Il n'y croyait pas, à l'époque, Charb, de figurer sur une liste de personnalités dont Al-Qaïda réclamait la mort. En mars 2013, le réseau de terrorisme islamique avait fait paraître un avis de recherche, Mort ou Vifs, pour crime contre l'islam. « J'ai cru que c'était une blague », estimait Charb. « Un lecteur me l'a appris à la lecture de la presse hollandaise », expliquait alors le patron de Charlie Hebdo. Depuis, l'attentat meurtrier perpétré à la rédaction de l'hebdo satirique fait froid dans le dos.