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Lapis-lazuli

Extraits

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Couture, tricot

Feutrer la laine cardée

Découvrez un guide ultra-complet sur les techniques pour apprendre à feutrer la laine et réaliser des objets naturels et élégants. La laine, sous toutes ses formes, n'aura plus de secret pour vous ! Jennifer Colin, aka My Little Print Fabrics, vous apprend à transformer la laine en objets, qu'ils soient plats ou en volume. Elle livre tous ses secrets pour maîtriser les deux grandes techniques de feutrage : à l'aiguille, ou à l'eau et au savon. A première vue, le feutrage peut paraître difficile et demander une grande dextérité... mais non ! Il vous suffit d'apprendre les gestes de base pour vous lancer. En plus des gestes techniques, Jennifer met au clair une bonne fois pour toutes les différences entre laine cardée et bouillie, le feutre et la feutrine, le cardage et le feutrage, et bien d'autres termes qu'on rencontre dans le feutrage. Il ne vous restera plus qu'à vous équiper, en suivant les conseils de Jennifer sur le choix des aiguilles et des tapis, ou la recette du liquide de feutrage, avant de vous lancer dans une des 13 créations à feutrer. Les 13 projets à feutrer sont répartis en 3 grands chapitres : les projets à feutrer à l'aiguille à plat (le tote bag végétal, la broche maisonnette, le jean Pacman(r), la bannière aux oies sauvages, le coussin lin et fleurs) ; les projets à feutrer à l'aiguille en volume (le mobile d'automne, la plante succulente, le mouton, la boule de Noël) ; les projets à feutrer à l'eau et au savon (le savon marbré, le dessous de théière en boules feutrées, l'étoffe feutrée comme une peinture, le bol cocon).

02/2023

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Romance sexy

Pause café

Whitney G revient avec trois novellas pleines d'humour et de mordant. Mya ne supporte plus son connard de patron arrogant. Et les choses ne sont pas près de s'améliorer quand le mail qu'elle destinait à sa meilleure amie, dans lequel elle vide son sac et insulte allègrement son supérieur, atterrit malencontreusement dans la boîte de réception dudit supérieur. Oh, il se pourrait bien qu'elle y ait mentionné certains de ses fantasmes, aussi... Garrett est soulagé de voir arriver une nouvelle recrue prometteuse dans la clinique privée qu'il dirige, pour compenser l'incompétence généralisée de ses collègues. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que cette nouvelle recrue est aussi la femme qu'il a rencontrée virtuellement et qui lui a posé un lapin avant leur première rencontre. Mais Garrett n'a rien oublié de leurs échanges enflammés et des fantasmes de la jeune femme. Et si Natalie espère qu'il fera comme si de rien n'était, elle se trompe lourdement... Penelope passe la pire journée de sa vie : elle se réveille avec cinq heures de retard après avoir passé la nuit avec le type le plus arrogant du monde, deux de ses meilleurs clients l'ont lâchée pour son principal concurrent, sa colocataire a renversé de la javel sur son tailleur préféré, et son café préféré ferme pour raison sanitaire. Mais rien n'entachera son excitation alors qu'elle est sur le point de signer le plus gros contrat que son entreprise ait remporté. Il lui suffit juste de satisfaire ce client qu'aucun publicitaire n'a jamais réussi à convaincre. Elle ne s'attendait pas à ce que ledit client soit aussi son coup d'un soir de la nuit dernière... #Sexy #Humour #RomanceContemporaine #EnemiesToLovers

10/2022

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Contes et nouvelles

La Bulle

Vous n'avez jamais demandé à changer de vie ? Et, si l'occasion se présentait, oseriez-vous vraiment le faire ? Surtout si cette opportunité faisait la lumière sur votre passé. Et si elle vous mettait face à vous-même et que, jusque-là, vous n'aviez eu ni le temps ni le courage de vous avouer votre vérité... Lili, elle, n'a pas hésité. Elle a saisi sa chance. Elle a tout plaqué, renoué avec ses envies, ses rêves et son humanisme. Elle a dit "adieu" à sa vie d'avant et construit le monde de demain dont elle rêve. Et Lili a raison... On ne vous a jamais dit que le bonheur est peut-être bien dans le pré ? Tout autant qu'un arbre peut cacher une forêt ? Que l'on peut trouver la clé des champs chez un notaire ? Que le vol d'une abeille n'est à nul autre pareil ? Que votre regard a tout autant de valeur que ce que vous regardez ? Que parfois, le lapin tue le chasseur ? Que la vieillesse est source de sagesse ? Que la jeunesse n'est pas qu'ivresse ? Et que l'argent ne mène pas forcément le monde... Nathalie Sambat signe un texte prodigieusement humaniste, drôle et ambitieux. Tout en écrivant pour les plus "démunis", pour les "oubliés", pour les "abîmés"... elle parvient à nous offrir une histoire intimiste et une fable écologique pleine de bon sens et d'à-propos. Visionnaire. "La Bulle" est un roman qui vous soufflera peut-être à l'oreille que vos rêves et vos convictions sont possibles, après tout. "La Bulle", un roman à découvrir dans la collection Drôles de Pages, chez JDH Editions

09/2021

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Grands couturiers

Shoemaker

LA FABULEUSE HISTOIRE DE REEBOK RACONTEE PAR SON FONDATEUR Depuis la fin du XIXe siècle, la famille Foster manufacturait des chaussures de course, dans un petit atelier de Bolton ; c'est elle qui équipait notamment Eric Liddell et Harold Abrahams - immortalisés plus tard par le film Les Chariots de feu - ainsi que la plupart des clubs de football anglais. Mais un conflit violent entre le père et l'oncle de Joe Foster quant à la stratégie à adopter conduisit Joe et son frère Jeff à lancer une nouvelle société, inspirée par le succès d'Adidas et de Puma ; ainsi naquit Reebok. Les débuts furent compliqués, et Joe et sa femme durent se résoudre à vivre au sein même de leur usine délabrée, dans l'angoisse constante que la machine qui produisait leurs premières chaussures ne rende son dernier souffle. Qui pouvait imaginer que ces balbutiements donneraient bientôt naissance à un nouvel acteur majeur de l'industrie du sport ? La vision marketing de Joe permit à Reebok de devenir un phénomène mondial dès les années 80, lorsque la marque fut la première à comprendre l'ampleur de la vague de l'aérobic, dans le sillage de leaders tels que Jane Fonda. Bientôt, Reebok ferait son apparition sur les tapis rouges d'Hollywood, en apparaissant notamment au générique d'Aliens, où Sigourney Weaver porte une paire de Reebok Alien Stompers. A l'instar du best-seller mondial L'Art de la victoire de Phil Knight (Nike), Shoemaker fait le récit d'un triomphe entrepreneurial obtenu contre vents et marées, révèle les défis et les sacrifices qu'implique la création d'une marque mondiale, et raconte comment une petite entreprise locale, à condition d'être portée par une vision forte et de proposer les bons produits, peut se transformer en un colosse planétaire.

