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Ramona Mielusel

Extraits

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Critique littéraire

Langue, espace et (re)composition identitaire dans les oeuvres de Mehdi Charef, Tony Gatlif et Farid Boudjellal

Le présent livre constitue une analyse critique de l'évolution des oeuvres littéraires et cinématographiques beures de trois artistes d'origine franco-maghrébine depuis les années 80 jusqu'au début du XXIe siècle. L'analyse est faite par référence au contexte socio-culturel et économique français de la période mentionnée ainsi qu'aux conditions de développement de ces productions artistiques. L'étude de Ramona Mielusel s'intéresse à la problématique de la (re)construction identitaire dans les ouvrages de Mehdi Charef (écrivain/réalisateur), Tony Gatlif (réalisateur) et Farid Boudjellal (auteur de bande dessinée). A travers son analyse, elle examine des textes et des films comme Le thé au Harem d'Archi Ahmed/d'Archimède (1983 et 1986 pour le film), Petit Polio (1999), Je suis né d'une cigogne (1999) et Exils (2004). Le livre montre l'impact que ces artistes "mineurs" et leurs genres artistiques ont eu sur les productions culturelles canoniques françaises et francophones à travers les années. Les auteurs à l'analyse mettent en discussion la notion même de francité dans un cadre européen et francophone pour la transposer au-delà des frontières territoriales tout en promouvant ainsi le concept d'hybridité culturelle. L'ouvrage démontre que le déplacement constant des groupes ethniques en France ainsi que le changement constant de contextes politique, social et culturel ont transformé la dynamique entre le centre et la périphérie à jamais. Par conséquent, cette étude met en évidence l'idée que l'identité française telle qu'on l'a connue au long des siècles a subi des transformations radicales qui l'ont rendue diverse et en permanente (re)construction.

04/2015

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BD tout public

Ramona

Paul, seul dans une campagne désolée, rencontre Ramona, une adolescente sauvage et solaire. Fasciné par cette fille mystérieuse, il va se rapprocher d'elle... Une relation chaotique qui devra évoluer pour résister à la personnalité de la tempétueuse Ramona.

11/2017

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Littérature française

Elle chantait Ramona

Nous sommes dans les années de l'immédiat après-guerre, dans ce quartier populaire de Belleville où l'on entend encore parler le yiddish. C'est ce lieu et ce temps qu'évoque l'auteur avec, on s'en doute, un rien de nostalgie, mais aussi une immense tendresse à l'égard "des voix chères qui se sont tues" , voix des grands-parents, Simon et Mania, venus de Pologne, voix des parents, Etienne et Anna, livrés au chagrin des pertes subies pendant l'Occupation et dans le même temps avides de vivre et de rire. L'auteur ressuscite cette petite communauté par une description minutieuse qui s'attache aux plus infimes détails de la vie quotidienne : nourriture, vêtements, voitures, chansons, publicités radiophoniques Par sa franchise, sa probité et par le regard singulier qu'il porte sur les siens et ce monde disparu, l'auteur réussit son double pari : inscrire sa vie "dans la mémoire d'une autre" et, nous l'ayant donnée en partage, être compris à son tour, "comme une figure de géométrie en comprend une autre" .

02/2017

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BD tout public

Ramone

Jeune dessinateur flamand de la vague " graphic punk " qui déferle actuellement dans le paysage éditorial mondial, Lukas Verstraete est aussi un héritier et un ambassadeur de l'école flamande. Combinant une bonne dose d'humour et une dimension métaphysique omniprésente, il nous livre ici avec Ramone une oeuvre à l'esthétique spontanée mais néanmoins audacieuse. Narration hybride faite de questionnements et de doutes sur notre nature humaine, Ramone, sous ses dehors naïfs, révèle de façon souvent métaphorique un discours sous-jacent sur le but de notre existence, le chemin parcouru pour en arriver là, l'homme en quête de son évolution et d'une place dans la société, le personnage ne faisant que courir vers la fin de l'histoire, poursuivis que nous sommes par le regard des autres. Autant de questions symboliques au travers des yeux de ce personnage arborant ce montéra de toreador, pris dans une quête initiatique, pleine de rebondissements et d'aventures.

11/2017

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Critique littéraire

Ramon

" Je suis né de ce traître, il m'a légué son nom, son œuvre, sa honte. Au centre de ma vie, depuis l'enfance : aimer ce qui est interdit, puisqu'on m'interdisait d'aimer l'objet de mon amour " : ainsi parle Dominique Fernandez de son père Ramon, à l'orée de cette enquête biographique, historique et intime. Le fils cherche à comprendre comment son géniteur, l'un des plus grands intellectuels de son temps, a pu être socialiste à trente et un ans, critique littéraire d'un journal de gauche à trente-huit, compagnon de route des communistes à quarante, fasciste à quarante-trois et collabo à quarante-six. Pour saisir le destin énigmatique de Ramon, Dominique Fernandez tresse serré trois fils. Celui de l'histoire littéraire - nous voici de plain-pied avec Proust, Gide, Mauriac, Paulhan, Céline, Bernanos, Saint-Exupéry Malraux, Duras, et tant d'autres. Celui de l'histoire politique en France et en Europe - le 6 février 1934, le Front populaire, la guerre d'Ethiopie, la guerre d'Espagne, celle de 1940, l'Occupation, sont autant d'événements auxquels Ramon est mêlé de près. Celui de l'histoire privée - comment un play-boy dépensier d'origine mexicaine, amateur de tango et de Bugatti, fait brièvement le bonheur puis durablement le malheur de la brillante sévrienne, fille d'instituteurs pauvres, qu'il épousa en 1926. Echec conjugal documenté jour après jour par les carnets intimes de l'épouse. Ces trois plans superposés, qui montrent comment les péripéties les plus intimes peuvent infléchir un destin, donnent à ce livre toute sa dimension romanesque.

01/2009

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Littérature française

Norma Ramon

Norma Ramón est une fantaisie sous-réaliste, outrancière mais sceptique, idiote mais paradoxale, drolatique, réfléchie - qui sait ? Le narrateur, personnage mal-aimable - mi-tueur, mi-chieur d'encre -, suit le fil d'une journée au déroulement singulier. Il fait des rencontres, voit du pays, éprouve une paire de sentiments, et aborde, au cours de ses molles et brèves péripéties, quelques thèmes d'inégale importance : l'éternel retour du presque même, la susceptibilité électroménagère de la gent inanimée, les rapports étroits liant certains politiciens aux extraterrestres, les inconvénients du voyage spatio-temporel non désiré, les bénéfices de l'inexistence... Le temps prend corps, on rembobine l'espace, les fins se multiplient, la mort pose des lapins. Ironie de l'histoire, l'insaisissable Norma Ramón - personnage central qui ne se résume probablement pas à sa bégayante anagramme - était en fait présente depuis le dénouement...

05/2008

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