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Satires. Texte intégral

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Dossier

Dix textes, pour voyager, avec soi, vers les autres

Le poète Horace nous l’a dit voilà bien longtemps : « Nul ne peut se fuir soi, en quittant sa patrie. » On lui opposerait tout de même que les voyages forment la jeunesse et qu’il ne cause aucun tort de partir à la découverte du vaste monde. Quitte à n’y trouver que soi. Alors, justement, voici quelques titres sélectionnés pour les périples qu’ils proposent.

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Quand ranger ses livres n'est plus un casse-tête

Agencer ses livres, les organiser, les mettre en valeur dans un intérieur, et par conséquent habiller, voire décorer ce dernier... Ce dossier soumet des propositions de rangement avec une ambition : rehausser un espace bibliothèque. Dans toutes les pièces de la maison, apporter une coloration culturelle à son chez-soi, et ce, à travers des étagères originales.

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Dossier

Le prix unique des frais de port du livre, une saga législative

40 ans après la loi sur le prix unique du livre, un nouveau texte législatif entend restaurer une certaine forme d'équilibre pour la vente du livre, mais cette fois sur internet. Le développement de différentes plateformes, Amazon en tête, aura en effet popularisé la gratuité — ou presque — des frais de port, au détriment des libraires indépendants. La facturation de frais de port minimaux suffira-t-elle à restaurer l'équilibre ?

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Dossier

Images, dessins, peintures : quand le regard raconte

Le regard humain est un outil puissant. Il capte, analyse et interprète le monde qui nous entoure. Mais que se passe-t-il lorsque ce regard se pose sur une image, un croquis, une toile ou un texte ? Une véritable alchimie s'opère, tissant des liens profonds entre l'observateur et l'œuvre.

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Dossier

Roman, nouveautés : les livres de Muriel Barbery

Muriel Barbery est née en 1969 à Casablanca (Maroc). Normalienne, agrégée de philosophie, l’autrice connut un succès immense en 2006, avec son roman L’élégance du hérisson, une satire sociale pleine d’humour et de finesse, adaptée au cinéma et plusieurs fois primée. Depuis son premier roman, elle se confronte aux nuances de l’altérité. Aucun endroit, aucun paysage, aucun personnage ne pouvait lui offrir un tel territoire d’imaginaires et de sensibilités.

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Dossier

La musique dans tous ses états

Le chant, le rythme, les sons, la mélodie, l’harmonie... La musique est le plus magique des arts. Là nulle rationalisation, aucun mensonge du discours. Certes la poésie doit atteindre à la musique, mais n’est-ce pas là bien la preuve d’une supériorité ? Une autre occasion où le texte rejoint l'art musical, c’est quand de grands musicologues ou mélomanes nous en décryptent les subtilités ou nous en racontent les histoires.

 

Extraits

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Poésie

Satires. Texte intégral

Juvénal fut contemporain de Trajan, d'Hadrien, de Domitien, c'est-à-dire de la Rome impériale, gigantesque et prospère métropole qui offre cent sujets à sa verve critique. Il fait surgir, tantôt Goya, tantôt Daumier, les mille travers de cette ville boursouflée. Si l'empire semble à son apogée, Juvénal joue le prophète-médecin, accumulant et interprétant tous les signes qui lui permettent d'annoncer un déclin de cet organisme trop esclave à son gré de tous les débordements de la chair et de l'esprit perverti. Plus que d'Agrippa d'Aubigné ou de La Bruyère, Juvénal est l'ancêtre de Léautaud.

09/1996

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Petits classiques parascolaire

Candide. Texte intégral

Quand Candide est chassé du paradis terrestre à coups de pied dans le derrière, il ne sait pas encore quelles aventures l'attendent... La guerre, l'Inquisition, le crime, il va tout connaître et se confronter au Mal pour retrouver celle qu'il aime. Le plus célèbre conte philosophique de Voltaire est une oeuvre féroce et drôle dans laquelle l'auteur nous mène, avec son héros, à la recherche du meilleur des mondes... Les atouts d'une oeuvre commentée avec, en plus, tous les repères pour les élèves : Des rabats panoramiques avec : Une oeuvre d'art en grand format une frise historique et culturelle inédite. Des éléments d'histoire des arts. Des notes de vocabulaire adaptées. Des rubriques outils de la langue pratiques. Des encadrés méthode efficaces. Un lexique.

