Un chat pour Noël

CHATS-LÉCTION – Une cheminée, ou à défaut un petit radiateur en guise de chauffage d’appoint, une couverture et sur les bras un chat ronronnant... Évidemment, un livre pas loin, mais surtout le plaisir de la boule de poils installée. Les livres, les chats, une magie qui ne cesse d’étonner.

Ça commence à sentir le sapin... de Noël dans les librairies en cette semaine 50 (11 au 17 décembre), avec des chiffres de vente boostés par les courses de dernière minute. Astérix (1e avec 110.609 ventes) et Gaston Lagaffe (2e avec 85.527 ventes) restent les stars du classement, Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea (L'Iconoclaste), Prix Goncourt 2023, complète le podium avec 62.162 ventes hebdomadaires.

Quoi de plus seyant dans une bibliothèque qu’une paire de bottes ayant appartenu au Chat botté ? Ce conte et sept autres histoires de Charles Perrault sont réunis dans un coffret manuscrit, au tirage limité et numéroté à 1400 exemplaires. Les Contes de Ma mère L’Oye ou des Histoires ou contes du temps passé, édités pas Les Saints-Pères sont à retrouver jusqu’à Noël. Et à offrir juste avant !

Magie et féerie de Noël. Surtout quand on a un chat. Et plus encore lorsque ce dernier est réputé pour son côté destructeur et passablement comique.

En ce jour de fête, toute la rédaction vous souhaite un Joyeux Noël. Des cadeaux, des lectures — nombreuses, mais surtout, surtout des lectures convulsives, qui seront, comme le souhaite le poète, érotiques-voilées, explosantes-fixes, magiques-circonstancielles.

Qu’ils aient une tronche de six pieds de long, ou un chapeau de Père Noël rivé sur le crâne ; qu’ils soient désopilants, attendrissants, voire, suprêmement #cutenessoverload ; qu’ils paradent en vidéo, tentant un saut faramineux, avant de se ramasser lamentablement au sol... les chats sont devenus les maîtres d’internet. Si fait. Miaou fait, d’ailleurs.

Passage à la 3D pour le roman Igor le chat

Petite histoire de cadavres, sur fond d'histoire ou de contes de fées, voici deux titres à découvrir pour changer un peu de la bande-dessinée.

3 héros de la culture populaire constituent le podium de cette 49e semaine (4 au 10 décembre). Astérix (95.329 ventes) reprend sa première place à Gaston Lagaffe (81.469 ventes). Luffy entre directement en 3e position avec le tome 106 de One Piece par Eiichiro Oda (48.702 ventes).

Homme du Moi, du Sur-Moi et du Chat, Geluck est un personnage du monde de la BD, incontestablement. Et dans quelques heures, il figurera parmi les invités du Musée en Herbe de Paris. Quoi de plus normal que de l’herbe... à Chat. Car c'est précisément par ce truchement que sont rendus les jugements les plus implacables : le Chat devient critique d’Art, pour le meilleur et le pis. Le pis de Chat-ve, va sans dire.

Un entretien avec Nicolas Rey, c'est dans son appartement et du « Mec » au bout d'un quart d'heure. L'auteur de L'amour est déclaré, sorte de réécriture de ses chroniques pour la vénérable radio du service public, France Inter, doit être en forme avant le marathon promotionnel qui l'attend. Son nouveau roman n'est pas son meilleur, mais l'écrivain a une carrière et deux-trois aventures derrière lui : un article pur gonzo est envisageable. 

À l’occasion des 50 ans de la création du classique de la littérature jeunesse britannique de Judith Kerr, qui met en scène le personnage de Mog, HarperCollins a annoncé une année de publication spéciale anniversaire qui mettra à l’honneur la série créée en 1970. Une année que la maison d'édition qualifie de « MOGnificant ».

Accueillis par Didier Baraud et l’ensemble des équipes éditoriales et graphiques, c'était la rentrée aux éditions La Martinière Jeunesse et Seuil Jeunesse. Réaffirmant des lignes éditoriales claires, place donc aux grands albums originaux, aux documentaires d'exception, pour cultiver avec exigence imaginaire et savoir!

Le gentil petit chat et le tout mignon chien nous emmènent dans un monde de sodomie frontale

Un espiègle professeur de philosophie officiant à l'université nationale de Singapour, John Holbo, a eu l'excellente idée d'imaginer les poèmes philosophiques sous la forme d'un livre destiné à la jeunesse. Plus précisément, il a repris le style des célèbres livres du Dr. Seuss (Le Chat chapeauté, Le Grincheux qui voulait gâcher Noël) pour revisiter les images du philosophe au marteau.

L’enceinte Google Home fut tout d’abord commercialisée en exclusivité chez Fnac. Puis des corners apparurent en avril dernier, pour promouvoir l’assistant personnel, et l’ensemble de ses produits. Logiquement, la collaboration se poursuit autour de l’audio à l’approche de Noël.

C’est un conte de Noël en avance que la petite Heidi, 8 ans, vient de vivre. Le 17 mars dernier, un incendie survient dans la maison de ses parents, détruisant tout, et entraînant la mort du chien et du chat familiaux. On croirait du Dickens mâtiné des Misérables, mais dans le monde réel. La famille se retrouve totalement démunie, et dans la presse, on découvre la triste situation. 

