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Protagoras, Euthydème, Gorgias, Ménéxène, Ménon, Cratyle

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Philosophie

Protagoras, Euthydème, Gorgias, Ménéxène, Ménon, Cratyle

"Je t'affirme, dis-je, que je n'ai d'autre but en te faisant toutes ces questions que d'examiner les problèmes relatifs à la vertu et ce qu'est la verni en elle-même. Car je suis persuadé que ce point éclairci jetterait une vive lumière sur l'objet de la longue discussion que nous venons d'avoir ensemble, moi prétendant que la vertu ne saurait être enseignée, toi, qu'elle peut l'être. Si, en effet, la vertu était autre chose que la science, comme Protagoras a tâché de le prouver, il est clair qu'elle ne saurait être enseignée. Si au contraire elle se ramène exactement à la science, comme tu as à coeur de le prouver, Socrate, il serait bien extraordinaire qu'elle ne pût être enseignée".

06/2016

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Philosophie

Ion. Ménexène. Euthydème. Cratyle

Lire Platon est un grand plaisir. C'est même une grande joie. Les textes admirables où une perfection unique de la forme se marie avec une profondeur unique de la pensée ont résisté à l'usure du temps. Ils n'ont pas vieilli. Ils sont toujours vivants. Vivants comme aux jours lointains où ils furent écrits. Les questions indiscrètes et gênantes - qu'est-ce que la vertu ? le courage ? la piété ? qu'est-ce que ces termes veulent dire ? -, questions par lesquelles Socrate ennuyait et exaspérait ses concitoyens, sont aussi actuelles - et, d'ailleurs aussi embarrassantes et aussi gênantes - que jadis. Alexandre Koyré

04/2016

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Philosophie

Protagoras. Gorgias. Ménon

Lire Platon est un grand plaisir. C'est même une grande joie. Les textes admirables où une perfection unique de la forme se marie avec une profondeur unique de la pensée ont résisté à l'usure du temps. Ils n'ont pas vieilli. Ils sont toujours vivants. Vivants comme aux jours lointains où ils furent écrits. Les questions indiscrètes et gênantes - qu'est-ce que la vertu ? Le courage ? La piété ? Qu'est-ce que ces termes veulent dire ? - Questions par lesquelles Socrate ennuyait et exaspérait ses concitoyens, sont aussi actuelles - et, d'ailleurs, aussi embarrassantes et aussi gênantes - que jadis. Alexandre Koyré

10/1991

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Philosophie

Ménexène

Le Ménexène, ou quelques minutes d'une curieuse conversation, vers 385 avant J.-C., entre deux Athéniens qui se croisent par hasard dans la rue : un jeune homme de bonne famille, qui commence à s'intéresser à la vie politique, et son vieil ami Socrate, toujours prêt à saisir la moindre occasion d'examiner les actes ou les paroles de ses concitoyens. Le prétexte, cette fois-ci, lui en est fourni par une cérémonie officielle très attendue : l'oraison funèbre des soldats tombés au champ d'honneur. Ce genre de discours paraît fasciner Ménexène. Mais que vaut une telle éloquence, ou la cité qu'elle prétend vanter ? Quel mérite reconnaître à l'auteur de pareils éloges ? Et comment arracher Ménexène à leur séduction ? La réponse de Socrate, qui consiste en quelque sorte à laisser l'oraison funèbre parler d'elle-même, est un tour de force de rhétorique et d'humour, un pastiche critique dont la littérature antique n'offre pas d'autre exemple : après la scène que lui joue le vieux philosophe, Ménexène ne pourra plus jamais être tout à fait dupe d'un certain théâtre civique.

01/2006

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Philosophie

Les écoles présocratiques

Les écoles présocratiques. Les écoles d'Ionie : Thalès, Anaximandre, Héraclite. L'Italie pythagoricienne : Pythagore, Empédocle, Philolaos, Archytas, l'Ecole pythagoricienne. Les Eléates : Parménide, Zénon d'Elée. Les Abdéritains : Leucippe, Démocrite. L'infini à Athènes : Anaxagore. Les Sophistes : Protagoras, Gorgias, Prodicos, Hippias.

01/1991

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Philosophie

Euthydème

On nous dit que Socrate a été l'ennemi constant des sophistes, même s'il s'est trouvé, à cause des poètes comiques (et surtout d'Aristophane), injustement confondu avec eux. On nous dit qu'à cause de cette confusion, Socrate est devenu de plus en plus impopulaire à Athènes. Mais nous savons avec évidence, parce que c'est lui-même qui le dit, que Socrate était, comme les sophistes, un éristique (c'est-à-dire, un homme qui se bat dans les discussions, qui objecte, qui réfute), pas seulement par goût, mais par principe et par sens du devoir. Socrate croyait devoir accomplir une mission divine, celle de convaincre les hommes de leur propre ignorance. Vocation qu'il a poursuivie tout au long de sa vie, au risque d'une impopularité grandissante. De cette vocation, de ce risque, l'Euthydème est un des plus forts témoignages.

03/2013

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