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Yukio Mishima

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Yukio Mishima et ses masques

Pour le monde entier, Yukio Mishima (1925-1970) n'est pas seulement un visage symbolique du Japon : il est avant tout l'un des plus grands écrivains du XXe siècle. L'auteur de Confession d'un masque, du Pavillon d'Or et de La mer de la fertilité. Cependant, depuis sa mort spectaculaire, les erreurs, les clichés et les récupérations ont foisonné, alors que de nombreuses pages (notamment théâtrales) demeurent non traduites. Il est temps d'apporter au public francophone un éclairage suffisamment synthétique et renouvelé, qui tienne compte des sources japonaises et internationales. Vu de loin (et de près), aucun écrivain n'a autant baigné dans un tel fleuve de contradictions. Ivre d'Eros et travaillé par Thanatos, fidèle et infidèle aux samouraïs, classique et romantique à la fois, "impérialiste" et "gay" , malade du nihilisme finalement en prise avec la plus grande source spirituelle du Japon (le bouddhisme), Mishima n'a cessé de multiplier les masques. Les uns, pour se cacher, les autres, pour se révéler. Autant de chemins qui nous font accéder à ses romans, à son théâtre, à sa critique et à sa troublante personnalité artistique.

02/2021

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Mishima

En 1970, à quarante-cinq ans, Yukio Mishima, le plus brillant écrivain de sa génération, auteur de quarante romans, dix-huit pièces de théâtre, vingt volumes de nouvelles et autant d'essais littéraires, à la fois metteur en scène, acteur, escrimeur d'élite et athlète, déjà trois fois pressenti pour le prix Nobel, horrifiait le monde entier en se suicidant en public par seppuku : après qu'il avait enfoncé un sabre dans son abdomen, un cadet qui l'assistait achevait le rituel en lui tranchant la tête. C'était la conclusion épique et sanglante d'une vie tout entière gouvernée par une quête éperdue de pureté et de sublime. Deux ans plus tard, John Nathan entreprenait la biographie de cette figure hors du commun, qu'il avait un moment fréquentée avant de s'en éloigner. L'ouvrage, paru voici un demi-siècle et republié aujourd'hui révisé et enrichi d'une préface inédite de l'auteur, reste un phare dans l'océan des études consacrées à l'auteur de Confession d'un masque. Nourri des témoignages directs de Mishima lui-même, de sa veuve, ses parents, ses proches et de nombreux documents jusqu'ici inaccessibles, il restitue le portrait complexe, volcanique, de cet homme à la volonté surhumaine. John Nathan décrit la vie apparemment ordinaire d'un époux et père épris d'absolu. Il explore le génie et la manière d'un écrivain aux multiples registres. Il interroge l'homosexualité et les pulsions masochistes qui l'habitaient, son obsession de la mort, son ambition de se constituer en légataire de l'idée japonaise du beau. Et il met en miroir le goût de Mishima pour les choses modernes et son attachement au legs impérial, comme son hostilité à la démocratie qui aurait spolié le Japon de son âme.

11/2020

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Critique

Le Pavillon d'Or de Yukio Mishima

UN ESSAI : Etude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'oeuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. UN DOSSIER : Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Eclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire Le Pavillon d'Or de Yukio Mishima

06/2010

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Le Marin rejeté par la mer

Noboru, garçon de treize ans, surprend les amours de sa mère, une jeune veuve, avec un officier de la marine marchande, Ryüji. Noboru fait partie d'une bande de garçons qui se veulent durs. Ils prennent d'abord le marin pour un héros. Quand ils découvrent qu'il n'est qu'un brave homme, affectueux et honnête, ils décident d'en finir avec lui et commencent à procéder sur un chat à l'horrible sacrifice qu'ils ont décidé d'accomplir...

12/1979

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Le marin rejeté par la mer

Noboru, garçon de treize ans, surprend les amours de sa mère, jeune veuve qui dirige une boutique de confection élégante à Yokohama, avec un officier de marine marchande, Ryûji. Noboru fait partie d'une bande de garçons de son âge qui se veulent des " durs ". D'abord admirateur, ainsi que toute la bande, de ce marin qui va être son beau-père, Noboru, sous l'influence du chef de bande, ne tarde pas à découvrir que celui dont il faisait un héros n'est qu'un brave homme, affectueux et honnête, type exécré du père de famille traditionnel. Selon les recettes éprouvées de la psychologie militaire adulte, le chef des enfants, pour endurcir leur coeur, les fait procéder sur un chat à la répétition du sacrifice humain qu'ils ont décidé d'accomplir. Ryûji subira le sort du chat. Mais comment avoir raison du colosse qu'il est à leurs yeux ? Les rôles sont distribués, les préparatifs soigneusement agencés. Ils parviendront à l'endormir, lui faisant absorber un thé drogué. Par cette atroce et admirable histoire, Mishima met ainsi en évidence ce que la sauvagerie spontanée des adolescents doit à l'idéalisation de la force et du sacrifice de soi.

04/1968

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Arts martiaux

Le Japon moderne et l'éthique samouraï.

Un jour de novembre 1970, Yukio Mishima, à peine âgé de quarante-cinq ans, se donnait la mort selon le rituel samouraï au quartier général des forces japonaises. Ce geste, qui bouleversa les Japonais et étonna le monde entier, donnait toute sa portée tragique à une existence qui s'était voulue résolument " anachronique ". Trois ans plus tôt, Mishima avait livré l'une des clefs essentielles à la compréhension de ses choix de vie en publiant un essai consacré au Hagakuré, ouvrage composé au XVIIIe siècle par un samouraï retiré du monde pour méditer sur la " Voie du samouraï ". Le Hagakuré, livre maudit du Japon de l'après-guerre, est pour Mishima l'œuvre qui a donné un sens à sa vie, et son auteur, Jôchô Yamamoto, est une sorte de frère d'armes spirituel. À plus de deux siècles de distance, ce qui unit ces deux esprits, c'est d'abord une philosophie de la vie comme déploiement de l'énergie intime de l'individu et, plus encore peut-être, une philosophie de la mort : " La Voie du samouraï, c'est la mort. " Mais c'est aussi et surtout une commune protestation contre leur époque. La critique acerbe et souvent truculente que Jôchô adresse au Japon pacifique et prospère des Tokugawa, Mishima la fait sienne et l'applique, trait pour trait, au Japon pacifique et prospère de la seconde moitié du XXe siècle. Ce livre fait entendre ensemble par-delà l'histoire deux voix profondément pessimistes qui exaltent avec la même ardeur désespérée " l'utopie " éthique des samouraïs.

03/1985

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