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Tania Velmans

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Beaux arts

L'image byzantine ou la transfiguration du réel

Après avoir rayonné mille cinq cent ans (VIe-XVIIIe siècles), l'art byzantin est devenu aujourd'hui un symbole de spiritualité, utilisé sans distinction par les orthodoxes et les catholiques (icônes, couvertures de livres, pochettes de disques, etc.). Pourquoi ? On connaît les caractéristiques de l'art byzantin, mais quelles sont ses valeurs philosophiques et théologiques, voire l'émotion et la piété des hommes qui le sous-tendent ? Tania Velmans répond à ces questions, par un examen pluridisciplinaire de certains facteurs déterminant pour les arts visuels byzantins et révélateurs pour la mentalité de l'époque. Il s'agit en premier lieu de la sacralisation de l'image, impliquant un rapport mystique entre la représentation et le représenté. Lui sont liées l'exigence de l'authenticité à l'égard des visages du Christ et des saints, en vertu de la doctrine des prototypes. La forme donnée à l'espace, réduit à la surface, et le fond d'or, symbole de lumière divine, en dépendent également. L'abolition de l'espace entraîne aussi l'abolition du temps, accentué par la quasi-immobilité des personnages. Un ordre synthétique réunit parfois, en une seule composition, plusieurs épisodes qui se succèdent dans le récit biblique ; des personnages de l'Ancien testament apparaissent dans des scènes évangéliques qui incluent également des allusions à la fin des temps et situent donc sur le même plan passé, présent et futur. C'est le temps liturgique (succession des prières et des lectures pendant l'office) qui définit l'ordonnance du décor. Un chapitre particulièrement long et dense traite des craintes des Byzantins face à la mort, de leurs monuments funéraires, du portrait et des compositions à thématique funèbre, le tout comparé aux même catégories d'oeuvres en Occident. Afin d'expliquer les différences significatives qui les opposent, un second volet de cette enquête est consacré à la comparaison entre certaines interprétations théologiques, exigences morales, conceptions de la rédemption, du péché, du mal, du corps, de la femme et du jugement dernier dans les deux parties de l'Europe. Il en résulte, malgré des dogmes identiques, une distinction fondamentale entre le pessimisme occidental et l'optimisme orthodoxe. Enfin, une dernière étude examine l'influence considérable des doctrines mystiques sur l'iconographie et le style des arts visuels byzantins.

09/2009

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Beaux arts

Tania Mouraud

L'intérêt que suscite aujourd'hui l'œuvre de Tania Mouraud, artiste française née en 1942, est principalement lié à certaines questions dont elle est porteuse, sur l'identité, notamment féminine, sur la responsabilité de l'artiste dans la société et face à l'histoire. Si elle ne cherche pas à gommer cette dimension, l'interprétation d'Arnauld Pierre préfère se recentrer sur les stratégies auto-réflexives grâce auxquelles l'artiste, qui s'est d'abord formée dans la mouvance de l'art conceptuel, démontre comment se " voir voyant " doit permettre d'aller se ressaisir du sentiment vital de soi. L'investigation continue des fonctions perceptives et cognitives, par la stimulation sensorielle dans les environnements de la fin des années 1960, par les moyens analytiques de l'art conceptuel dans les années 1970, par l'imbrication du vu et du lu dans les contre-formes peintes des décennies suivantes, constitue bien l'un des fils rouges de cette œuvre polymorphe. Environnements sensoriels, photo-textes conceptuels et pseudo peintures dissimulant des énoncés linguistiques apparaissent comme autant de moyens de produire du concept à propos de percept.

09/2004

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Littérature française

Ce soir, Tania...

Corinne a eu des parents délicieux, fantaisistes, gais, généreux. A côté de chez eux, à la campagne, en Bretagne, une famille ultra-bourgeoise détermine sa vie sentimentale : entre elle et un des fils, un amour qui ne s'accomplira jamais ; elle épouse l'autre, le bohème de Saint-Germain-des-Près, incapable de vivre et qui se tue. Puis la vie continue, avec un métier et d'autres amours. Dans ce procès que Corinne semble se faire à elle-même, d'un ton toujours juste et sensible, bien des femmes d'aujourd'hui se retrouveront.

05/1970

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Littérature française

Talia

Au carrefour de la marginalisation et de l'ostracisme socioculturels et politiques, de la misère et de l'impécuniosité ataviques, aux confins du délire et du déchaînement psychosociaux, Talia s'élève en une posture de guerrière et de dernière maquisarde refusant toute aliénation de ses valeurs, toute atteinte à son amour propre. Fière de ce qu'elle est, de ce qui fait qu'elle est ce qu'elle est, elle arbore son ipséité quasi unique en son genre ! Victime d'ici et d'ailleurs, du semblable et du dissemblable. Pourtant, elle continue, en un être invincible, sa lutte à survivre et à exister dans un milieu où seuls les hommes ont le monopole du pouvoir et le prestige d'exister, non en tant que personne, plutôt qu'en tant que partie prenante de la société. Elle n'est pas zéro et elle refuse de le lui assigner ; elle est là avec l'Homme, vit avec lui, en lui, sans lui....

11/2018

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Documentaires jeunesse

Lama mania

Vêtements, décorations, jouets, peluches mais aussi animal thérapeutique et véritable tendance sociétale, le lama est PARTOUT. Mais connait-on vraiment cet animal sympathique ? Françoise de Guibert à ainsi pris plaisir à nous parler de cet animal, herbivore et pas très gourmand (4 kg de foin par jour). Nous expliquer à quel point, il est docile et gentil avec les membres de la famille et les autres animaux. Nous dire que c'est un animal très propre et silencieux. Ou encore nous apprendre qu'on peut récupérer la laine de sa tonte annuelle pour la filer puis tricoter des vêtements. Avec un traitement vif, coloré et doux, un hommage à cet animal adoré de tous mais pourtant assez méconnu.

06/2020

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Théâtre

Oncle Vania

L'amour, la mort, le temps qui passe, l'espoir d'un avenir meilleur, les mots que l'on n'ose pas dire, les destins que l'on n'ose forcer, le manque d'idéal ou de croyance sont autant de sujets portés par Oncle Vania et grâce auxquels chacun des vivants présents dans le théâtre, sur scène ou en salle, reconnaitra un peu de sa propre existence le temps de la représentation.

11/2019

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