. Le récit de Velibor Colic n'est jamais pesant ni funèbre, mais vif, précis, surprenant, enjoué. Il considère avec une distance désabusée l'enchaînement de circonstances horribles et comiques qui constitue l'histoire des hommes.

04/2012

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Histoire et Philosophiesophie

La société robotisée. Enjeux éthiques et politiques

Mobiles, interactifs, capables de communiquer, les robots peuvent-ils pour autant "penser" ou prendre des décisions à la place des humains ? Faut-il les considérer comme des agents moraux ayant une "autonomie" ou leur donner un statut juridique particulier ? Qui est alors responsable de leurs actions - le concepteur informaticien, le fabricant industriel, l'usager consommateur ? Pour quelles finalités tous ces robots sont-ils conçus ? Depuis peu, le public a découvert comment des robots pouvaient remplacer l'être humain dans un nombre croissant d'activités économiques, sociales et politiques. Les robots-drones sont utilisés dans les conflits armés ou encore dans des contextes non armés pour la surveillance ou l'assassinat ciblé. Des robots aux formes androïdes ont fait leur apparition dans le domaine de la santé et du bien-être. Dans les hôpitaux, des robots opèrent sous la direction du chirurgien, d'autres robots aux formes animales deviennent des "compagnons" pour les personnes âgées. Dans des écoles, des robots sont utilisés par des enseignants pour l'apprentissage des langues ou des matières scientifiques. Dans des maisons, des robots de service aspirent la poussière des tapis tandis que des jouets-robots s'occupent des enfants. Dans le domaine de l'agriculture, des robots traient les vaches et nettoient l'étable. Dans les usines, les robots accélèrent la productivité et l'efficacité de la production industrielle. Tous ces robots qui remplacent les êtres humains dans des tâches devenues "robotisables" font-ils de notre société "une société robotisée" ? Tant par la réflexion théorique qu'à l'aide d'exemples précis, cet ouvrage multidisciplinaire examine comment les robots modifient la qualité de nos relations humaines, en quoi ils transforment certaines valeurs fondamentales comme la liberté et l'égalité, ou encore de quelle façon ils entraînent des changements sociaux et culturels, par exemple dans nos relations aux animaux ou à l'environnement.

01/2020

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Littérature étrangère

Les treize pas

Les Treize Pas, fugue brillante sur une base aléatoire, se présente comme un jeu de massacre. Deux professeurs de physique, occupant des logements mitoyens, Zhang Honqui et Fang Fugui, s'évertuent à enseigner la théorie de la relativité dans un établissement secondaire, le lycée n°8, qui possède également une usine autogérée de conserves de lapin. La femme du premier y est préposée au dépeçage des bêtes encore vivantes, tandis que l'épouse du second est esthéticienne au funérarium local. Héros du travail, Fang Fugui, meurt de fatigue et ressuscite sous les traits de Zhang Honqui. Il cherche alors à faire fortune dans le trafic de cigarettes. Cet épisode héroïque tourne à la catastrophe générale. Le faux mort devient fou en assistant à ses obsèques. Sa femme est promue et se suicide. Un tigre du zoo est empoisonné et dépecé. Prenant pour paramètres la misère des intellectuels et la libido inassouvie de leurs épouses, le récit se démultiplie dans une savante mise en abîme des différentes fonctions du récit, les personnages assurant tour à tour le rôle de héros et de narrateur. Roman d'un comique atroce, Les Treize Pas démontre comment le parti a vidé la vraie vie de sa substance, il expose la douloureuse reconversion des masses populaires au capitalisme sauvage et à la course aux diplômes. Mo Yan Mo Yan, né dans le Shangdong en 1955, a reçu le prix Nobel de littérature en 2012. Une douzaine de ses romans et nouvelles sont traduits en français et publiés au Seuil dont Beaux seins, belles fesses (2004), Le Maître a de plus en plus d'humour (2005), Le Supplice du santal (2006), Quarante et un coups de canon (2008), La Dure Loi du karma (2009), Grenouilles (2011) et Le Veau suivi de Le Coureur de fond (2012).

