Sophie Bordet-Pétillon, Nadine Mouchet, Vincent Desplanche

Après avoir fait ses vœux aux personnels de l'Education nationale (voir notre actualitté), le ministre Vincent Peillon évoque, dans une série de courtes vidéos diffusées sur le site du ministère, les principales questions qui l'occuperont en 2014, rapporte Vousnousils.

Comme il s'y était engagé, le ministre de l'Education nationale a dévoilé un premier plan d'actions afin d'endiguer le phénomène du décrochage scolaire qui touche chaque année 140 000 jeunes. L'objectif affiché par le ministère est de diviser par deux en cinq ans le nombre d'élèves qui quittent le système scolaire sans aucune formation.

Face aux polémiques déclenchées lors de la session précédente du bac autour de l'insuffisante sécurisation des sujets et d'une surveillance parfois défaillante en salle d'examen, des inquiétudes demeurent sur la session 2012. Alors que les épreuves démarrent lundi, Vincent Peillon a tenu à marginaliser la fraude, rapporte l'AFP.

Même si certaines voix avaient protesté contre l'idée d'un ministère réunissant l'Education nationale et l'Enseignement supérieur et la recherche, c'est finalement cet ensemble qui arrive entre les mains de Benoît Hamon. Agé de 47 ans, il devra donc remplacer Vincent Peillon et Geneviève Fioraso.

Si l'on sait bien que l'école n'arrive plus à jouer son rôle d'ascenseur social, on n'a pas encore trouvé de solutions miraculeuses pour inverser le processus. Mais on cherche toujours. Et Vincent Peillon, qui chapeaute la grande concertation sur l'école, espère bien mettre au point une révision du système pour diviser par deux le décrochage scolaire, rapporte l'AFP.

Le nouveau ministre de l'Education nationale commence à faire passer certaines de ses positions, à commencer par celle sur la notation des élèves. Déjà, samedi, devant l'assemblée générale des parents d'élèves de la Peep, il a dit vouloir « faire évoluer la notation », rapporte l'AFP. Son but premier serait d'éviter que la note soit perçue comme une sanction. Donc, autant la supprimer.

Le ministre de l'Education, très engagé dans une massification des recrutements de nouveaux profs, a donné un entretien à nos confrères des Echos. Une occasion pour Vincent Peillon d'expliquer les concours transitoires mis en place pour recruter 43 000 enseignants en 2013 avec des entrées en fonction étalées jusqu'à la rentrée 2014.

La Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE), réunie en congrès ce week-end aux Sables-d'Olonne, avait invité le nouveau ministre de l'Education nationale à intervenir samedi. Vincent Peillon ne s'est pas fait prier et, surtout, a réussi à séduire l'ensemble de l'assistance.

Tous les dimanches, l'invité du Grand Entretien, émission politique hebdomadaire de RCJ (Radio de la Communauté Juive), doit répondre à la question du club de lecture MyBoox : Quel livre se trouve actuellement sur votre table de chevet ? Dimanche 2 juin 2013, le ministre de l'Education Nationale Vincent Peillon s'est prêté au jeu en dévoilant un peu plus que ses lectures du moment : l'écriture d'un livre sur Jean-Jacques Rousseau.

Vincent Peillon a annoncé le retour en formation qualifiante de 8600 jeunes depuis décembre 2012 grâce au travail des réseaux "Formation Qualification Emploi" (FoQualE), qui ont pour objectif de proposer un retour en formation aux jeunes décrocheurs n'étant plus soumis à l'obligation scolaire, rapporte un communiqué du ministère de l'Education nationale. 

Invité de BFMTV lundi matin, le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a dit qu'il n'était « pas hostile » à la mise en place d'une part plus importante de contrôle continu pour le bac. Mais, s'il y a réforme, ce ne sera qu'après la concertation qui débutera cet été.

Au cours d'un entretien accordé à i>TELE le ministre de l'Education nationale s'est dit opposé à l'introduction de la théorie du genre à l'école, rapporte Vousnousils. Vincent Peillon s'inscrit ainsi en opposition avec une théorie qu'il définit ainsi : « il n'y a pas de différences entres les garçons et les filles ».

Alors qu'il a déjà un bien grand mal à faire passer sa pâle réforme des rythmes scolaires au primaire, Vincent Peillon a trouvé le moyen, sur le plateau de BFMTV, dimanche dernier, de rallumer le débat autour des vacances d'été jugées trop longues.

Après les grandes phrases, il est temps de rentrer dans la réalité de la réforme des rythmes scolaires au primaire. Et, autant dire que Vincent Peillon ne propose que le minimum. Et comment aurait-il pu en être autrement après les nombreuses reculades du ministre face aux différents lobbys ?