09/2021

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Elevages domestiques

Les races d'animaux domestiques en France. Etude générale et inventaire

Les animaux domestiques nous paraissent familiers, et pourtant, on connaît mal l'immense diversité de races que chaque espèce englobe. Cette variété est le fruit de différences géographiques, puis d'un long travail de sélection et de croisements à travers l'histoire, visant à améliorer les aptitudes ou les qualités esthétiques des animaux. Ce livre englobe quasiment toutes les races d'animaux domestiques élevés en France, puisqu'il en retient près de 660, appartenant à une quinzaine d'espèces : bovins, ovins, caprins, Porc, Cheval, Ane, Poule, autres volailles (Oie, Canard, Dindon, Pintade, Caille, Pigeon), Lapin, Cochon d'Inde, Chien, Chat. Chaque espèce est traitée d'un point de vue général, puis une courte monographie décrit ensuite chacune des races de cette espèce présentes en France : les races françaises, quelle que soit leur importance numérique, et les races étrangères, reconnues officiellement ou non, à l'exception en principe de celles dont les effectifs sont confidentiels dans notre pays. Cet inventaire écrit par deux vétérinaires zootechniciens est un ouvrage de référence pour quiconque s'intéresse aux races d'animaux domestiques : non seulement étudiants et chercheurs en zootechnie et ethnozoologie, mais aussi tous les amateurs, amis des animaux de plus en plus nombreux, soucieux de contempler et de faire vivre la biodiversité animale domestique. Bernard DENIS est professeur honoraire de l'Ecole nationale vétérinaire de Nantes, membre de l'Académie d'Agriculture de France, président d'honneur de la société d'Ethnozootechnie. Docteur-vétérinaire, Jean-Pierre VAISSAIRE est ancien assistant de zootechnie à l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort et auteur du Memento de zootechnie (2018). Préface d'Etienne VERRIER, professeur à AgroParisTech, Membre de l'Académie d'Agriculture, président de la Société d'Ethnozootechnie.

11/2021

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Critique

Paul Claudel. "Je suis le contradictoire"

Claudel le poète, le chrétien, Claudel le diplomate, l'amant, le père de famille : cette nouvelle biographie nourrie d'informations inédites vient enfin rassembler les différentes faces d'un même homme. Un évènement littéraire. On ne connaît pas Claudel. On connaît une légende, une rumeur, mais on ne connaît pas Claudel. De sa conversion, on ne connaît que la parabole façonnée par lui et par d'autres ; de ses relations avec sa soeur Camille, guère plus que les romans ou les scénarios construits à partir des rares archives ; de son activité artistique, surtout les grands drames typiques d'un " théâtre de texte " : or ce prosateur de génie est devenu après Le Soulier de satin un homme de spectacles, pour qui réécrire voulait dire dés-écrire. Quant à la diplomatie et à la politique, qui est averti de son activité de tête de réseau d'espionnage à Copenhague en 1920 ? de ses interventions auprès de Roosevelt en faveur de Blum en 1936, puis en faveur de la paix jusqu'en 1939 ? Qui sait que le poème à Pétain est l'oeuvre d'un homme espionné jusque chez lui par la police de Vichy ? De Gaulle lui a dépêché deux émissaires en 1942 : qui en a entendu parler ? Et quel autre écrivain en 1941 osait condamner les persécutions antisémites comme cet anti-nazi véhément, devenu sioniste, l'a fait dans sa lettre au Grand Rabbin ou dans L'Apocalypse de saint Jean ? " Le Fils de l'Homme sur la croix avait quelqu'un au ciel pour répondre à son : Lamma sabachtani ? Mais Israël souffre sans consolateur. " Cette biographie appuyée sur des archives inédites offre un portrait renouvelé, paradoxal, inattendu, d'un soi-disant " gorille " qui se définissait en 1929 comme un " vieux lapin épouvanté ".

10/2021

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Ouvrages généraux

Comprendre la psychose avec Henri Maldiney. L'anthropologie philosophique et ses implications dans la pratique psychiatrique

Résolument, patiemment, le philosophe Henri Maldiney (1912-2013) a bâti une oeuvre singulière et transdisciplinaire dont l'un des maîtres-mots est celui de "rencontre" . Loin de désigner le théâtre d'une improbable intersection entre des disciplines constituées, la rencontre est au contraire, selon Maldiney, instituante et sa philosophie reflète ce phénomène. Qu'il y soit question de la pensée grecque ou de l'idéalisme allemand, de peinture ou d'architecture, de poétique ou de linguistique, ces disciplines sont toujours évoquées à l'état naissant. Il n'en va pas autrement pour la psychanalyse et la psychiatrie. Dans le domaine psychiatrique, le nom de Maldiney est attaché au développement de la Daseinsanalyse - improprement traduite parfois par analyse existentielle - telle qu'elle a été pensée et pratiquée par Ludwig Binswanger (1881-1966) et Roland Kuhn (1912 2005). Il est également attaché à la Schicksalsanalyse - l'analyse du destin - promue par le psychiatre d'origine hongroise, Léopold Szondi (1893-1986). La conjonction de l'existence et du destin n'est pas une nouvelle version du mariage de la carpe et du lapin, mais l'indication d'une question : en deçà de ou par-delà l'opposition entre la liberté et la contrainte, que signifie, pour un homme, qu'il soit bien portant ou malade, "se destiner" ? En s'exposant au caractère offensif de cette question, les psychanalystes, psychiatres et philosophes dont les communications sont ici réunies attestent de l'intérêt que constitue pour leurs disciplines une pensée philosophique qui sut toujours se maintenir en départ, c'est-à-dire se rendre présente. Les auteurs : Camille Abettan, Pierre-Marie Charazac, Jean-Marc Chavarot, Joël Clerget, Colette Combe, Yannick Courtel, Françoise Dastur, Eliane Escoubas, Frédéric Jacquet, Fernando Landazuri, Marc Ledoux, Jean-Philippe Pierron, Bernard Rigaud, André Sauge et Samuel Thoma.