01/1995

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Romans de terroir

Rougé le braconnier

A une époque où le monde rural vit dans la pauvreté, Louis Rougé essaye tant bien que mal de nourrir sa famille avec les quelques sous qu'il gagne en se louant comme journalier dans les fermes. Pour améliorer le quotidien, il s'adonne au braconnage, pourtant interdit. Découvert une première fois en action de chasse par le gendarme Javelle, il écope de six jours de prison et d'une amende. Deux ans plus tard, le 9 juillet 1854, le même Javelle le surprend en possession d'un lapin qu'il vient de tuer. En proie à une minute de basse vengeance et de rage mal contenue, se sentant humilié et sans reproche, Rougé commet l'irréparable. Alors que l'alerte est donnée, il fuit dans la forêt, un lieu qu'il connaît parfaitement. La victime, donnée dans un premier temps comme "blessée à mort", reprend très vite ses fonctions. Mais Rougé, lui, devient un "criminel" traqué par toutes les brigades de la région. Pendant trente mois, dans un pays difficile, couvert et entouré de bois, il échappera à toutes les embuscades, se jouera de tous les gendarmes et les soldats grâce au soutien de la population mais surtout à la complicité d'une poignée d'amis indéfectibles. Seule la trahison abattra cet homme indomptable. Cette fascinante et palpitante affaire défraya la chronique au milieu du XIXe siècle. Elle inspira de nombreuses plumes, dont celle de Victor Hugo. En 1929, René Métayer fut le premier auteur à raconter la véritable histoire de Rougé le Braconnier. Ce drame déchirant nous fait pénétrer dans la vraie nature, celle rythmée par le souffle des saisons, celle qui sait embaumer les bocages et trille dans les haies avec les oiseaux.

04/2014

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Littérature étrangère

Contes du chemin de fer

Contes du chemin de fer. La vie a bien changé à Guilas, paisible bourgade d'Ouzbékistan, depuis que le train s'y arrête : les tribus d'Asie centrale, les voyageurs de toutes origines, et bientôt les populations déportées par le régime communiste y côtoient les autochtones, forcés de s'habituer à leurs nouvelles conditions de vie. Pendant la Seconde guerre mondiale, période sur laquelle s'ouvre cette étonnante polyphonie, le coeur de la petite ville bat à l'auberge de la gare : les bras cassés qui sont restés à l'arrière - Oumareli l'Usurier, réformé pour avoir pris seize kilos pendant son séjour en prison, Tolib le Boucher, si maigre qu'on lui confie le ravitaillement du village, et Koutchar la Tchéka, le représentant de la police politique - y égrènent ragots et anecdotes. Exilés, adultères, orphelins, profiteurs, aventuriers et mendiants de tous poils défilent en une chronique débridée, véritable plongée ethnographique dans un microcosme où l'arrivée du train n'a pas été le seul traumatisme. Le matérialisme historique a en effet pulvérisé la vieille tradition soufie et les habitudes culturelles profondément ancrées d'un islam traditionnel : maintenant, il faut choisir entre bigamie et déportation, transformer les postes de fonctionnaires en charges héréditaires, bref, les petits arrangements avec le communisme sont la matrice de multiples histoires, tragiques ou grotesques, qui s'enchaînent comme autant de motifs dans le tapis. Car c'est bien le charme et la singularité de ce livre exubérant, construit à la manière des contes des Mille et une Nuits, que de faire émerger de la juxtaposition des histoires un univers singulier et d'inviter son lecteur à un éblouissant voyage au pays des contes et légendes d'une Asie centrale méconnue.