L'illustratrice italienne Beatrice Alemagna, née en 1973 à Bologne, a remporté le Grand Prix de l'illustration 2017 pour son album Un grand jour de rien, publié aux éditions Albin Michel dans la collection Trapèze. Le Grand Prix de l'illustration est décerné par le musée de l’illustration jeunesse de Moulins, qui s’est donné pour priorité depuis sa création d’assurer la conservation, l’étude et la valorisation de l’illustration dans le livre jeunesse.

EDITO – On ne joue pas avec les forces obscures, même dans un livre — et encore moins dans un guide ludique. Surtout, il est interdit de fournir à des enfants des renseignements pour invoquer des démons à leur propre bénéfice. Et pourtant, Aaron Leighton vient d’offrir à la jeunesse un manuel pour tout fan d’occultisme – sérieux s’abstenir. Enfin, aurait dû s’abstenir.

Pour Noël, l’autrice A.D. Martel offre à ses lecteurs un texte entièrement inédit. Sa saga, De rouages et de sang, dont le tome 2 est paru en août dernier chez Scrineo, offre un univers propice aux explorations. Plongez dans les bas-fonds d'Arkantras, où le danger se cache à chaque coin de rue... 

Avec 300.000 citoyens, l'Islande connaît une véritable explosion du marché du livre, avec le plus grand nombre de lecteurs, d'auteurs et de livres lus par an et par tête de contribuable. Un record absolu et indiscutable, où que l'on regarde dans le monde. Au point qu'il existe un dicton typique : « ad ganga med bok I maganum ». Tout le monde a un livre dans le ventre. 

Netflix élargit sa proposition à destination des enfants, et pour ce faire, s'appuie sur l'auteur du Chat chapeauté, Theodor Seuss Geisel, alias Dr. Seuss. Cinq nouvelles séries animées et formats spéciaux, inspirés des livres de l'un des plus célèbres auteurs jeunesse américains, notamment Poisson un, poisson deux, poisson rouge, poisson bleu, The Sneetches ou encore Horton, sont ainsi annoncés.

Depuis quelques semaines, plusieurs lettres géantes ont pris place au milieu de plusieurs pelouses résidentielles de Chicago (Illinois) et d'Austin (Texas). Des lettres manuscrites sur un papier qui dépassent largement les formats A1 à A5, puisqu'elles mesurent de 2,5 mètres à 3,6 mètres de haut. Les lettres géantes d'un géant petit garçon de 30 mètres de haut prénommé Bobby. Des messages entre ce grand petit garçon imaginaire et ceux qui comptent le plus dans sa vie : sa mère Lucinda, son chat M. McFluffins, ou encore le Père Noël...

Sherlock Holmes et Watson se battent dans un lit ?

Montreuil, c’est avant tout l’expression de toute la vitalité dont l’édition de livres jeunesse fait preuve. Les stands des éditeurs ont à coeur de donner un visage différent de ce que l’on peut trouver d’ordinaire avec des espaces accueillants et chaleureux. Ce qui n’empêche certainement pas une petite dose d’excentricité, d’humour et de bon enfant. C’est l’occasion où jamais, non ?

Au commencement, il y avait les ténèbres. Et après ? Face au grand mystère de la création, notre rédaction étant un sanctuaire de pêcheurs laïque, il nous aura bien fallu nous résoudre à nous munir de nos bâtons de pèlerins pour aller donner notre langue au Chat. Pas n'importe lequel, celui de Philippe Geluck.

Bonne année, cher Hervé ! J’ai été content de vous revoir à Noël et j’ai apprécié notre promenade en librairie à Strasbourg : vous savez pourquoi. Je suis heureux de savoir que vous travaillez à votre nouveau roman, et ça avance, dites-vous. En ce qui me concerne, je n’écris rien mais j’espère m’y remettre bientôt : l’écriture n’est-elle pas notre seule rampe ? Sur la quinzaine de livres que j’ai lus ces dernières semaines, j’en ai achevé trois en diagonale et j’en ai abandonné quatre autres en cours de route. Le reste, c’étaient des polars sans surprise et des livres de sociologie ou d’anthropologie. Bref, je suis en manque de grande littérature. Je n’ai même pas lu les prix littéraires de 2012 qui ne sont pas encore arrivés jusqu’à ma bibliothèque de quartier. Pour cette première chronique de l’année 2013, je voulais relire quelque chose d’à la fois digeste et substantiel, de profond et de léger, et de parfaitement empaqueté. J’ai donc relu Colette : Le Blé en herbe (1923), La Fin de Chéri (1926) et La Chatte (1933).

Le 14 juin 2013, elle a soufflé ses bougies en mémoire de sa naissance quatre-vingt-dix en arrière ans jour pour jour. Pour fêter cet événement, l'auteure tant appréciée au Royaume-Uni et publiée  dans de nombreuses langues étrangères, sort un nouveau livre illustré Judith Kerr's Creatures (Harper Collins Children's Books) qui célèbre à la fois sa vie et son travail d'écriture pour la littérature jeunesse.

Je m’appelle Corona Typewriters. Et je m’apprête à subir Noël. Un de plus dans la longue liste des années déjà encaissées sur ma tôle toute cabossée. Pour l’heure, mon maître-écrivain est sorti de sa quarantaine. Rassurons-nous. Il n’est pas question de virologie en l’espèce. Plutôt d’une léthargie éditoriale. D’une quarantaine littéraire.