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Ridha Bourkhis

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Critique littéraire

Image, rythme, traduction. Mélanges offerts à la mémoire de Nebil Radhouane

Excellent enseignant de français et chercheur remarquable, Nebil Radhouane a marqué par ses enseignements de stylistique, de rhétorique et de poésie comme par ses travaux de traduction plusieurs générations d'étudiants et de jeunes chercheurs tant en Tunisie qu'en Arabie Saoudite. Ces mélanges que nous offrons à sa mémoire et que nous devons aux collègues et amis ayant répondu à notre appel de contribution correspondent à un collectif scientifique qui s'organise autour des trois axes principaux des recherches que Nebil Radhouane a conduites durant de nombreuses années : l'image, le rythme et la traduction. Trois axes ou trois questions cardinales qui s'inscrivaient au fronton de son activité d'enseignant-chercheur et procédaient de son champ d'investigation prioritaire qui était sommairement la Poétique et où se rencontraient les trois éléments de sa formation de littéraire, de linguiste et de traducteur. Et il n'y aurait pas de meilleur hommage à rendre à sa mémoire que de consacrer intégralement ces mélanges à ces questions qu'il affectionnait et d'inviter différents spécialistes à en parler encore dans les trois diverses rubriques de cet ouvrage : "De l'Image", "Du rythme" et "De la Traduction". Plusieurs enseignants universitaires et chercheurs de Tunisie, mais aussi du Maroc, de Belgique, d'Iran, d'Italie et d'Arabie Saoudite, connaissant Nebil Radhouane ou ne le connaissant pas, ont accepté de s'impliquer dans ces mélanges pour enfin nous donner à lire ici, après les témoignages, de multiples articles scientifiques de qualité supérieure qui ne peuvent qu'enrichir davantage les recherches déjà réalisées en matière de poétique et de traduction.

01/2020

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Littérature française

Bleu

" Sous leurs pieds, les vagues se brisent avec douceur et harmonie. On dirait qu'elles exécutent une danse rituelle, une danse d'amour et de fécondité. Le temps s'arrête et le bleu du ciel devient plus éclatant, débridé et sulfureux !... Dans sa chevelure, il murmure : " j'aime le songe où nous sommes !... ". Elle lui répond : " J'ai un rêve plus beau encore que notre songe : si nous mourons ensemble, j'aimerais qu'on nous creuse une ultime demeure au fond de cette mer et que nous restions ensemble, unis par l'amour et la mort, jusqu'à l'éternité !.... J'aimerais que cette immensité bleue nous appartienne toujours !... ". La marée montante vient soudain l'inonder. Il se réveille et la voit en train de nager plus loin, emportée par des vagues houleuses et inquiétantes. Elle crie de joie ou de peur, lui fait des signes, tantôt se noie dans les eaux moutonnantes et profondes, tantôt émerge, plus désirable encore. Est-ce une femme ou une sirène ? Une vérité ou une hallucination, un conte fabuleux qu'il aime à se raconter à lui-même pour échapper aux spectres dévastateurs de la nuit imprévisible ?... ". C'est surtout dans le spectacle de la mer que Ridha Bourkhis recueille quelques vérités fuyantes et métonymiques, sur l'essence des êtres, sur l'infinie grandeur de la création, sur les heures du passé blotties dans une étendue bleue, apaisée ou vociférante, sur les vertus prophylactiques du dialogue intérieur permanent que noue un être humain, selon le rituel des retrouvailles fusionnelles, avec une mer hospitalière...Hédi Khélil.

05/2010

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Revues

Revue européenne de recherches sur la poésie N° 7, 2021

Contributeurs : Amedeo Anelli, Lino Angiuli, Ridha Bourkhis, Concetta Cavallini, Sylvestre Clancier, Giovanna Devincenzo, Amina Di Munno, Giovanni Dotoli, Michèle Duclos, Sakurako Inoue, Piera Mattei, Petru Santu Menozzi, Franco De Merolis, Guido Oldani, Roberto Pasanisi, Ion Pop, Antonio Rodriguez, Antoine de Rosny, Mario Selvaggio, Carlo Stasi, Monica Venturi Delporte, Giorgio Villani et Rainer Zaiser.

