Salem et Laya vivent au sommet d'une colline. Ensemble, ils créent des poteries qu'ils vendent au marché. Avant, une large rivière coulait dans la vallée mais aujourd'hui, il ne reste qu'un mince filet d'eau. Désormais, l'argile se fait rare autour de leur maison. Et sans argile, ils ne peuvent plus faire de poteries, ni gagner de quoi se nourrir. Salem décide alors de partir explorer les terres lointaines, pour trouver de l'eau. Et ce qu'il rapporte de son voyage pourrait bien changer leur vie…
Dans la lignée des contes orientaux, offre au lecteur une histoire douce et lyrique qui fait vivre l'espoir. Salem et Laya, un couple dont l'amour rayonne, illustrent le bonheur d'être à deux, avec tendresse et complicité. La quête de l'eau, fil conducteur de cet album, est construite comme une métaphore filée de la vie, où la réussite est due au partage et à l'entraide.
Le texte est poétique, harmonieux, et joue avec la musicalité des mots qui résonnent dans le désert et chantent l'appel de l'eau. La beauté des illustrations est tout aussi remarquable, photos de tissus chatoyants assemblés avec talent. À chaque page, un nouveau flamboiement de couleurs, ocre comme le sable, violet comme le ciel, bleu comme la vie.
Mickaël El Fathi nous offre pour son troisième album un hommage à la vie, à l'amour et à la terre. Un moment de poésie à partager.