Sabine Hautefeuille, Charlotte Hautefeuille

Grande soirée consacrée à

A propos de l'auteure : 

Animations jeunesse - Samedi 17 novembre 2012 à 16h00 - A la librairie

Preuve que l'optimisme est de rigueur, et que les éditeurs les plus méticuleux dans la conception de leurs ouvrages peuvent changer d'avis, les éditions Sabin Wespieser viennent d'opérer la bascule dans le domaine numérique. 

Sabine Wespieser : littérature française et étrangère, en toute indépendance

Sabine Wespieser, depuis Actes Sud, parcours d'une éditrice

BONNES FEUILLES - Charlotte est aux anges : elle a trouvé un travail ! Mais très vite, la situation au bureau se dégrade...

Elle est la timonière d’une maison qui, depuis quinze ans, n’a fait que confirmer sa valeur. Les librairies indépendantes – ces havres – la connaissent bien. À la question « d’où viens-tu ? », elle ne répond pas « d’Alsace », mais « d’un amour immodéré des livres ». Rencontre avec une femme passionnée et son équipe qui le lui rend bien. 

Charlotte Perriand est à l’honneur ! Comme en témoignent de nombreux ouvrages parus ces derniers mois consacrés à l’architecte designer disparue en 1999. Vingt ans déjà ! Et à laquelle la Fondation Louis Vuitton rend actuellement un vibrant hommage dans le cadre d’une exposition rétrospective intitulée, « Le monde nouveau de Charlotte Perriand » visible jusqu’au 24 février prochain. 

Charlotte Brontë (1816-1855), troisième fille de la célèbre famille, participa avec ses soeurs et son frère au renouveau de la littérature britannique, à une époque où les femmes se voyaient refuser le droit de publier. Elle est notamment l'auteure de Jane Eyre, un grand classique : grâce au domaine public, il est possible de redécouvrir ses œuvres au format numérique. 

Le journal belge Le Soir vient de publier un intéressant article, donnant la parole à Antoine Gallimard. Le PDG de la maison éponyme revient sur les troubles actuels, la réaction des auteurs BD de Casterman, mais également le devenir de cette maison.

Bataille rangée d'éditeurs, vite arrangée

La rentrée littéraire accueille un nouveau titre de Marie-Sabine Roger, Trente-six chandelles (Rouergue, 277 pages, 20 €). Ce roman raconte le destin peur ordinaire de Mortimer Decime qui attend sa mort de façon résignée, à l'âge de trente-six ans, car par une malédiction tous les hommes de sa famille disparaissent précisément à cet âge.

Pour son premier film derrière la caméra, le producteur Patrick Godeau a choisi d'adapter le livre d'Émilie Frèche, Chouquette, publié en 2010 par Actes Sud. À la distribution, il s'entoure de Sabine Azéma, Michèle Laroque et Michèle Moretti.

Depuis le 1er octobre 2020, le Comité du Centre Français d'exploitation du droit de Copie (CFC) est présidé par Sabine Madeleine (secrétaire générale et directrice juridique du Groupe Bayard) à la suite de son élection à la présidence du collège des éditeurs de presse du CFC lors de son assemblée générale, le 22 septembre 2020.

La création d'une collection de semi-poches chez Sabine Wespieser Éditeur a quelque chose de la petite révolution. Sauf que non. La créatrice de la maison rappelle volontiers que, « dans une vie professionnelle antérieure », elle a déjà travaillé sur ces petits formats. Mais pour sa maison, « pas question d'ouvrir un tiroir que l'on devient obligé de remplir ». Pas plus que de prendre part « à la surproduction endémique et générale ». Toujours très spontanée, Sabine. 

Sorti en mars 2012, Bon rétablissement (204 pages, Rouergue, 18,80 €), de Marie-Sabine Roger, a déjà su séduire un vaste public. Sacré notamment par le Prix des Lecteurs de L'Express, c'est à présent le réalisateur Jean Becker qui va s'atteler à l'adaptation du roman au cinéma.

Chaque année, le Prix Jean-Jacques Rousseau de l'autobiographie récompense un texte qui s'inscrit dans ce genre séculaire, qui ne recule pas pour autant devant l'innovation littéraire. Pour 2023, Sabine Huynh remporte le prix, avec son livre Elvis à la radio, publié chez Maurice Nadeau.

Depuis bientôt un an, ce personnage farfelu, finalement assez peu connu en France, fait une belle entrée dans les librairies. Le Dr. Seuss, auteur à la langue virevoltante et dont les mots se sont ouverts de nouveaux passages dans le réel, campe avec aplomb. Rencontre, et propos presque recueillis auprès du bon Docteur...

Les mythiques cabines téléphoniques britanniques peuvent encore servir. Au Pays de Galles, les red boxes délaissées se muent depuis des années en bibliothèques participatives : une reconversion proposée aux habitants par la société British Telecom elle-même.

Jusqu’en 2018, les communes de Suisse avaient obligation de disposer d’une cabine téléphonique, au titre de service universel. Démantelé, le réseau devait alors disparaître. Cependant, la ville de Genève a décidé d’en conserver quatre sur son territoire, pour les confier à des associations. Une transition écologique revendiquée, qui s’est doublée d’une dimension sociale, option bibliothèque de rue…

Ce n'est, vu de l'extérieur, qu'une sorte de vieille cabine téléphonique rouge, typiquement anglaise. Mais de l'intérieur, inutile d'y chercher un appareil pour passer un coup de fil : la grosse boîte a été transformée en bibliothèque, et elle est devenue la plus petite du pays, avec cependant une centaine de titres disponibles.

C'est dans le village de Somerset de Westbury-sub-Mendip que les villageois font désormais la queue pour emprunter un livre, parmi les titres de cuisine ou les classiques - et même des blockbusters et des titres jeunesse - qui sont ici en libre accès.

Le roman de Sapho La Chambre turque s'ouvre par un cahier de couleur « sang de gazelle » acheté par le narrateur Artur au Maroc. Fasciné par cette femme Charlotte de Montmorin et par son journal daté de 1922 qu'il décrit comme un trésor et dont les écrits s'arrêtent brusquement, il est hanté tant par les mots lus que par la femme dont il tombe amoureux.

Révérend Patrick Brontë : père autoritaire de Charlotte

Un nouveau PDG pour Alternatives : Charlotte Gallimard

Vice-Président de l’Autorité de la concurrence, en détachement de l’université Paris I où il est professeur depuis 2005, Emmanuel Combe est un spécialiste des pratiques anticoncurrentielles développées au sein des sociétés. C’est à ce titre qu’il s’est intéressé à l’éducation dans le cadre d’un article récemment paru dans La Tribune.

L'une des capitales culturelles des États-Unis, New York, pour ne pas la citer, compte actuellement 13.659 cabines téléphoniques publiques, dont les téléphones portables ont ravalé l'existence à celle de témoignage historique. 

Réputé pour sa magnifique église romane, le village de Rioux, en Charente Maritime, se distingue aussi par son sens de la récupération et du recyclage. Le phénomène s’observe depuis des années maintenant : avec l’arrivée des smartphones, les cabines téléphoniques tombent en désuétude… à moins qu'on ne la réinvente, comme nous le signale un lecteur.