08/2021

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Livres-jeux

Georges N° 53, août-septembre 2021 : Baleine

Bientôt la fin de l'été, alors vite... on plonge dans ce numéro Baleine !!! Avec une grande vague d'HISTOIRES en BD où divers personnages tenteront de trouver une baleine... Tout d'abord Mélina et son assistant Marcus, qui essayent d'approcher un rarissime spécimen rouge à bord de leur sous-marin ! (Une BD signée Alex Chauvel). Puis un autre duo, Cagoule et Lapin, qui aimeraient quant à eux dénicher l'énorme cétacé... mais sans quitter leur nid douillet ! Ensuite, l'histoire vraie et le reportage rappelleront pourquoi il est si important de protéger les océans à travers les vies passionnantes de plusieurs personnes. Mais au fait, saviez-vous que les baleines avaient des poux ? Ou que la baleine bleue était plus grosse que le plus gros des dinosaures ? Non ? Eh bien ce n'est pas tout ! Et c'est ce que découvriront les enfants en s'amusant avec la partie JEUX de ce numéro. Au rendez-vous : des tonnes de crevettes, un labyrinthe sous-marin, les ancêtres préhistoriques de ce mammifère marin, des records, des orques, des dauphins, et peut-être même un marsouin ! Sans oublier la plus légère des baleines à fabriquer avec un super PAPER-TOY. Enfin, la partie ACTIVITES de ce numéro regroupera une EXPERIENCE pour comprendre comment le son se propage dans l'eau, une RECETTE pour cuisiner " tout en bleu ", du GRAPHISME pour tester la peinture au gros sel et aussi du BRICOLAGE pour coudre une baleine en recyclant un vieux jean. Et pour finir, quelques chroniques de livres à couper le souffle et un quiz pour tester sa mémoire (de poisson bleu ? ) Bref, un immense numéro baleine dont les enfants n'auront pas fini de faire le tour !!!

08/2021

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Science-fiction

Refuge 444 Tome 3 : Mise en échec

La guerre est terminée ! Les deux puissances du Pays des Plaines enterrent le glaive de la discorde et s'allient pour mener de front un immense chantier : la construction d'une route commerciale à travers le Pays du Froid jusqu'au Pays des Olis. Leur projet pharaonique se fera à n'importe quel prix et contre quiconque osera s'y opposer ! Même s'il s'agit des Capitaines de la mort. Depuis que les Tarcs, associés aux Nomades, ont réussi là où tous avaient jusqu'à présent échoué en tuant un Capitaine de la mort, ces guerriers légendaires ne sont plus aussi redoutés. Un traité de paix est signé, mais l'information n'est pas parvenue à tout le monde... Des complots se préparent et des coups d'Etat s'organisent de toute part. Personne n'est à l'abri, pas même l'empereur Tarc. Le peuple Lut, quant à lui, pourtant épargné par la guerre, est confronté à des tensions internes et la guerre civile gronde. L'Elu compte bien faire du Refuge le premier temple des Trois Lunes au Pays du Froid, et ainsi convertir tous ses habitants. L'appui de Maître Capt semble lui ouvrir toutes les portes, ainsi que de très belles perspectives religieuses. Le clan de la Pachate, toujours en quête du Refuge 444, sera contraint d'emprunter la route de la Grande Forêt pour éviter les Légions Noires de l'Empire ; une forêt qui cache dans ses profondeurs des légendes aussi terrifiantes que celles du Pays du Froid. Dans cet endroit la mort guette chacun de vos pas... Dans ce troisième tome du Refuge 444, l'avenir de tous devient aussi précaire que celui d'un lapin blanc face à un Sang-Blanc...

03/2014

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Littérature française

Instantanés suisses

Les Instantanés suisses répondent aux Impromptus italiens déjà publiés dans la collection Amarante. Ce n'est pas simplement un changement de pays. C'est une manière de voir, de comprendre, d'appréhender les différentes figures de l'existence par-delà le concept de territoire. Tout pays, dit l'auteur, est une addition controversée de regards pluriels qu'on pose sur lui au hasard des rencontres et des circonstances, des paroles échangées. Ce sont des flashes multipliant le réel, rassemblés selon des thématiques ouvertes et aléatoires dans lesquelles on pourrait sans cesse faire figurer d'autres réflexions. Voici les cafés qui déroulent leur intimité, les instantanés qui s'interrogent sur les moments rares de l'esprit suisse, la religion qui navigue entre la Réforme et le catholicisme. Voilà l'eau qui déroule son tapis de lacs et de fleuves singuliers couronnés par des fontaines à colonne issues de la Renaissance. La Suisse est le pays des artistes qui l'ont admiré tels Corot ou Balthus, qui l'ont identifié comme Hodler ou Anker, qui l'ont transgressé comme Giacometti ou Steinlen. Balthus estimait que ce pays était encore un des seuls à savoir ce qu'est l'art populaire, des papiers découpés aux enseignes, des boîtes à musique aux poêles de faïence. Nombreux sont les écrivains qui l'ont rejoint. Citoyen du monde, Erasme y a aimé la neutralité bâloise quand Hesse privilégiait le paysage des Alpes du Sud, de Lugano à Locarno. La clé qui ouvre ce pays trouve finalement son expression dans la Genève internationale qui affirme sa vocation humanitaire tout en privilégiant la politique des Etats membres des Nations Unies. Ce livre est une fresque, une mosaïque, peut-être même un vitrail personnel sur un pays ouvert à la tolérance, la neutralité et la liberté.

01/2014

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Littérature française

Postérité

"Eh bien, voilà : tout le monde est tranquille sur les plages, c'est le train-train des, familles et des livres qui n'ont pas plus d'importance que des crèmes de bronzage, quand, tout à coup... Un cri ! Une vague de cris ! Le requin est là, il happe et déchiquette les mamans, les grands-parents, les enfants, l'eau est rouge de sang, c'est affreux, le soleil bascule". Un livre-pirate, à pavillon noir, entré en douce dans la baie ? Oui, l'innommable "Postérit", de Philippe Muray : 438 pages de fiction furieuse, déchaînée, tassée, claire, lisible - mais il faut vouloir lire ! Le narrateur, Jean-Sébastien, est correcteur d'épreuves dans une maison d'édition, le BEST. Cette entreprise est une usine de fabrication de livres en tous genres ; sujets programmés à l'avance, vedettes venant demander d'être écrites par une équipe de nègres spécialisés. Le patron s'appelle Bauquer. Les deux principaux "écrivains" (avec IBM), Alex et Parneix. Leurs femmes, compagnes ou concubines : Angélique, Minisy, Selma, Camille. Les livres se succèdent à une cadence infernale, il faut couvrir tous les thèmes, dossiers confidentiels, astrologie, spiritisme, pornographie, espionnage, biographies, magie, alchimie, histoire enchantée, romans hypercommerciaux. Tous ces mots à consommer et qui ne sont pas faits pour durer, tous ces "succès du mois" sont avalés et traités par la machine dont la description ouvre le livre, la Cameron : "La vérité, c'est la machine. Et la machine se fout éperdument des longs placards imprimés qu'elle fait gicler sur ses tapis roulants, à travers ses pinces, ses rouages, ses broches, ses trépidations de pilon..." Bien. Pour Muray, on le voit, pas de nuances : la littérature est terminée, depuis longtemps, il n'y a plus que de la substance industrielle à fantasmes. La "pente" de l'édition est là, entre la clinique et le laminoir".

