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Viva

Extraits

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Littérature française

Viva

En brefs chapitres qui fourmillent d'anecdotes, de faits historiques et de rencontres ou de coïncidences, Patrick Deville peint la fresque de l'extraordinaire bouillonnement révolutionnaire dont le Mexique et quelques-unes de ses villes (la capitale, mais aussi Tampico ou Cuernavaca) seront le chaudron dans les années 1930. Les deux figures majeures du roman sont Trotsky, qui poursuit là-bas sa longue fuite et y organise la riposte aux procès de Moscou tout en fondant la IVe Internationale, et Malcolm Lowry, qui ébranle l'univers littéraire avec son vertigineux Au-dessous du volcan. Le second admire le premier : une révolution politique et mondiale, ça impressionne. Mais Trotsky est lui aussi un grand écrivain, qui aurait pu transformer le monde des lettres si une mission plus vaste ne l'avait pas requis. On croise Frida Kahlo, Diego Rivera, Tina Modotti, l'énigmatique B Traven aux innombrables identités, ou encore André Breton et Antonin Artaud en quête des Tarahumaras. Une sorte de formidable danse macabre où le génie conduit chacun à son tombeau. C'est tellement mieux que de renoncer à ses rêves.

08/2014

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Littérature française (poches)

Viva Angelina

Le petit village de Coustaussa situé à quelques kilomètres de Rennes le Château (Aude) a été, le 1er novembre 1897, le théâtre d'un crime épouvantable. Antoine Gélis, curé de la paroisse, a été assassiné dans sa cuisine... Emmanuel Bram, nous révèle ici un étonnant document adressé à son grand-père Francis Bram...

07/2017

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Théâtre - Pièces

Viva Frida

A partir des lettres adaptées par Didier Goupil, Frida dévoile ses sentiments les plus intimes sur l'amour qu'elle porte à Diego Riveira, sur son état de santé si pitoyable et ses souffrances physiques, sur sa création picturale, sur sa volonté d'être libre... un portrait magistral et sans concession de cette femme hors du commun. "Madame Rivera, vous êtes peintre aussi je crois ? " Non, désolée. Je ne connais pas de Madame Rivera. Moi, c'est Frida. Frida Kahlo. En effet, je suis peintre. Et même la meilleure, peut-être.

02/2022

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Littérature étrangère

Viva Caporetto !

En 1921, Curzio Malaparte a 23 ans ; il s'appelle encore Kurt Erich Suckert et revient d'une année à Varsovie en tant qu'attaché d'ambassade, après quatre années de guerre sur les fronts italien et français. Médaillé des plus grandes batailles de la Première Guerre mondiale sur les deux fronts (Bligny et Col di Lana, entre autres), ce n'est pourtant pas le récit de sa geste héroïque qu'il nous livre dans Viva Caporetto !, mais celui de la guerre des millions de soldats italiens, simples fantassins, paysans pour la plupart, envoyés dans les tranchées du Karst pour défendre des territoires dont ils avaient ignoré jusqu'alors l'existence. Ce que Viva Caporetto ! raconte de la guerre, c'est le sacrifice absurde de jeunes gens courageux, l'entêtement stupide d'un état-major incompétent et, surtout, le fossé entre l'horreur de la tuerie et les mensonges d'une rhétorique patriotique écoeurante. Le jeune Suckert parle pour ces soldats analphabètes qui ont accepté en silence une mort inutile. Contre la propagande officielle, il choisit Caporetto, gigantesque retraite des troupes italiennes sous l'avancée des armées autrichiennes, qui marque en octobre 1917 la crise militaire la plus douloureuse que l'Italie ait connu, pour emblème de l'héroïsme du soldat des tranchées et espoir de revanche d'un peuple méprisé. Trois fois saisi et censuré entre 1921 et 1923, Viva Caporetto ! était une charge explosive contre la jeune Italie fasciste qui s'édifiait sur la mémoire d'une Grande Guerre victorieuse. Il fallut attendre la fin du XXe siècle pour redécouvrir en Italie ce pamphlet unique et insolite, par lequel le futur Malaparte signe son entrée en littérature. Il est traduit et publié en France pour la première fois.

10/2012

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Littérature française

Viva Libertad

Ce roman est né d'un graffiti "Viva libertad" gravé par un républicain espagnol sur le mur d'un des cachots de la citadelle Vauban à Belle-Ile en mer, en 1939. Louisa, jeune Toulousaine de vingt ans, vient de perdre sa mère. Elle décide de remonter le fil de son histoire, de son enfance bien obscure. Elle retrouvera Maria, sa grand-mère de quatre-vingt-six ans - une mujeres libres de Barcelone - accrochée telle un pouce-pied sur une île de l'Atlantique depuis soixante ans. Tempête, naufrage et drame de l'exode secouent le caillou. Des secrets enfouis réapparaissent. L'amoureux de Maria n'est peut-être pas mort noyé. Elles vont s'embarquer toutes les deux sur un porte-conteneurs à destination de l'Amérique du sud avec l'espoir de retrouver Lucio. Elles rencontreront Anna, une autre femme libre qui se bat pour les océans depuis une éternité. Elles croiseront la route de l'Erika. D'autres tempêtes, des femmes en lutte, beaucoup de rencontres humaines et attachantes les attendront à Chiloë au Chili. Et les aventures de Louisa vont continuer à naviguer d'îles en îles.

03/2014

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Littérature française

Pietra viva

Michelangelo, en ce printemps 1505, quitte Rome bouleversé. Il vient de découvrir sans vie le corps d’Andrea, le jeune moine dont la beauté lumineuse le fascinait. Il part choisir à Carrare les marbres du tombeau que le pape Jules II lui a commandé. Pendant six mois, cet artiste de trente ans déjà, à qui sa pietà a valu gloire et renommée, va vivre au rythme de la carrière, sélectionnant les meilleurs blocs, les négociants, organisant leur transport. Sa capacité à discerner la moindre veine dans la montagne a tôt fait de lui gagner la confiance des tailleurs de pierre. Lors de ses soirées solitaires à l’auberge, avec pour seule compagnie le petit livre de Pétrarque que lui a offert Lorenzo de Medici et la bible d’Andrea, il ne cesse d’interroger le mystère de la mort du moine, tout à son désir impétueux de capturer dans la pierre sa beauté terrestre. Au fil des jours, le sculpteur arrogant et tourmenté, que rien ne doit détourner de son oeuvre, se laisse pourtant approcher : par ses compagnons les carriers, par la folie douce de Cavallino, mais aussi par Michele, un enfant de six ans dont la mère vient de mourir. La naïveté et l’affection du petit garçon feront resurgir les souvenirs les plus enfouis de Michelangelo. Parce qu’enfin il s’abandonne à ses émotions, son séjour à Carrare, au cœur d’une nature exubérante, va marquer une transformation profonde dans son œuvre. Il retrouvera désormais ceux qu’il a aimés dans la matière vive du marbre.

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