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Schumacher

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Littérature française (poches)

Schumacher

Un soldat américain basé à Evreux au sortir de la guerre fait la rencontre d'une jeune Française. Il s'en ira, lui laissant les yeux pour pleurer et un enfant en souvenir. Une quête généalogique qui est aussi un premier roman remarquable.

10/2018

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Histoire de France

Soldat de Hitler malgré moi

La plupart des frontaliers d’expression allemande, Alsaciens, Lorrains, Luxembourgeois, Sudètes belges ont été touchés par la politique d’intégration au Reich de Hitler. Stefan Schumacher, né dans un territoire belge qui appartenait à la Prusse avant le traité de Versailles, a 16 ans quand le conflit éclate. Comme des milliers d’autres, il prend la route pour fuir les envahisseurs nazis. Il parviendra à atteindre les Pyrénées, mais aux frontière de l’Espagne, la capitulation de la France le renvoya dans son pays. De retour dans sa famille après un court répit, il est incorporé dans le Service du travail obligatoire, prélude à son entrée forcée dans la Wehrmacht. Une fois sous l’uniforme des Chasseurs de montagne, ses pérégrinations le mèneront jusqu’à Mourmansk au-delà du Cercle polaire. Dans ces contrées glaciales, il ne devra le salut et la possibilité de quitter cet enfer blanc qu’à un obus à fragmentation soviétique qui truffa ses jambes de métal. Par la suite, de nouveau sur le front, mais à l’Ouest, il essaiera vainement de passer en pleins combats chez les « ennemis » qui lui font face, les Américains. Cette tentative avortée lui vaudra d’être à deux cheveux d’être exécuté de manière sommaire devant Aix-la-Chapelle. A la fin du conflit, les alliés, en qui il avait pourtant placé ses espoirs de le sortir du cauchemar hitlérien, lui réservèrent un autre cauchemar : celui de leurs camps de prisonniers. Ce Malgré-nous, passant ainsi de « Cochon d’étranger » auprès des guerriers du Reich à « Sale Allemand » pour les vainqueurs. La paix, il ne finira par la retrouver qu’après un dernier séjour dans les sordides prisons de son pays, toujours au titre de collaboration avec l’ennemi ! Dans cet ouvrage, véritable épopée dramatique, Stefan Schumacher nous décrit par le menu, sa vie tumultueuse de soldat dans l’armée des seigneurs nazis, mais aussi le dur retour dans le camp des siens et les mauvais traitements infligés, sans discernement, par les libérateurs, à ceux qui avaient porté l’uniforme adverse. Drame, humour, émois, récit de guerre, d’aventure mais aussi interrogation sur les aléas de la vie, tout est présent dans ce récit parmi les plus denses et qui se lit comme une véritable aventure. Récit emblématique, les familles des descendants des 100 000 Alsaciens et des 30 000 Mosellans retrouveront dans cet ouvrage l’histoire des leurs qui fut souvent occultée en France, comme si le sujet pour ceux qui l’avaient vécu avait été trop douloureux pour qu’ils osent un jour coucher sur le papier ces années terribles. Stefan Schumacher était originaire du village ardennais Bütgenbach. Prisonnier de guerre, blessé, il revint enfin chez les siens en 1946. Plusieurs années durant, il écrivit des articles pour le mensuel d’histoire locale Zwischen Venn und Schneifel (entre Venne et Schneifel). Avant le soixantième anniversaire de ce monstrueux conflit, il rédigea ses vécus, ceux qui le hantèrent sa vie durant, comme en furent marqués tous les survivants qui y avaient participé.

04/2011

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Histoire internationale

LA SOCIAL-DEMOCRATIE ALLEMANDE ET LA 3EME REPUBLIQUE. Le regard de la revue Die Neue Zeit, 1883-1914

Au tournant des XIXe et XXe siècles, à l'heure où la rivalité franco-allemande est au plus fort - esprit de revanche du côté français et volonté hégémonique du côté allemand - se manifeste, en contrepoint, une solidarité des classes ouvrières. La revue Die Neue Zeit, fondée par Karl Kautsky, est à ce titre révélatrice de cet internationalisme actif des partis politiques socialistes et sociaux-démocrates et des syndicats ouvriers. Forum du socialisme international avant la Première Guerre mondiale, la revue, très marquée par l'histoire révolutionnaire française et attentive aux évolutions de la Troisième République, accueille notamment les plumes de Paul Lafargue et de Rosa Luxemburg. Au-delà de la dimension idéologique de la revue sociale-démocrate, ses textes restent un témoignage précieux sur le cosmopolitisme et le pacifisme des partis de la Deuxième Internationale. Malgré la défaite des partisans de la paix en août 1914, cette " République des Lettres " sociale-démocrate a joué un rôle de pionnier dans les relations franco-allemandes ; elle trouve ainsi sa place parmi les constructeurs de l'unité européenne.