05/2014

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Littérature française

Lucienne

Lucienne a soixante-seize ans et vit seule à l'entrée d'un petit village du sud-ouest de la France. Elle est veuve et n'a pas beaucoup de compagnie en dehors de ses lapins et de son aide ménagère, Yvonne, qui vient le vendredi. Elle a pris l'habitude d'aller au cimetière tous les jours pour papoter avec son défunt mari Edmond et partager avec lui ses angoisses, ses pensées sur la vie quotidienne, mais aussi sur la vieillesse, la solitude, le monde moderne et ses nouvelles règles. Souvent elle lui décrit avec humour sa vision et les travers du monde contemporain. Depuis la dernière guerre, elle a vécu une existence monotone rythmée par les saisons et les travaux de la ferme, les visites chez le docteur ou les courses chez le boucher. A petits pas, elle nous laisse découvrir son intimité, son passé, l'accident qui a tué Edmond et le grand trou qui remplace sa jeunesse effacée par l'amnésie à l'âge de dix-huit ans. Sa nouvelle amie Eglantine est une Parisienne un peu délurée qui a eu une vie bien remplie, passionnante, pleine de sorties, d'amants, de soirées, de spectacles et de bijoux. Leurs conversations vont éclairer Lucienne qui va prendre peu à peu conscience de la médiocrité de son existence. Le départ brutal de Joseph, un clochard auquel elle donnait un abri depuis le début de l'hiver et à qui elle s'était attachée, la bouleverse si profondément qu'elle prend une série de décisions à l'emporte-pièce qui ne seront pas sans conséquence. Ces actes de liberté l'amèneront chez les gendarmes puis chez les fous... Qu'importe, elle est sur le chemin de ses origines et de son identité.

11/2011

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Sciences historiques

Une passion méconnue d'Henri Guillemin : Léon Trotsky

Henri Guillemin, qui nous a quittés voici vingt ans, a été un des plus grands historiens du siècle passé. Son oeuvre importante a souvent créé de violentes polémiques, dues à l'aspect "historiquement incorrect" de ses révélations. Car l'homme Guillemin n'était pas du genre à cacher certains faits sous le tapis. Ses livres sur Benjamin Constant ou Napoléon surtout l'ont fait haïr par les esprits bien-pensants. Connu pour ses nombreuses conférences pour la radio et la TV ensuite, Henri Guillemin, orateur exceptionnel, donnait aussi des conférences en France, en Belgique et en Suisse, y compris, suite aux demandes de son public, sur des sujets sur lesquels il n'avait pas écrit de livres. C'est ainsi qu'il a abordé les présentations télévisées de Lénine et de la Guerre d'Espagne, puis celles de Staline et de Trotsky. Présent lors d'une conférence sur Lénine, l'auteur, qui aurait pu être le petit-fils du narrateur, s'est permis ensuite de rendre visite à l'historien pour critiquer certains aspects de la présentation faite du révolutionnaire russe. Au lieu de défendre sa qualité d'historien face à un contradicteur qui ne l'était pas, Henri Guillemin a eu au contraire un intérêt immédiat pour les propos de celui qui lui disait pour plusieurs des sujets historiques abordés : "Cher Monsieur Guillemin, c'est tout faux !" Cette première rencontre a été suivie d'une longue relation faite de visites, de lettres et finalement d'une profonde amitié entre Henri Guillemin et l'auteur, qui lui rend hommage ici en détaillant cette aventure. Ce livre montre enfin ce que peut être l'honnêteté intellectuelle d'un historien, qualité bien oubliée de nos jours.

04/2012

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Cinéma

Kazan, Losey. Edition définitive

" Ces entretiens réalisés dans les années 1970 avec deux des plus grands cinéastes américains de leur génération m'ont toujours semblé pouvoir être lus "en miroir" tant les destinées parallèles de ces metteurs en scène offrent des points de convergence et de divergence. Kazan et Losey sont nés la même année, en 1909, de milieux on ne peut plus différents. Leurs origines respectives, la minorité grecque de Turquie et le monde des tapis pour l'un, une vieille famille patricienne et protestante pour l'autre expliquent en partie les choix qu'ils firent à l'époque de la Liste noire, désir d'intégration sociale pour Kazan, affirmation de valeurs de la Constitution pour Losey. Ils firent tous deux des études dans les universités les plus huppées de la côte Est, Yale et Harvard, entrèrent au parti communiste, et remportèrent leurs premiers succès artistiques avec des mises en scène théâtrales dans les années 1930. Leurs premiers films sont marqués par leurs engagements social et politique qui dataient du New Deal avant qu'ils ne s'orientent vers un cinéma qui fait davantage de place aux ambiguïtés et à la complexité de l'âme humaine. Ils se retrouveront ainsi tous deux à collaborer avec Tennessee Williams et Harold Pinter. Kazan signa son dernier grand succès critique, America America, l'année, ou presque, où Losey connaissait sa première consécration internationale avec The Servant. Et bien sûr la ligne de partage fut tracée par la chasse aux sorcières, avec les dénonciations de l'un et l'exil de l'autre en Europe. Leurs vies ne se sont plus jamais croisées, mais ils eurent, en vieillissant, une même méfiance à l'égard des certitudes trop établies." Michel Ciment.

04/2009

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Loisirs et jeux

Enigmes à tous les étages. Tome 7, Rendez-vous chez les dingos !

Bienvenue chez les dingos ! Pour chaque énigme, des questions sont posées et des indices donnés pour progresser. Le lecteur résout l'énimge grâce à des témoignages de victimes et à l'observation de décors intérieurs et extérieurs. Chaque énigme comporte un niveau de difficulté. Les textes sont bourrés d'humour grâce aux nombreux jeux de mots de Paul Martin. 12 nouvelles énigmes à résoudre dans des lieux et univers très différents : - La recette du fameux Camentruffe à l'usine de camemberts Calendosse et fils a été volée ! - Une statuette du célèbre musée inca de Guaquipèt a disparu ! - Panique à la pâtisserie : les fraises pour faire un gâteau de fête se sont volatilisées ! - C'est l'inauguration d'une expo très attendue au palais des Glaces et la sculpture du grand artiste Igor Sacaïlle a été cambriolée... - L'usine du père Noël est à l'arrêt car les machines qui préparent l'envoi des jouets ont été sabotées ! - C'est la nuit d'Halloween et les esprits, monstres et morts-vivants font des siennes ! - Mystère au zoo du futur : le drôle de Pangolax a mystérieusement disparu ! - Alerte générale à la base secrète du docteur X : un agent secret y est entré pour tout saboter ! - Mystère à l'école de magie de Boudlard : un élève a dérobé les sujets du prochain examen d'alchimie ! - Dans le temple égyptien de Kroketh, un voleur a dérobé un oeil de rubis de la grande statue... - Où est passé Zouzou ? Le perroquet de lady Denantes s'est envolé ! Qui a donc bien pu lui ouvrir sa cage ? - Ali Babette, reine du pays des Mille et deux Nuits vient de se faire voler son tapis de gymnastique !

