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Maryam Madjidi, Thibaud Yevnine

Extraits

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Thèmes photo

Maputo. Edition bilingue français-anglais

Dans cette terre étrangère il m'était impossible de photographier ; dès que je sortais mon appareil j'étais traversé par les regards. C'était comme des regards-contacts : puissant, déstabilisant. J'étais parti pour neuf mois. Je faisais un stage de fin d'étude dans un institut des langues (une structure mozambicaine) : j'enseignais le français à des jeunes d'une vingtaine d'années. Ils vivaient en marge du centre-ville, ils se levaient à cinq heures pour mes cours qui commençaient à sept. Ils me racontaient toutes sortes d'histoires qui me captivaient. Je suis pourtant parvenu à photographier, grâce à un téléphone portable ; un vieux téléphone, avec du grain et un temps de latence au déclenchement. En 2011, ce type d'appareil passait inaperçu. Je gagnais en invisibilité. Le grain du téléphone m'est apparu étrangement doux. Je marchais beaucoup. Je photographiais sans cesse. Je ne m'arrêtais quasiment jamais pour cadrer. Je laissais venir et faire dans le mouvement de la marche.

10/2021

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Lecture 6-9 ans

Je m'appelle Maryam

Avec ses parents, Maryam doit quitter le pays où elle est née. Elle va devoir dire au revoir à ses poupées. Apprendre à jongler avec la langue d'ici et la langue de là-bas. Manger des plats qu'elle n'a jamais goûtés. Découvrir un monde où elle sera une inconnue. Un monde où il faut tout recommencer. Jusqu'à ce que quelqu'un lui demande : " Comment tu t'appelles ? "

09/2019

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Littérature française

Marx et la poupée

Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit de front les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, sa mère et elle rejoignent le père en exil à Paris. A travers les souvenirs de ses premières années, Maryam raconte l'abandon du pays, l'éloignement de sa famille, la perte de ses jouets donnés aux enfants pauvres de Téhéran sous l'injonction de ses parents communistes, l'effacement progressif du persan sans cesse en opposition avec le français, qu'elle va tour à tour rejeter, puis adopter frénétiquement, au point de laisser enterrée de longues années sa langue natale. Maryam Madjidi raconte avec humour et tendresse les racines comme fardeau, comme rempart, comme moyen de socialisation, et même comme arme de séduction massive.

01/2017

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Mouche

Mon amie Zahra

Loin de sa grand-mère, Maryam se sent seule. Elle voudrait pouvoir jouer, rire, et partager ses histoires avec elle. Elle pense à sa grand-mère le jour comme la nuit, et quelquefois elle lui parle au téléphone, mais ce n'est pas pareil. Puis Maryam rencontre Zahra. Elle vient du même pays, elle est drôle et sait faire plein d'imitations. Avec une amie, la vie a une tout autre saveur...

09/2021

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Littérature française

Pour que je m'aime encore

La petite fille qui prend la parole dans ces pages meuble de ses rêves les grands espaces de la banlieue parisienne. Son enfance et son adolescence sont une épopée tragi-comique : le combat avec son corps, ses parents, son école... et ses rêves d'ascension sociale pour atteindre l'autre côté du périph'. Riche de désirs comme de failles, rendue forte par le piège douloureux de l'intégration et de l'initiation, elle offre une vision singulièrement drôle, aimante et charnelle d'une cité ordinaire.

08/2021

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Littérature étrangère

Maryam

"L'aube pointait. [...] Maryam tendait fébrilement la main vers la place vacante. Il lui arrivait, les premiers temps, de tenter désespérément de le retenir, dans un élan insensé, l'esprit embrumé par les relents de sommeil où le coeur, affolé par la perspective des mains tristes et solitaires, est prêt à tout concéder. Et lui, triomphant, sûr de lui, de ce pouvoir qu'il croyait avoir sur elle, s'arrachait brutalement à son étreinte". Des femmes seules tentent d'évoluer dans une société d'hommes. Une société faite d'interdits, souvent prétendument religieux, mais qui en réalité ne sont qu'hypocrisie et faux-semblants. Une société ankylosée par la bigoterie et la superstition, ne faisant aucun effort d'exégèse du texte sacré.

09/2016

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