Demain le ministre de l'Éducation va présenter sa stratégie numérique pour l'école. On connaît d'ores et déjà quelques-unes des mesures qui seront proposées dans le cadre projet de loi quinquennal. Ce projet sera présenté en conseil des ministres fin janvier. Le numérique occupe une place de choix dans ce projet qui a pour but de faire passer l'Éducation nationale à la vitesse supérieure question nouvelles technologies.

Avec un projet de refondation de l'école faisant en grande partie porter ses efforts sur le primaire, Vincent Peillon est bien obligé de prendre en considération le mécontentement quasiment général des directeurs d'école.

Le Snes-FSU, premier syndicat d'enseignants du secondaire, a dressé jeudi dernier d'après l'Afp, un «bilan mesuré » sur l'action de Vincent Peillon au gouvernement, regrettant que le ministre de l'Éducation n'ait pas donné de «signaux forts ».

Invité, dimanche, de l'émission Tous politiques de France Inter (en collaboration avec Le Monde et l'AFP), Vincent Peillon s'est dit favorable à la tenue d'un débat sur la dépénalisation du cannabis. Sur ce « sujet majeur », la France serait même « un peu retardataire » a précisé le ministre de l'Education nationale.

Vincent Peillon en a surpris plus d'un en s'affirmant favorable à réunir, au lycée, les filières générales, technologiques et professionnelles, rapporte Vousnousils. C'est alors qu'il visitait un établissement agricole que le ministre de l'Education nationale a affirmé ce point de vue qui va contre la tendance actuelle.

L'Education nationale, c'est bien connu, est un ministère à risque, surtout quand on souhaite faire passer des réformes un petit peu ambitieuses. Pourtant, après sa réforme a minima des rythmes scolaires, texte qui a déjà connu des débats houleux, Vincent Peillon veut s'engager dans des changements bien plus importants.

Après un premier plan contre le décrochage scolaire lancé en décembre 2012 (voir notre actualitté), Vincent Peillon s'inscrit dans le temps d'un premier bilan à la rentrée 2013. Le ministre assure ainsi, dans l'interview qu'il a accordée au groupe de presse Ebra (qui compte Le Progrès ou encore Les Dernières Nouvelles d'Alsace) que déjà 13 000 jeunes ont été sortis du décrochage scolaire, rapporte Vousnousils.

Pour le ministre de l'Education nationale, il est temps d'engager un effort d'importance pour faire pleinement entrer le numérique à l'école. Interrogé par France Inter, Vincent Peillon a dit vouloir se lancer dans une véritable « stratégie numérique » pour l'éducation.

Afin de lutter plus efficacement contre les violences scolaires, Vincent Peillon a annoncé la création d'une délégation ministérielle qui sera dédiée au combat de ce fléau. Voilà donc une énième cellule pour tenter de résoudre un problème qui ne cesse de prendre de l'ampleur.

Avec l'idée choc du programme de François Hollande, restaurer sur cinq ans 60 000 postes dans l'Education nationale, son ministre, Vincent Peillon va avoir du pain sur la planche pour donner de la réalité à ce rêve.

Vincent Peillon avait déjà presque remplacé Luc L'Oréal Chatel, dans les interventions sur l'Education. De son côté, Fleur Pellerin, s'empare des questions numériques en France. Deux autres personnages que nous aurons l'occasion de retrouver dans les prochains mois. 

Ce petit livre citoyen accessible à partir de sept ans, rédigé par le Docteur Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, Sophie Bordet-Pétillon, auteure et journaliste et illustré avec sensibilité  par Rémi Saillard est essentiel.

Semblant dépasser un temps toutes les contraintes du terrain, Vincent Peillon s'est engagé, lors des universités d'été du PS à mener à bien les réformes relatives aux rythmes scolaires. A commencer par la fin de la semaine de quatre jours pour le primaire.

Si Vincent Peillon se félicite de la validation obtenue par son projet de refondation de l'école au sein du Haut Conseil de l'éducation (HCE), il ne faudrait pas, non plus, pour autant, oublier les petites observations jointes à cet avis favorable.

Pour l'association des maires de France (l'AMF), il serait pertinent d'orchestrer le retour à la semaine de 4,5 jours au primaire sur deux années et de laisser aux communes le temps de s'adapter aux contraintes financières de ce changement jusqu'à la rentrée 2014.

A peine arrivé au ministère de l'Education nationale, Vincent Peillon semble avoir adopté une philosophie assez simple à suivre : faire le contraire de l'action menée par son prédécesseur, Luc Chatel. Et, pour mettre en branle cette ambition, l'ancien prof de philo annonce déjà un « plan d'urgence » qui sera chargé de prendre le contrepied des réformes engagées sous Chatel.