05/2020

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Loisirs et jeux

Georges N° 39 : Vikings

Georges enfile un casque et s'empare de son bouclier pour vous transporter à l'époque des Vikings ! Grands marins, explorateurs, marchands et guerriers, le peuple viking a navigué et atteint les côtes atlantiques de l'Europe, la Méditerranée, l'Orient et même l'Amérique, 500 ans avant Christophe Colomb. Du VIIe au XIe siècle, ces histoires palpitantes méritent bien un numéro complet ! Matthias Malingrëy signe l'histoire longue ! En voici l'introduction : " A l'âge des Viking, tout au Nord des mers froides, dans la région de Lundrbekkr, se trouvait le petit village de Thorpböth où coulait la rivière Breidbëk. C'est là que vivait Smiör le plus mauvais forgeron du pays. Très réputé pour ses épées tordues, ses haches molles et ses bijoux moches, Smiör ne vendait jamais rien à personne et il était très pauvre... ". L'histoire vraie d'une parenté intrépide avec Erik le rouge qui a découvert le Groenland, et son fils Leifr, qui dix ans plus tard, découvrira l'Amérique ! Cagoule et Lapin vous ont préparé un tuto "Bien réussir sa sortie au musée des Vikings", le tout en deux étapes seulement mais en omettant le plus important... Dans les jeux : un grand banquet avec des objets artisanaux et d'autres anachroniques, une carte des itinéraires de leurs explorations, un viking imposteur à retrouver (celui qui porte un casque à cornes), un labyrinthe habité par des créatures et divinités de la mythologie viking et des navires avec quelques différences... Et pour finir : l'interview d'un constructeur de bateau, la découverte de l'alphabet viking, le futhark, en fabriquant des runes, la recette du pain viking et le mode d'emploi pour se fabriquer une corne à boire en papier mâché !

04/2019

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Littérature française

Les glorieuses. La plus jolie fille de Paris

La plus jolie fille de Paris. Qui est-elle ? Sait-on jamais vraiment qui sont les gens ? En tous les cas, elle risque de vous surprendre. Comme tous les personnages de ces années grandioses, qui s'éparpillent joyeusement des fifties jusqu'aux seventies. Tout y était possible nous en a-t-on dit. A condition de ne pas sortir des clous. Parce qu'entre les yéyés, les rockys, les beatniks, les fachos et quelques guerres sans en avoir l'air, tout n'était pas forcément rose. Parenthèse enchantée sur le papier. Presque parfaite. Oui mais. Il suffit parfois de soulever un coin du tapis pour déterrer de drôles de surprises et de curieux cadavres. On y croise aussi des petites histoires qui auraient bien aimé faire partie de la grande. Des âmes décalées ou recalées dans une société mutante qui allait déjà beaucoup trop vite pour elles. Alors on pouvait toujours essayer de rire, de rêver sa vie, à défaut de vivre son rêve. Autant dire que derrière le pop, le wild et le glossy, des larmes discrètes, secrètes parfois, font couler le rimmel et fader les sourires. C'était sans doute le début de la fin pour toutes les utopies, même si elles s'y montraient encore touchantes, papier glacé et sucre glace, politesse et pince à vélo. Ou calandres chromées et crans d'arrêt. Qui saura qui saura ? Qui croire surtout ? Celles et ceux qui en auront été ou ces autres-là qui sont carrément passés à côté ? Orgueils mouchés, légendes défaites, ballades en marge, doutes et souffrances au beau milieu de ces pages souriantes et presque trop polies, écrites à l'encre de guimauve et de coca-cola. Moments de grâce fugaces, figés, saisis dans le glacis technicolor. Voilà, c'était les heures de gloire... mais à la gloire de quoi ?

06/2018

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BD tout public

Aristophania Tome 1 : Le royaume d'azur

Marseille, 1900. Clément est un ouvrier apprécié de tous. Un homme juste et droit, père de famille, mais dont la vie semble receler d'étranges secrets. Sa mort sera aussi brutale que mystérieuse. Gennevilliers, 1909. Les trois enfants de Clément ont grandi. Livrés à eux-mêmes, privés de leur mère qui croupit en prison, ils n'ont que la faim et la violence comme horizon. Un jour, une femme âgée prend contact avec eux. Elle se dit comtesse et prétend avoir connu leur père. Elle est à la fois étrange et rassurante, excentrique et attachante. Elle s'appelle Aristophania Bolt. Pour les arracher à leur vie de misère, elle les emmène loin de leur grisaille quotidienne et des morsures de l'hiver. Direction le Sud, son soleil et ses calanques, ses rivières et ses paysages sauvages. Direction l'Azur – c'est ainsi qu'elle nomme ce qui ressemble, pour les trois orphelins émerveillés, au Paradis sur terre. Mais il faut se méfier des apparences. Toute médaille a son revers, et l'Azur n'échappe pas à cette règle. Derrière la beauté et la lumière, de sourdes menaces étendent leur ombre. Elles ont pour nom Barboza, le chasseur de rats, ou encore le Roi banni et sa sinistre cour de laquais. Tous attendent leur heure, tapis dans les recoins des quartiers sombres de Marseille. Aristophania, la dernière fée d'Azur, convoquera toutes les ressources de sa magie afin de protéger les enfants et de les révéler à leur Destin... Avec Aristophania, Xavier Dorison et Joël Parnotte inaugurent une saga de French fantasy en quatre tomes, qui navigue entre fantastique flamboyant et réalisme social, entre merveilleux et romantisme noir. Bienvenue en Azur, mais attention à ses dangers...

01/2019

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Beaux arts

Calder. Forgeron de géantes libellules

C'est par un extrait d'un poème d'André Masson, écrit en 1942, que s'ouvrent ce livre et cette exposition sur Alexander Calder, immense sculpteur du xx° siècle. Celui-ci a conçu sa vie comme un vaste atelier, ouvert aux vents de l'avant-garde et d'un humanisme qui lui était propre : sa vie s'incarnait sous le signe d'une inventivité débordante, celle de l'" ingénu ingénieur "; elle prenait la forme de la jovialité, ronde et avenante, celle d'un humour à la fois noir et rabelaisien. L'exposition au musée Soulages, d'amplitude internationale, réunit 105 oeuvres réalisées entre 1925 et 1974. Calder mit en mouvement la sculpture avec ses Mobiles en métal peint. Après guerre, ils se multiplièrent et devinrent si familiers qu'un " Calder " désignait une sculpture en mouvement dans l'espace, une sorte d'hommage aux formes naturelles éprouvées, aux théories abstraites de son temps et au cinétisme. Calder en est un pionnier. La brutalité joyeuse des couleurs met en éveil tous nos sens. En opposition, les Stabiles noirs, tapis sur le sol, de plus en plus démesurés, sont les sentinelles des villes nouvelles et de leurs architectures géantes. L'ouvrage dévoile aussi le plus petit, les figures en fil de fer des années folles comme Josephine Baker, surgie du Bal nègre. L'ouvrage parle d'un Calder, figure imposante d'Américain comme on en voit dans les films, avec sa chemise en laine d'un rouge flamboyant ; il décrit aussi un autre Calder qui fut français dans l'âme, à Paris dans les années 1920, notamment avec son Cirque miniature, en Touraine dès les années 1950, à Saché, où il construisit un grand atelier pour réaliser ses sculptures en métal.