12/2021

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Critique littéraire

Arabesques de lumière. Rencontre avec la poésie de Giovanni Dotoli

"Quand on examine en poéticien les vers et les strophes de Giovanni Dotoli, on se rend compte que celui-ci est, comme souvent les bons poètes de toutes les époques et tel le veut le poète latin Horace, un forgeron. (...) Sa poésie ne saurait se réduire à une facile inspiration ou à une disposition innée de son esprit (ingénium), mais elle est proprement une 'Poiêsis', c'est-à-dire, celon cette étymologie grecque du mot 'Poésie', un 'faire' (poïein), une 'création', une fabrication, un artisanat" Ridha Bourkhis

06/2019

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Poches Littérature internation

RADHA AU LOTUS ET AUTRES NOUVELLES

Lorsque cette traduction fut réalisée il y a presque vingt ans, en ces années inquiètes où les hippies et les flower people revendiquaient, contre les sociétés de gaspillage et d'argent, le droit de vivre et d'aimer à leur guise, dans la pauvreté, voire de chercher Dieu ou quelque substitut de ce qu'on appelle ainsi dans les effets souvent combinés de la musique, de la danse, de la chair, de la drogue, Râdhâ au lotus, l'une des oeuvres à juste titre les plus admirées de T. S. Banerji (1898-1971), écrivain réfractaire lui aussi, et pour cette raison emprisonné par les Anglais, devait combler ceux qui se réclamaient des moeurs hippies, éclairer ceux qui se demandaient : "Pourquoi tous ces hippies, tous ces flower people ?" L'histoire en effet se situe dans une communauté de marginaux, les vaishnaves de ce Bengale dont la presse nous parlait tant à l'époque, et que nous connaissons si mal. A part La complainte du sentier d'un autre Banerji (B.B. Banerji), Le testament de Krishnokanto de B.C. Chatterji, Shrikanto et Mahesh de S. Chatterji, qu'a-t-on traduit du bengali, Tagore excepté ? Et pourtant, ça bouge, là-bas aussi. La poésie, la prose, la morale. Contre les moralisateurs bourgeois, les tartuffes de tout poil aussi nombreux qu'ici, T.S. Banerji conte l'histoire d'une femme qu'il admira dans sa jeunesse : morale vishnouite, marquée de tantrisme, où l'amour charnel et l'érotisme ne font qu'un avec la vie spirituelle et, comme il convient, n'ont aucun souci des conventions sociales.

10/1988

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Critique littéraire

Voix d'Orient. Mélanges offerts à Daniel Lançon

Placé sous le signe de " l'aménité des rencontres " entre collègues de France, du Maghreb, des Etats-Unis, ce volume réunit des contributions qui rendent hommage à Daniel Lançon, professeur des universités émérite à l'université de Grenoble Alpes. Reconnus en France et à l'étranger, ses travaux de recherche sur les transferts culturels entre Orient et Occident, sur les littératures française et francophone contemporaines, ont largement contribué aux débats autour de l'altérité, des identités contrariées, de " l'entre-deux ", pour reprendre l'expression de Daniel Sibony. En s'inscrivant dans le prolongement de ces réflexions, les contributions qui composent ce volume d'hommage viennent rappeler la complexité des rapports entre l'Europe et ses ailleurs linguistiques et culturels, face à une actualité marquée par les crispations identitaires et par la peur de l'autre, désigné comme foncièrement étranger. Faisant entendre de nombreuses " voix d'Orient ", cet ouvrage propose des formes de dépassement, permettant de sortir du manichéisme qui nourrit aujourd'hui certaines approches racialisantes. A l'instar de Gérard de Nerval, les contributeurs tiennent à montrer que " l'Orient est moins éloigné de nous que l'on ne pense " Ridha Boulaâbi.

10/2019

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