01/1999

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Sociologie

Le temps du mourir

La société occidentale contemporaine tend à considérer communément le temps qui échappe à la performance et à l'efficacité comme un temps " perdu ". Qu'en est-il du temps du mourir ? Est-il un temps en trop, dépourvu de sens et qualifié d'inhumain ? Ce temps ultime a tendance aujourd'hui à être planifié et maîtrisé à tout prix au nom des principes de l'utilité et de l'indépendance. On veut choisir sa mort, décider quand partir et comment. Le temps du mourir renvoie à la question de savoir s'il existe des temps dans l'existence humaine qui ne "servent" à rien, qui ont leur sens en eux-mêmes. Mais ce temps du mourir, n'est-il pas paradoxalement un des temps clefs de l'existence humaine individuelle et communautaire ? Un temps que l'on est appelé à vivre pleinement ? Le temps du mourir – le nôtre ou celui d'un proche – nous apprend-il quelque chose de notre propre vie, comme aussi de notre existence en communauté ? Est-il un temps d'ajus- tement à l'essentiel ? Est-il au final le temps de l'espérance plutôt que du désespoir ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage collectif tente de répondre.

06/2022

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Petits classiques parascolaire

De l'Un à l'Autre. Les discours sur l'altérite, de Montaigne à Grand Corps Malade

Les altérités ont ceci de paradoxal qu'il faut bien souvent les affirmer pour les dépasser. Cette leçon, c'est celle de la littérature qui nous recommande de "frotter et limer [notre] cervelle contre celle d'Autrui" (Montaigne, Essais), pour voir dans l'Autre, non seulement ce qui est autre (alter), mais aussi ce qui est moi (ego), pour apprivoiser les différences et apprendre à vivre ensemble. Invitations à penser notre rapport à l'Autre, recourant à des stratégies argumentatives diverses, les textes de cette anthologie sont autant de supports de choix pour comprendre les époques passées et le temps présent.

01/2016

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Ouvrages généraux

Eidôlon. Simulacre et hypermodernité

Dans les sociétés dites "hypermodernes" (Gilles Lipovestky) contemporaine, le contrat social dispose que nous employons, tous, des "simulacres" . Nous y sommes portés par l'Hybris (l'orgueil). La notion d'Eidelon (simulacre) se trouve déjà chez Platon. La notion de simulacre suppose que nous avons tous un rapport biaisé à la réalité du monde, non pas parce que la réalité n'est pas accessible (propos courants des films Matrix et de la pop culture), mais parce que nous souhaitons ne pas voir les choses telle qu'elles paraissent, alors que nous en avons la capacité évolutive. En somme, par la notion d'Eidolon (simulacre), nous expliquons les travers propres à nos sociétés occidentales. Le simulacre sert au maintien de l'ordre (taxis en Grec) et empêche toute action concrète (praxis). Pour autant, nous avons parfois l'impression d'un "décalage" entre ce qui est perçu et ce qui est réel (hystérésis en grec), ce moment où nous croyons que nous sommes dans une comédie sociale C'est alors que l'individu se pose des questions d'ordre métaphysique sur son rapport au monde et que la société cherche à lui fournir des réponses convenues, admissibles au sein des paradigmes des sociétés hypermodernes. Ceci explique en partie l'explosion des théories conspirationnistes qui cherchent à fuir les simulacres courants au profit d'une plus grande irrationalité encore, le succès (relatif) de la "collapsologie" (qui se fonde pourtant sur aucune donnée tangible) ou dernièrement le mal nommé "wokisme" qui suppose que tout progressisme doit se déployer au travers d'une critique générale de tout ce qui n'est pas intouchable en termes d'identité (sans que la notion philosophique d'identité soit comprise par ailleurs).

01/2024

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