07/2017

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Policiers

San-Antonio Tome 15

«Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio», Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la «langue de San-Antonio», saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par «Bouquins» dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série «Spécial-Police» du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 15 contient : Pleins feux sur le tutu ; Laissez pousser les asperges ; Poison d’avril ou la Vie sexuelle de Lili Pute ; Bacchanale chez la mère Tatzi ; Dégustez, gourmandes ; Plein les moustaches ; Après vous, s’il en reste, monsieur le Président ; Chauds, les lapins !

02/2015

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Communication - Médias

Téléréalité. La fabrique du sexisme

Pas besoin de vous la présenter, la téléréalité est aujourd'hui partout. Si les programmes et les participants sont souvent méprisés, il n'empêche qu'ils sont devenus un élément incontournable du paysage télévisuel en France et que leur influence se propage dans toutes les couches de notre société. Nous sommes très nombreux à regarder de la téléréalité et participants bénéficient de côtes de popularité digne de celles de stars hollywoodiennes. Problème : les programmes sont empreints de sexisme, à la fois devant et derrière la caméra. Les situations sexistes et violentes envers les femmes sont légion et font l'objet de plus en plus de dénonciation de la part des acteurs du milieu. Valérie Rey-Robert et à la fois militante féministe et spectatrice de téléréalité. C'est donc tout naturellement que lui est venue l'idée d'écrire ce livre et de mettre des mots sur ce sujet de société trop souvent mis sous le tapis car considéré comme insignifiant ou peu digne d'intérêt. Au fil des pages, elle démontre l'importance d'arrêter de détourner le regard de nos écrans qui sont tout à la fois le reflet et le modèle pour nos sociétés actuelles et qui influencent parfois plus que de raison nos comportements dans " la vraie vie " . - Un sujet plus que d'actualité : Les Anges de la téléréalité ont été déprogrammés suite à des dénonciations de faits de sexisme et de harcèlement. - L'expertise d'une militante féministe reconnue qui a l'habitude de regarder ces programmes. - Ce livre est indispensable pour enfin penser une réflexion autour de la téléréalité qui est considérée comme peu digne d'intérêt alors qu'elle a une influence immense sur nos vies culturelles.

04/2022

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Récits de voyage

Esquisses d'un voyage au Pérou (1838-1842) - Tome II. Les Andes péruviennes

Quiconque y a passé une nuit garde une image inoubliable de ces auberges. A plusieurs reprises, je fus amené parle hasard ou la nécessité à dormir dans ce tambo, mais jamais il ne me fut possible d'y rester jusqu'au matin ; je dus, malgré la neige et la pluie, finir à la belle étoile. Une vieille Indienne crasseuse et répugnante fait office d'aubergiste, assistée par sa fille entourée de plusieurs enfants tout nus. Au diner, elles préparent un chupe de pommes de terre, de poivre espagnol et d'eau, auquel seul le voyageur souffrant d'une faim féroce consécutive à une longue chevauchée peut trouver du goût. Pour dormir, les habitants de la maison et les voyageurs s'étendent, serrés les uns contre les autres sur le sol humide. La vieille donne à chacun une peau de mouton et étale sur toute la compagnie une couverture de laine chargée de toutes les saletés possibles. Mais attention à celui qui en use ! Il doit payer le prix fort car les peaux, les couvertures et les habits des Indiens grouillent de poux. Il suffit de quelques heures passées dans cette pièce commune pour en être couvert et pour héberger ces hôtes malvenus. Mais même si on s'isole dans un coin reculé de la cabane et qu'on prépare soi-même sa couche avec le tapis de selle, on n'est pas pour autant assuré d'y échapper car ils rampent aussi sur le sol et se collent aux murs. La fumée suffocante et les vapeurs méphitiques qui emplissent en permanence l'étroite pièce, et les innombrables cobayes qui courent toute la nuit sur le visage et le corps des dormeurs, mettent le voyageur au désespoir et lui font attendre avec impatience le petit matin pour fuir ce tambo sale et sordide.

02/2022

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Littérature française

La peau de chagrin. La comedie humaine

" Vers la fin du mois d'octobre dernier, un jeune homme entra dans le Palais-Royal au moment où les maisons de jeu s'ouvraient, conformément à la loi qui protège une passion essentiellement imposable. Sans trop hésiter, il monta l'escalier du tripot désigné sous le nom de numéro 36. Monsieur, votre chapeau, s'il vous plaît ? lui cria d'une voix sèche et grondeuse un petit vieillard blême accroupi dans l'ombre, protégé par une barricade, et qui se leva soudain en montrant une figure moulée sur un type ignoble. Quand vous entrez dans une maison de jeu, la loi commence par vous dépouiller de votre chapeau. Est-ce une parabole évangélique et providentielle ! N'est-ce pas plu- tôt une manière de conclure un contrat infernal avec vous en exigeant je ne sais quel gage ? Serait-ce pour vous obliger à garder un maintien respectueux devant ceux qui vont gagner votre argent ? Est-ce la police tapie dans tous les égouts sociaux qui tient à savoir le nom de votre chapelier ou le vôtre, si vous l'avez inscrit sur la coiffe ? Est-ce enfin pour prendre la mesure de votre crâne et dresser une statistique instructive sur la capacité cérébrale des joueurs ? Sur ce point l'administration garde un silence complet. Mais, sachez-le bien, à peine avez-vous fait un pas vers le tapis vert, déjà votre chapeau ne vous appartient pas plus que vous ne vous appartenez à vous-même : vous êtes au jeu, vous, votre fortune, votre coiffe, votre canne et votre manteau. A votre sortie, le JEU vous démontrera, par une atroce épigramme en action, qu'il vous laisse encore quelque chose en vous rendant votre bagage. Si toutefois vous avez une coiffure neuve, vous apprendrez à vos dépens qu'il faut se faire un costume de joueur... ".