10/2009

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Littérature étrangère

Nouvel éloge de la folie. Essais édits & inédits

"Lorsque les habitants de Macondo furent frappés un jour, pendant leurs cent ans de solitude, par un mal en forme d'amnésie, ils se rendirent compte que ce qu'ils connaissaient du monde était en train de se volatiliser et qu'ils risquaient d'oublier ce que c'est qu'une vache, ce que c'est qu'un arbre, ce que c'est qu'une maison. L'antidote, découvrirent-ils, se trouvait dans les mots. Afin de se souvenir de ce que leurs mots représentaient pour eux, ils rédigèrent des pancartes qu'ils suspendirent aux bêtes et aux objets : "Ceci est un arbre", "Ceci est une maison", "Ceci est une vache, et elle donne du lait qui, mélangé au café, donne le café con leche". Les mots nous disent ce que nous, en tant que société, nous croyons qu'est le monde. "Le motif dans le tapis", c'est la formule inventée par Henry James pour désigner le thème récurrent qui, telle une signature secrète, parcourt l'oeuvre d'un auteur. Dans beaucoup des textes que j'ai écrits (critiques, notices ou introductions), je pense pouvoir distinguer ce motif insaisissable. Il a quelque chose à voir avec la relation de cet art que j'aime tant, l'art de lire, avec le monde dans lequel je le pratique, le "beau monde" de Thomas. Je crois qu'il existe une éthique de la lecture, une responsabilité dans notre manière de lire, un engagement à la fois politique et privé dans le fait de tourner les pages et de suivre les lignes. Et je crois que parfois, au-delà des intentions de l'auteur et au-delà des espoirs du lecteur, un livre peut nous rendre meilleurs et plus sages."

11/2011

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Littérature française

Mes années cabossées (1945-1957)

Dans Ma drôle de guerre à 18 ans et dans Gen Paul à Montmartre, Chantal Le Bobinnec avait raconté son passé tumultueux. Mais demeurait une zone d'ombre entre son retour d'Allemagne en 1945 et sa rencontre, dans les années 1950, avec le peintre Gen Paul et sa bande. Après les années de l'Occupation et de la guerre, voici les années grises, années de pénurie où la France a froid et faim. Cabossée par la vie, n'ayant ni métier ni relations, Chantal tente de survivre. Les petits boulots vont se succéder, rebutants, mal payés : laveuse et peigneuse de queues de cheval, manutentionnaire en tout genre... S'y ajoutent un climat de jalousie entre employées, mais aussi les privautés que s'arrogent patrons et contremaîtres. Se loger n'est pas simple non plus. C'est souvent une chambre d'hôtel au confort spartiate. Quant à la nourriture, c'est une idée fixe à une époque où les tickets de rationnement ont toujours cours. Les loisirs se réduisent à une séance de cinéma où l'on cherche un semblant d'intimité. Mais les galants sont rares, peu fortunés, les liaisons fugaces et sans lendemain : Marcel, baptisé " Gros Nounours ", " le Grizzli ", Michel, un homosexuel, Lucien, Ramon... Dans une telle situation, comment bâtir un projet de vie, élever un enfant ? D'où la peur des grossesses intempestives qu'on doit assumer tant bien que mal. Pourtant, tout n'est pas désespéré et Chantal, forgée aux épreuves, reste incorrigiblement optimiste. Pour éclairer son quotidien monotone, elle apprend la guitare, rencontre Alexandre Lagoya et Ida Prestli et, par leur entremise, découvre Le Lapin agile, et bientôt Gen Paul. Montmartre, dès lors, est son oxygène, son refuge, dont elle donne, au final, quelques savoureux tableaux.

06/2014

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Romans historiques

Suzanne Valadon Tome 1 : Les escaliers de Montmartre

Cette gamine qui dessine sur le trottoir du boulevard Rochechouart, personne n'y prête attention. Personne, si ce n'est un artiste déjà célèbre : Puvis de Chavannes ; il a deviné en elle des dons évidents. Il ne l'oubliera pas : il en fera son modèle, et sa maîtresse. Dans ces années-là - les années 1880 -, entre le Moulin de la Galette, Blanche et Pigalle, sur le flanc de cette butte Montmartre encore champêtre, vit tout ce que la peinture française compte de vrais peintres : les impressionnistes et, parmi les plus grands, Renoir, Toulouse-Lautrec, Degas. Des uns et des autres, Maria (elle n'a pas encore choisi Suzanne pour prénom), qui grandit en beauté et en hardiesse, est tour à tour le modèle et l'amante. Elle est de toutes les fêtes, de toutes les folies ; elle se brûle à toutes les passions. Elle danse, elle chante, elle boit au Lapin agile, au Chat noir, au Moulin-Rouge. D'un jeune Catalan de passage, Miguel Utrillo, elle a un fils : ce sera Maurice Utrillo. Quand elle s'assagit, ce n'est pas pour longtemps : elle est faite pour flamber. Cependant, elle ne cesse de dessiner, magnifiquement puis, poussée par ses maîtres, découvre la peinture. A la fin du siècle - elle a trente-cinq ans - , elle est devenue Suzanne Valadon. Autour de cette jeune femme qui n'avait peur de rien, c'est toute une époque, toute une société - et la plus libre qui fût alors -, que Michel Peyramaure fait revivre. Ce temps légendaire de la Butte, celui des " peintres du bonheur ", quand le génie courait les rues, le roman de Suzanne Valadon l'illustre merveilleusement. Mais ce n'est pas fini : avec le siècle nouveau, Modigliani, Picasso et les autres conquièrent Montmartre. Et Utrillo a commencé à peindre. Et Suzanne Valadon s'impose. A suivre...