04/2013

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Littérature Allemande

Satires

L'ultime livre d'Edgar Hilsenrath. La publication des oeuvres complètes de cet écrivain de la Shoah (auteur des best-sellers Fuck America et Le Nazi et le Barbier) s'achève avec les Satires, dans lequel l'auteur livre son regard sur une Allemagne qu'il redécouvre après un long exil. Dans un ensemble de dialogues absurdes et souvent grotesques, Edgar Hilsenrath livre son regard sur une Allemagne qu'il redécouvre après un long exil. Nazis croupissants et veuves de guerre, travailleurs immigrés et jeune génération en quête d'identité : un survivant de la Shoah dit le dérisoire de la réalité, d'un passé irrésolu qui hante ses personnages, et c'est tout le génie de l'écrivain qui surgit à nouveau.

09/2021

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Critique littéraire

SATIRES

Originaire d'une riche famille équestre de Volterra, en Etrurie, Aules Persius Flecus ne tarde pas à rejoindre Rome où il reçut l'éducation de Remmius Palaemon, le grammairien, et surtout du stoïcien L Annaeus Cornutus. Celui-ci lui fit faire la rencontre de Lucain et de Thrasea Poetus, futur chef de file de l'opposition à Néron. Mais le jeune homme, adepte de Lucilius, préféra se consacrer à la poésie satirique et composa, au long des trois dernières années de sa courte vie, six satires que nous avons conservées. Celles-ci constituent une forme de profession de foi stoïcienne, notamment la cinquième, dédiée à son maître Cornutus. La présente édition rassemble en un court volume les six satires de Perse. La préface fait le point sur la tradition manuscrite et justifie la traduction du poème, connu pour l'obscurité et la difficulté de sa langue. Le texte est en outre assorti d'une brève bibliographie en latin. Chaque satire est précédée d'une notice résumant le propos du poète et permettant de circuler aisément dans le texte.

01/1966

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Littérature étrangère

La métamorphose. Texte intégral

" Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se trouva transformé dans son lit en une monstrueuse vermine. Il était couché sur son dos, dur comme une carapace, et vit, en levant un peu la tête, son ventre voûté, brun, divisé par des nervures en forme d'arc, et sur le sommet duquel, toute prête à glisser complètement par terre, la couverture parvenait à peine à se maintenir. Ses nombreuses pattes, pitoyablement minces comparées à son volume propre, papillotaient malgré elles devant ses yeux. " Que m'est-il arrivé ? ", pensa t-il. Ce n'était pas un rêve. Sa chambre, une vraie chambre d'homme, un peut trop petite seulement, se tenait calmement entre les quatre murs familiers. Au-dessus de la table sur laquelle étaient étalés les échantillons d'une collection de tissus - Samsa était voyageur - était accrochée l'image qu'il avait récemment découpée dans un magazine et placée dans un joli cadre doré. Elle représentait une dame pourtant une toque et un boa en fourrure, qui était assise bien droite et tendait au spectateur un lourd manchon dans lequel tout son avant-bras avait disparu. Gregor se tourna ensuite vers la fenêtre, et le temps couvert - on entendait des gouttes de pluie rebondir sur le zinc - le rendit out mélancolique. " Peut-être devrais-je dormir encore un peu et oublier toutes ses sottises. "

10/1993

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Littérature française

L'assommoir. Texte intégral

" Les lendemains de culotte, le zingueur avait mal aux cheveux, un mal aux cheveux terrible qui le tenait tout le jour les crins défrisés. Le bec empesté, la margoulette enflée et de travers. Il se levait tard, secouait ses puces sur les huit heures seulement : et il crachait, traînaillait dans la boutique, ne se décidait pas à partir pour le chantier. La journée était encore perdue. Le matin, il se plaignait d'avoir des guibolles de coton, il s'appelait trop bête de gueuletonner comme ça, puisque ça vous démantibulait le tempérament. Aussi, on rencontrait un tas de gouapes, qui ne voulaient pas vous lâcher le coude : on gobelottait malgré soi, on se trouvait dans toutes sortes de fourbis, on finissait par se laisser pincer, et raide ! Ah ! fichtre non ! ça ne lui arriverait plus ; il n'entendait pas laisser ses bottes chez le mastroquet, à la fleur de l'âge. Mais, après le déjeuner, il se requinquait, poussant des hum ! hum ! pour se prouver qu'il avait encore un creux. Il commençait à nier la noce de la veille, un peu d'allumage peut-être. On n'en faisait plus des comme lui, solide au poste, une poigne du diable, buvant tout ce qu'il voulait sans cligner un œil. Alors, l'après-midi entière, il flânochait dans le quartier. Quand il avait bien embêté les ouvrières, sa femme lui donnait vingt sous pour qu'il débarrassât le plancher. "

03/1993

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