02/2023

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Critique littéraire

La muse démocratique. Henry James ou les pouvoirs du roman

Subtil analyste de l'ambiguïté des sentiments humains, excellant à multiplier les points de vue sur les êtres et à susciter la perplexité du lecteur, Henry James figure, à côté de Woolf, Proust, Joyce, Musil, dans le panthéon des très grands écrivains qui ont renouvelé le roman moderne. Ses livres les plus célèbres - Portrait de femme, Le Tour d'écrou, L'Image dans le tapis, Les Bostoniennes - composent d'inoubliables variations sur le thème de l'insondable mystère qu'est la vie de chacun. " On ne peut dire le tout de rien ", écrivait-il volontiers. Mais cet Américain qui avait adopté l'Angleterre comme patrie, cet inconditionnel de la démocratie du Nouveau Monde qui ne se sentait bien que dans l'Ancien, est aussi un témoin particulièrement lucide de l'époque qui finit et de celle qui commence. Avant les autres, il a vu que le mouvement de l'égalisation dans les sociétés modernes, irréversible et d'ailleurs souhaitable, préparait un monde qui verrait la confusion des rôles, le règne tout-puissant de la richesse, la religion triviale de la normalité ; il a pressenti que les sociétés de demain seraient inamicales à l'art, élitiste et hiérarchique par essence. C'est cette face jusqu'à présent cachée de l'œuvre de James qu'explore ici Mona Ozouf, que sa connaissance de l'histoire de l'idée démocratique rend singulièrement apte à entendre, dans ces textes célèbres, un écho nouveau. La muse démocratique a-t-elle devant elle de beaux jours ? Le spectacle d'une humanité grégaire la rebute, le déclin de la vie privée la fait trembler ; les relations entre hommes et femmes la désespèrent. Pour éclairer son inspiration désenchantée, il y a, heureusement, la littérature.

07/1998

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Vie religieuse

Frères en Saint-Dominique. Frères convers, frères coopérateurs

Dans les couvents dominicains, vivent des frères laïcs. On les a appelés convers, lais ou laïcs puis coopérateurs. Ils sont une présence invisible et pourtant indispensable. Voici le premier livre qui raconte leur histoire Qui sont les frères coopérateurs, anciennement appelés convers ? Ce livre invite à découvrir ces religieux, fils de Saint Dominique, qui ont choisi de servir sans devenir prêtres. Essentiels à la vie de leurs communautés, ils ont longtemps été négligés par l'historiographie officielle. Cet ouvrage sans précédent rend pleinement justice à leur vocation. Il donne également à découvrir leur spiritualité qui est d'une étonnante actualité. Il s'adresse à toutes celles et tous ceux qui s'intéressent à l'Ordre des Prêcheurs, qui s'interrogent aujourd'hui sur le statut des laïcs dans l'Eglise, qui cherchent à rencontrer le Christ. Car, ainsi que l'écrit dans son avant-propos le frère Bruno Cadoré, ancien Maître de l'Ordre, la mission des dominicains " n'est pas un programme d'action stratégique à appliquer par ses membres mais une mission qui se dévoile à travers la manière dont les personnes assument - dans leur chair, leurs paroles et leurs actes - la part qu'elles prennent à ce service "pour le salut des âmes'. Derrière les nombreuses figures évoquées dans ce livre, nous pouvons entrevoir les frères qui sont restés plus "anonymes'. L'un de ses mérites, et non le moindre, est d'éveiller en chacun des prêcheurs comme en chacun des lecteurs le désir de participer à une aventure où se laisse entendre le murmure ténu d'un appel de la grâce. "

01/2023

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Sociologie

Que savent les adolescents des religions ? Une enquête sociologique en France et en Allemagne

Les adolescents sont-ils capables de reconnaître la Cène de Léonard de Vlnci ? Comprennent-ils le sens du Ramadan pour leurs camarades musulmans ? Sont-ils en mesure de mettre en lien le lapin de Pâques et la résurrection de Jésus ? Connaissent-ils la différence entre les chiites et les sunnites, entre l'islam et l'islamisme ? L'école remplit-elle sa mission de former à "l'intelligence du fait religieux" ? Les médias concurrencent-ils cette mission ? Ces questions sort au coeur des interrogations des professeurs de l'Education nationale, des pédagogues, des sociologues et des catéchètes depuis de nombreuses années. Paradoxe majeur d'une France sécularisée qui n'a jamais autant parlé de religion, le constat de l'inculture religieuse des jeunes ne cesse d'être posé sans qu'aucune preuve ne vienne l'étayer. Cet ouvrage vient enfin répondre à la question : de quoi est faite la culture religieuse des adolescents ? Le résultats de l'enquête sont surprenants. Loin d'être des "analphabètes" en matière de religion, les jeune possèdent une culture religieuse riche et large. Mais celle-ci ne répond ni aux critères scolaires, ni aux critères confessionnels traditionnels. C'est en effet dans les médias et dans la pluralité religieuse de la société que se situe aujourd'hui la culture religieuse des jeunes générations. Vivre auprès de musulmans, de juifs, de bouddhistes, manger dans des restaurants chinois, regarder des séries américaines sont autant d'éléments qui viennent s'intégrer dans un "stock de connaissances" décidément plus complexe que ce que laisse croire la conception catastrophiste de l'inculture religieuse. Grâce à une enquête originale comparant les connaissances sur les religions acquises par des adolescents français et allemands, cet ouvrage propose au lecteur d'approche pas à pas les transformations de leur rapport au religieux. A l'heure du "retour de Dieu", de la crainte de la radicalisation, l'enquête de Bruno Michon apporte des éléments d'analyse essentiels pour toute personne soucieuse de comprendre et d'adapter son enseignement à la réalité de la culture religieuse des jeunes.

04/2019

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Littérature française

Cul in air

Jeanne Bécu, alias Madame du Barry, disait ceci : "Le croupion, oui, le croupion, toujours bien en l'air, et avec les plumes de la queue éployées en éventail, horizontalement !" Suivant à la lettre cette consigne qui aurait pu devenir un proverbe, je me suis dit que l'art Cul in air, tel que son nom l'indique, est un art aérien de dosages, de matières, de couleurs, de saveurs, de croisements divers pas toujours saisissables si l'on n'y est pas formé avec tact, délicatesse et entrain. Ce livre essaie de donner corps à ces vertus : je n'y raconte pas les suites du mot de Madame du Barry, mais vous apprendrez comment revigorer ce qui ramollit, pourquoi la Sainte Vierge, quelquefois, lève les yeux au ciel ou pourquoi la Dame aux camélias portait des robes larges. Et vous saurez aussi, chères lectrices et chers lecteurs, vous saurez brider et débrider une poule, farcir ou bourrer le mou à un poulet, renverser un lapin, telle une danseuse ou une crème, ça, oui, vous saurez le faire. Vous saurez tout de Nicodème et de sa cousine quand ils s'attablent, comment déjeuner dans les nuages, tant d'autres choses encore. Vous n'avez d'ailleurs qu'à feuilleter la "Table des Matières" jamais ces deux mots ne furent mieux employés qui se trouve juste derrière cette page, oui, celles qui précèdent, pour avoir l'eau à la bouche et les larmes aux yeux de plaisir, bien entendu. Enfin, comment résister à vous confier ce que m'a dit mon premier lecteur : "Quel beau livre ! à la fois sublime et trivial, raffiné et brutal, lyrique et précis, érudit et élégant, drôle et grave, riche et léger, digressif et certain". Que pourrais-je ajouter de plus ? Au revoir donc et bonne lecture, Cul in air, j'espère, chères lectrices et chers lecteurs, mes semblables et frères.

