D’un ouvrage à l’autre, rien ne semble véritablement changer. « Un jour maussade et livide du mois de janvier ». Varg Veum est toujours solitaire, toujours LE détective privé à la fibre sociale, certes légèrement affaibli par une récente enquête qui l’a presque laissé pour mort mais encore capable, après quatre mois de congés maladie, de résister aux coups de proxénètes véreux et de sortir victorieux d’agressions violentes. Il n’a rien perdu non plus de son sens de la dérision, reste fidèle à ses habitudes bergenoises, ne cherche pas à surprendre le lecteur après douze volumes parus en France mais continue, malgré tout, de le convaincre.