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Yukio Mishima, Yasunari Kawabata

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Biographies

Yukio Mishima et ses masques

Pour le monde entier, Yukio Mishima (1925-1970) n'est pas seulement un visage symbolique du Japon : il est avant tout l'un des plus grands écrivains du XXe siècle. L'auteur de Confession d'un masque, du Pavillon d'Or et de La mer de la fertilité. Cependant, depuis sa mort spectaculaire, les erreurs, les clichés et les récupérations ont foisonné, alors que de nombreuses pages (notamment théâtrales) demeurent non traduites. Il est temps d'apporter au public francophone un éclairage suffisamment synthétique et renouvelé, qui tienne compte des sources japonaises et internationales. Vu de loin (et de près), aucun écrivain n'a autant baigné dans un tel fleuve de contradictions. Ivre d'Eros et travaillé par Thanatos, fidèle et infidèle aux samouraïs, classique et romantique à la fois, "impérialiste" et "gay" , malade du nihilisme finalement en prise avec la plus grande source spirituelle du Japon (le bouddhisme), Mishima n'a cessé de multiplier les masques. Les uns, pour se cacher, les autres, pour se révéler. Autant de chemins qui nous font accéder à ses romans, à son théâtre, à sa critique et à sa troublante personnalité artistique.

02/2021

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Critique littéraire

Correspondance 1945-1970

" Le sang, l'éclat et l'éros - tel fut l'univers de Mishima ; la blancheur spectrale, la pureté meurtrière, le temps orphelin - tel fut celui de Kawabata. Il n'empêche : une phrase, entre toutes, de Kawabata, laisse encore une fois deviner combien les deux écrivains sont proches : " Tout artiste qui aspire au vrai, au bien et au beau comme objet ultime de sa quête est fatalement hanté par le désir de forcer l'accès difficile du monde des démons, et cette pensée, qu'elle soit apparente ou dissimulée, hésite entre la peur et la prière. " C'est peut-être là, dans les enfers, que les deux écrivains se rencontrent le mieux et il n'est pas défendu de penser que, pudique et retenu, Kawabata a secrètement trouvé en Mishima un double allant à l'extrême qui n'a pas manqué, parfois, de le révéler à lui-même. " (Diane de Margerie) Cette correspondance complète et inédite, qui s'étend sur plus de vingt-cinq ans (1945-1970), met en lumière les affinités secrètes entre deux des plus grands écrivains du siècle et souligne l'indéfectible lien qui unissait ces hommes a priori différents mais dont le suicide, à deux ans d'intervalle, révèle l'étrange ressemblance.

11/2005

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Critique littéraire

Le Pavillon d'Or de Yukio Mishima

UN ESSAI : Etude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'oeuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. UN DOSSIER : Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Eclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire Le Pavillon d'Or de Yukio Mishima

06/2010

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Critique

Esthètes japonais

Cinq regards d'écrivains français sur cinq grands auteurs japonais qui ont changé leur vie. Un recueil de la collection Fidelio. Dans chaque recueil de la collection Fidelio, cinq auteurs contemporains racontent leurs premiers émois littéraires avec l'écrivain qui a changé leur vie. A travers le nom Fidelio, ce sont un attachement tout particulier, une filiation rêvée, une haute fidélité qu'évoquent les auteurs de la collection envers leur monstre sacré. Esthètes japonais, ce sont cinq regards d'écrivains français sur cinq grands auteurs japonais qui ont changé leur vie : Kenzaburo Oe (par René de Ceccatty) et Yasunari Kawabata (par Marie Céhère), les deux prix Nobel de littérature, Yukio Mishima, figure légendaire (par Nicolas Gaudemet), la grande Yuko Tsushima, dont l'oeuvre autobiographique est hanté par le souvenir de l'enfant disparu (par Philippe Forest), sans oublier Haruki Murakami, star des médias et des critiques (par Minh Tran Huy).

11/2021

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Littérature japonaise

Le Grondement de la montagne

Dans l'air inerte d'une nuit d'été, un vieil homme entend - ou croit entendre - le grondement de la montagne. Ce rugissement venu du coeur de la terre, lui seul semble le percevoir comme la révélation de sa mort prochaine. Notable, en apparence calme et rangé, le vieil homme cache une personnalité hypersensible, inquiète, troublée par une vie intérieure agitée. Songes, réminiscences, prémonitions l'absorbent plus que le monde qui l'entoure et dont il se détache progressivement. Seules les splendeurs fugitives de la nature, les arabesques émouvantes des oiseaux et la silhouette blanche et délicate de sa jeune belle-fille parviennent à le distraire de son obsession de la mort. Le style de Kawabata s'apparente aux peintures d'Extrême-Orient où la trajectoire d'une ligne courbe arrive à recréer la profondeur d'un paysage. Avec Le Grondement de la montagne, l'auteur confronte son personnage hanté par la vieillesse, la mort, le rêve impossible d'un érotisme lumineux, aux grands moments de sa vie, à ses déceptions, ses échecs, l'écoulement des saisons ou la beauté éphémère d'un cerisier en fleur par un matin d'hiver. Texte intégral

04/2022

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Poches Littérature internation

Tristesse et beauté

Chez Kawabata, les beautés élégiaques, qui se laissent dépouiller, abandonner, prostituer, éviscérer par amour, préparent en silence l'avènement des beautés pernicieuses, ces petits démons qui exécuteront autour du mâle la danse de la mort. Dans Tristesse et Beauté la mort esquisse ses premiers pas pendant que sonnent les cloches de fin d'année dans les monastères de Kyoto. Oki, le romancier vieillissant, cherche à revoir un ancien amour. Elle avait seize ans, lui plus de trente. Au lendemain de la rupture, elle avait trouvé refuge chez les fous, lui dans l'écriture d'un roman qui devait lui apporter argent et gloire. En sortant de chez les fous, elle choisit de ne plus se donner qu'à l'art et devint peintre renommé. Un quart de siècle plus tard, il tente de renouer avec le passé. Mais le destin a placé aux côtés de la femme peintre une élève de dix-sept ans, diaboliquement belle et diaboliquement dévouée à son professeur.

08/2007

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