04/2014

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Histoire de France

Ravensbrück. Un complexe concentrationnaire

Près de 145 000 êtres humains ont été déportés dans le camp (ou, plus exactement, dans le complexe de 42 camps) de Ravensbrück de mai 1939 à avril 1945 et environ 28 000 ne sont pas revenus. Instrument de terreur politique, d'exploitation économique et d'extermination par le travail, par les mauvais traitements, les exécutions sommaires et le gazage, ce centre, qui a durant trois mois (en 1942) coiffé aussi l'administration du camp féminin d'Auschwitz, a la particularité d'avoir détenu principalement des femmes : prisonnières politiques, Témoins de Jéhovah, prisonnières raciales (Juives, Tziganes...), prisonnières " sociales ", captives de guerre (notamment de l'Armée rouge), résistantes des pays occupés (Geneviève Anthonioz-de Gaulle et Germaine Tillion, entre autres, parmi les Françaises). Celles qui étaient mères virent leurs enfants massacrés dans d'atroces souffrances, celles qui étaient enceintes furent contraintes à l'avortement, de jeunes Polonaises (les " Lapins ") servirent de cobayes à d'abominables " expériences " médicales. A peine nourries et vêtues, perpétuellement exténuées de labeur et d'insultes, battues, les survivantes ont été marquées à jamais. Comme ailleurs, les SS ont détruit les archives de l'horreur mais ils ont particulièrement bien réussi à Ravensbrück : jusqu'au travail de Bernhard Strebel, chercheur et enseignant à Hanovre, le sort de dizaines de milliers de victimes était presque totalement ignoré (Allemandes " pollueuses de la race ", Juives hongroises, sans oublier quelque 20 000 détenus hommes d'un camp annexe, etc.). Il a fallu des années d'acharnement et d'ingéniosité à l'historien pour reconstituer, au moyen de documents indirects (par exemple ceux de l'entreprise Siemens), l'histoire de Ravensbrück : organisation, encadrement, conditions d'enfermement et de travail, qui ne furent pas uniformes selon les époques et les parties du camp, etc. Jamais un travail équivalent n'a été mené sur un camp de concentration. Et pourtant les épouvantables faits qu'il relate ne s'estompent pas derrière l'érudition : l'histoire fait ici la preuve qu'elle est le meilleur auxiliaire de la mémoire.

06/2005

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Cuisine

Eaux-de-vie et gibiers. Cuisine & saveurs

Le premier livre consacré exclusivement à la cuisine du gibier à l'eau de vie (armagnac, whisky, rhum, fine champagne, cognac, marc de Bourgogne, pastis, etc.) Un choix judicieux de recettes traditionnelles et originales : alouettes, grives, faisans, perdreaux, grouses, bécasses, bécassines, pluviers, canards, lapins, lièvres, chevreuils, sangliers... Chasseur, bibliophile, éditeur et gastronome, chroniqueur pour Connaissance de la chasse, Hubert Lebaudy, grâce à son mariage avec Florence Castarède, de la maison Castarède, la plus ancienne maison de négoce d'armagnac, découvre cette eau-de-vie qu'il utilise largement dans la cuisine du gibier. "Eau-de-vie. Promesse de pureté et de vie éternelle, comment ne pas être sous le sortilège muet de ce mot qui renvoie le Graal et son gobelet en bois aux oubliettes. Cette si séduisante "eau-de-vie" qui réveille les sens à dose humaine et qui tue si on en abuse. "Heureusement en cuisine étant donné les quantités utilisées, elle joue son rôle à merveille et réveille d'une touche canaille les préparations de gibier les plus simples ou les plus sophistiquées. "Ce recueil de recettes va être assez simple. L'eau-de-vie est utilisée en cuisine généralement pour flamber une pièce de gibier, en général des oiseaux. Beaucoup plus rarement des bêtes à poil comme si ces oiseaux allaient s'envoler à nouveau grâce à l'eau-de-vie. J'utilise beaucoup plus largement l'eau-de-vie dans la préparation des sauces, des farces ou des marinades. "Ce petit guide n'a d'autre ambition que de vous mettre l'eau à la bouche. Après quelques verres d'eau-de-vie sans modération mais à petites doses, le cerveau libéré, votre imagination n'aura plus de limites et vous trouverez quantité d'idées pour cuisiner d'autres préparations admirables. "Bien entendu, les gibiers qui vont accompagner ces eaux-de-vie sont des animaux sauvages, pas des bestiaux de foire nourris au pot belge".

10/2013

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Théâtre

De Targuiya à Tobbie. 6 pièces du théâtre africain

Récupérations (Moussa Diagana) – Une Touareg de 17 ans est aux prises avec les tourments de la guerre et de l'amour. Une fois l'orage passé, elle met au monde un enfant de père inconnu. Chassée par les siens, sans souvenir précis, elle erre dans le désert en compagnie de la mystérieuse Houriya. La vallée de l'ignorance (Hermas Gbaguidi) – Tiécoro a demandé à sa femme de lire son dernier manuscrit. Devant l'incompréhension et la mauvaise foi de son mari, Aïcha finira par "vider son sac" et jeter sur la table toutes ses frustrations de femme et de citoyenne dans un pays qui se déglingue. Comme des flèches (Koulsy Lamko) – A l'enterrement de Bouba, un goût d'inachevé promenait son amertume sur toutes les langues. Car le jeune homme est mort du Sida, abandonné de tous. Seule, Amina, sa dernière compagne, revoit défiler les temps forts de leur liaison amoureuse... A petites pierres (Gustave Akakpo) – Elle était destinée à un autre. Mais comment résister à celui qui revient au pays et trouve les mots pour la séduire ? Elle a donc commis un crime aux yeux des siens et sera lapidée. Ce qui pourrait n'être qu'une sombre tragédie prend ici les allures d'une farce moliéresque. Carte d'identité (Diogène Ntarindwa) – Né au Burundi, terre d'exil de ses parents, l'auteur déroule le tapis de son enfance déracinée, de sa prise de conscience "patriotique" à l'adolescence, de son engagement militaire... jusqu'au retour de ses parents dans le village dont ils avaient été chassés. Tobbie (Rodrigue Norman) – Après sept années d'absence, Juan renonce au rock et revient au pays pour y retrouver ses frères et soeurs. Mais comment réinventer la vie ensemble quand on n'a rien de la Star rêvée par les autres ? Comment parler d'avenir quand on ne sait même plus conjuguer le futur ?

12/2020