04/1998

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Littérature française

À la recherche du père

Ahmet est parti de l'Europe à la recherche des traces de son père dans l'Océan indien accompagné de sa femme Roxane. Ensemble, ils découvrent le charme et la beauté d'un archipel où la vie est régie par la chaleur et l'hospitalité de son peuple. Impressionnés et enthousiasmés par une population souriante, ils se sont faufilés dans la masse en épousant sa culture, sa civilisation et ses coutumes. Tellement que la joie et l'harmonie de la vie leur offrent ce dont ils désiraient depuis leur jeune âge, ils oubliaient le but de leur voyage. Quelque temps après, se sentant delaissée par son mari, Roxane se laisse transporté par l'envie de se rajeunir. Commence alors une relation extraconjugale entre la jeune femme et Idjire, un jeune homme dont sa vision est d'amener au lit le maximum possible des touristes. Ahmet se trouve esseulé et mène en parallèle ses recherches et sa vie. Son ami Ben, un jeune commandant d'un patrouilleur lui permet de dévoiler l'autre visage de sa femme et pénétrer le mystère de la mer en maîtrisant le langage maritime. Le hasard fait que le lendemain de leur remariage, Ahmet et Roxane rencontrent un commerçant qu'ils découvriront quelques jours plus tard qu'il est un membre de leur famille insulaire lors d'une invitation chez Djamila, la cousine d'Ahmet. L'euphorie était à son comble quand ils se sont retrouvés tous autour de la table un jour sacré du mois de ramadan. Nabil attribue à Ahmet le poste du gérant de sa boutique comme tapis d'entrée dans sa famille. Roxane et Ahmet restent vivre leurs amours dans ce petit coin du paradis terreste sans jamais penser retourner en Europe.

07/2018

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Cinéma

Hier, aujourd'hui et demain

C'est la découverte d'une boîte remplie de lettres et de photographies qui inspire à Sophia Loren ce livre plein de vie, où se déploie le destin d'une gamine peu sûre d'elle mais d'une beauté à faire ressusciter les morts d'une jeune Napolitaine qui, en l'espace de quelques années, conquit le monde. Derrière la star, on découvre le sourire d'une femme timide mais déterminée, qui dès l'enfance a enduré bien des épreuves, a travaillé toute sa vie avec acharnement et a su aimer d'une passion authentique. Sophia Loren nous guide ainsi en personne dans sa ville natale de Pozzuoli dévastée par la guerre, dans la Cinecittà des premiers grands péplums américains, dans le Naples en noir et blanc de Vittorio De Sica. Elle nous fait marcher sur les pas de Cary Grant, Marcello Mastroianni ou Audrey Hepburn, nous emmène avec elle sur les tapis rouges de Hollywood, Cannes et Berlin en compagnie de Charlie Chaplin, Ettore Scola et tous les plus grands. Mais elle nous conduit aussi dans les coulisses, là où bat son coeur d'épouse, de mère et de grand-mère, au sein d'une famille qu'elle considère depuis toujours comme son meilleur film. Au-delà du voyage passionnant dans l'histoire du cinéma, c'est aussi un conte de fées qui, un jour, est devenu réalité. Sophia Loren compte parmi les actrices les plus célèbres au monde. Au cours de son extraordinaire carrière, elle a joué dans plus de cent films et remporté de multiples récompenses, parmi lesquelles le Lion d'or du festival de Venise, cinq Golden Globes, un prix d'interprétation féminine à Cannes, l'Oscar de la meilleure actrice, en 1962, pour La Ciociara, et, en 1991, un Oscar pour l'ensemble de sa carrière.

09/2014