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Odile Roynette

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Critique littéraire

Un long tourment. Louis-Ferdinand Céline entre deux guerres (1914-1945)

On croyait tout connaître de Louis-Ferdinand Céline un peu plus de cinquante ans après sa disparition, en 1961. L'enquête ici réalisée démontre le contraire. Elle prend pour hypothèse le rôle matriciel de la Grande Guerre dans l'émergence d'une personnalité et d'une oeuvre qui n'ont cessé de questionner le sens de l'événement guerrier et sa résurgence pendant les années 1939-1945. Elle montre l'ampleur de la déformation ou de la reconstruction de l'expérience personnelle de la guerre des années 1914-1915 dans Voyage au bout de la nuit (1932) mais aussi dans l'ensemble des entretiens et témoignages accordés ou lettres adressées par le docteur Destouches à partir du moment où il est devenu célèbre en 1932 sous le pseudonyme de Louis-Ferdinand Céline. Le brouillage de la réalité vécue de la guerre et la construction d'une mythologie personnelle ont jusqu'à nos jours été largement avalisés par les biographes. L'enjeu est ici celui de la démythologisation de la biographie. L'ouvrage s'interroge sur les multiples raisons de cette reconstruction biographique en avançant que la dimension officiellement héroïque de l'expérience célinienne de la première guerre est d'autant plus nécessaire à l'identité du combattant que celle-ci sera après 1944 constamment revendiquée et présentée comme une pièce à décharge dans le procès intenté à Céline par la justice de l'Epuration pour ses pamphlets antisémites des années 1937-1941 (republiés jusqu'en 1944) et ses prises de position publiques dans la presse collaboratrice entre 1940 et 1944. En d'autres termes, l'expérience subie d'une première guerre se prolonge sous forme d'argument juridique à l'issue du deuxième conflit mondial. Est aussi en exergue toute la question du pacifisme de Céline comme justification donnée de l'entrée en écriture pamphlétaire à partir de 1937. La connaissance historienne de l'expérience de la guerre est d'autant plus importante que la guerre est elle-même l'origine traumatique revendiquée de l'écriture, du choix de la langue argotique mais aussi et plus fondamentalement de la construction du temps et de l'histoire communes que les romans de Céline construisent.

09/2015

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Littérature française (poches)

Odile

" Il plut beaucoup cet hiver-là ; de novembre à février le temps fut doux et aqueux, temps de poisson, et sous la pluie il m'arrivait souvent de me promener tantôt seul, tantôt avec Saxel et tantôt avec cette femme que j'avais rencontrée un jour accompagnant la blonde amie d'Oscar. Tu t'en souviens, les gouttes d'eau faisaient luire son imperméable noir et nous finissions par nous réfugier dans quelque bistrot d'un faubourg d'où nous revenions par le tramway, lent, bruyant. Dès le premier jour où nous sortîmes ensemble, je cessai de m'étonner de pouvoir parler de moi et plus encore d'écouter les récits d'un autre. Mes yeux cillaient encore de regarder le monde, mais je le regardais. L'oreille bourdonne, la main tremble : j'émerge de cette eau que le ciel administre, de cette terre où couvre un feu et je regarde et j'écoute la Seine couler sous les ponts. "

02/1992

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Livres 3 ans et +

Odile ?

Odile est une petite fille toujours grognon... Pour la distraire, ses parents l'emmènent au muséum d'histoire naturelle. La petite fille y va en traînant les pieds et ni l'ibis, ni le mouflon, encore moins le cochon ne vont réussir à la dérider. Lorsqu'elle arrive devant le crocodile, elle a à peine le temps de lui gratouiller le museau qu'il l'avale tout rond ! C'est la panique au musée : ses parents s'évanouissent, les visiteurs hurlent mais une toute petite voix les interrompt... C'est celle d'Odile qui leur demande de ne pas s'inquiéter. Elle est très bien dans le ventre du reptile. Elle y a trouvé l'essentiel : de bonnes choses à manger, une couverture bien chaude et... la paix. Ses parents vont finir par ramener le crocodile chez eux mais toutes leurs habitudes vont être bouleversées. Un beau matin, Odile se sent bizarre. Ses parents lui manquent. Alors elle sort du ventre du crocodile, bien décidé à profiter de la vie ! C'est justement le jour où le cirque s'installe en ville. Quelle rencontre va-t-elle bien pouvoir y faire ?

03/2017

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Ecole des loisirs

Odile

C'est l'histoire d'une crocodile qui croyait être une enfant. Un jour elle croise Jo à qui d'abord elle fait peur, mais rapidement ils deviennent copains. Odile aimerait avoir des cheveux. Qu'à cela ne tienne, Jo lui apporte une perruque le lendemain, (sa mère est coiffeuse) et ils s'amusent très bien ensemble. Jusqu'au jour où Odile ne peut pas s'empêcher d'attraper une mouette au vol et la croquer. Jo est horrifié. Odile est triste de l'avoir déçu. Elle réfléchit. Jo est un vrai enfant, elle un vrai crocodile. Ils sont différents. Il faut l'admettre et être heureux de ce qu'on est. Ils redeviennent amis. Un conte sur la différence et l'acceptation de soi.

10/2021

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Poésie

Moi, Odile

En se racontant sur un ton léger, profond ou acerbe, l'auteure veut montrer que si Dieu lui a donné des atouts comme la beauté et l'intelligence, il lui a aussi envoyé des épreuves comme le viol et la schizophrénie qui lui font d'autant moins accepter le temps qui passe.

11/2019

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Littérature française

Loin d'Odile

Loin d'Odile est un livre irrésistible. Drôle et percutant. Christian Oster a un regard décalé et une plume maîtrisée. Son univers distille une folie tranquille qui se transforme en norme...Ce roman ironique et léger est au fond une sombre et superbe histoire sur ces êtres qui sont proches des autres pour être loin d'eux-mêmes. Marie Laure Delorme le Journal du Dimanche. La lecture de Christian Oster est réjouissante, agréable, intéressante. On y rit beaucoup d'incongruités et de bizarreries qui se trouvent n'être jamais éloignées de notre propre ordinaire. Des signes certains de gravité ponctuent le rire et parfois le glacent. Patrick Kéchichian Le Monde Un vrai texte de Christian Oster, avec toute sa drôlerie désabusée , sa cocasserie irrésistible à s'empêtrer dans les détails, ses raisonnements implacables pour résoudre des questions, qui ne se posent pas et cette joie dont il illumine de brefs instants de bonheur les vies les plus désespérées. Jean-Baptiste Harang, Libération.

01/1997

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