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Nélida Piñón

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Littérature française

Nélida

Nélida est le roman, fort autobiographique, que Marie de Flavigny, comtesse d'Agoult, publie sous le pseudonyme de Daniel Stern, en 1846, dans lequel elle raconte sa liaison féconde et tumultueuse avec le compositeur Franz Liszt. Elle y paraît sous les traits de Nélida, mariée très tôt à un homme qu'elle n'aime pas ; lui devient le peintre Guermann Régnier qui découvre en elle une égérie. Dans ce roman dont, à l'époque, tout le monde perçut les clés, Daniel Stern, plutôt que de relater des faits, ausculte l'âme d'une jeune femme blessée au plus profond de son être pour avoir trop cru à l'amour. Encore aujourd'hui, l'analyse de la passion, le vertige qui prépare l'abandon, la finesse des notations psychologiques frappent le lecteur avec une force inaltérée. Et, comme dans les oeuvres de George Sand, l'authenticité des accents dépasse largement du cadre convenu des romans qu'écrivaient alors les femmes du monde.

08/2010

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Littérature étrangère

La Salle d'armes

" Nous sommes en avril-mai 66. Les Grecs de Césarée viennent de gagner leur procès contre les Juifs devant Néron. Les Juifs de Césarée avaient une synagogue jouxtant un terrain appartenant à un Grec de cette ville. Ils s'étaient souvent efforcés d'acquérir cet emplacement, en offrant une somme plusieurs fois supérieure à sa valeur. Le Grec ignora leurs propositions, et pour leur être désagréable, il fit même bâtir sur cet emplacement et y aménager des ateliers, ne laissant aux Juifs qu'un accès étroit et incommode à la synagogue. Tout d'abord, les plus batailleurs des jeunes Juifs bondirent sur les constructeurs pour les empêcher de bâtir. Puis pour régler le problème, les Juifs tentèrent d'acheter le gouverneur romain Gessius Florus. Ils lui offrirent huit talents, ce qui était une somme considérable, pour qu'il interdise les constructions. Gessius Florus empocha l'argent et quitta Césarée pour Sebastê - c'est-à-dire Samarie -, laissant le champ libre aux constructeurs. C'est comme s'il avait vendu aux Juifs le droit de se battre. " Pierre Vidal-Naquet

09/2005

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Littérature étrangère

La république des rêves

La République des rêves est une saga somptueuse, dominée par la haute figure de Madruga, immigrant espagnol devenu magnat de l'industrie. Fuyant la misère de son village de Galice, il s'est embarqué, à treize ans, pour "les Amériques" . Le village espagnol de Sobreira au début du siècle, le Brésil des années 1930, avec la dictature populiste de Getulio Vargas, le Brasilia de Kubitschek, le Brésil des années 1980 servent de toile de fond à la tumultueuse histoire d'une famille déchirée, partagée entre la nostalgie du pays natal et l'amour de cette nouvelle patrie, à la fois accueillante et hostile. Dans une atmosphère d'inceste, trois générations s'affrontent sous le regard de la jeune Breta, dépositaire de l'épopée familiale et de rêves ancestraux : rêves d'anciennes esclaves et mémoires de l'Afrique, rêves d'immigrants qui se ruent vers la fortune, rêves de puissance des classes dominantes, rêves des pauvres qui se réfugient dans la magie...

10/1990

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Littérature étrangère

La maison de la passion

"La maison de la passion" est un roman de désir, un poème sur l'attente de l'amour, le récit du parcours initiatique d'une jeune femme. C'est un monde où priment les sens, les corps, la nature, comme une force vitale. Un monde primitif, somnambule et magique. "Je me sacrifierai au soleil, mon corps est pétri de mousses et d'herbes antiques, ceux de ma maison ont fait de ma sueur plaies et élixirs, jusqu'à mon père qui attend mon sommeil dans l'espoir d'extraire de ma sueur l'effet bienfaisant de mes vices, de mes vaines métamorphoses, car je ne cesse de me transformer au contact des arbres, des ombres, de la mémoire d'un corps vénéré au temps des sacrifices au soleil, ce soleil qui embrase mes reins, qui effeuille ma peau avec une rudesse si tactile que je deviens eau dans la coupe, j'en épouse les contours, je suis la chair que le soleil dénude. ". . N. P.

01/1972

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Littérature étrangère

La force du destin

Après "La Maison de la passion", livre-poème grave et lyrique, "La Force du destin" est un opéra-bouffe, une parodie burlesque, et aussi une réflexion sur le travail de l'écrivaine. En réécrivant le célèbre opéra de Giuseppe Verdi, Nélida Pinon a voulu interpréter une histoire et pousser des personnages dans leurs derniers retranchements. Se sachant observés par la chroniqueuse, ils cessent d'être eux-mêmes, prennent des poses, jouent. Ils demandent à la narratrice de leur donner un "destin" . Ils aspirent à devenir un mythe. Ce récit est une parodie cocasse, où lecteur et auteure sont complices. C'est aussi une réhabilitation du mélodrame en tant que genre qui "convient le mieux aux sentiments lyriques" , à ces grandes passions à l'état brut, qui sont les archétypes de tous les sentiments.

02/1987

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Littérature étrangère

Le temps des fruits

"Le titre du livre évoque la venue du printemps. Pourtant, les créatures du Temps des fruits traversent un paysage rude, violent, découvert par l'homme depuis peu. Héritiers de mythes et de souvenirs épars, ils ne conservent, du paradis terrestre primitif, que des lambeaux de rêves, des traces d'un monde épique disparu. En leur qualité de pèlerins, ils explorent le désordre de la réalité, tout en aspirant à l'éloquence des gestes dramatiques, à des sentiments d'une densité archéologique. Quasiment aphasiques, privés du prestige du verbe et de la voix, des bruits polysémiques, il ne leur reste que l'héritage d'émotions funestes, passionnées, sauvages et de gestes subtils, distraits, parfois raréfiés". Ainsi s'exprime l'auteure à propos de ce recueil de nouvelles, écrites à vingt-huit ans. Peut-on parler de "personnages" à propos de ces êtres sans nom, qui évoluent à travers le recueil ? Nelida Pinon se dirige à pas sûrs vers une forme de narrativité à la limite de la parabole.

03/1993

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