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Méandres

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Littérature française

Méandres

Le parcours des fleuves et les pas des oiseaux Un fleuve sortait de l’Eden et arrosait le jardin, tel pourrait être le fil biblique, en Genèse 2, 10, depuis le début de ces Méandres où notre esprit, à nous lecteurs et lectrices de cette ouvre étrange et fabuleuse, se laisse porter le long des fleuves, vers les rivages de l’Europe, depuis la Méditerranée et jusque par-delà l’Atlantique. La narratrice qui se laisse nommer Estrella par un ami, amour de jeunesse rencontré à Rome puis sur les côtes de la Mer Egée, raconte ses voyages imaginaires et réels, mais aussi réels que les rêves peuvent l’être, puisque nous savons de tradition biblique que les rêves sont un-soixantième de la prophétie. Mais nous ne sommes pas sortis des rayonnages d’une jolie librairie à Paris où l’auteure exerça son art du récit. Elle tenait une petite librairie à Paris, Anaphore, me dit-elle. Ignorant la signification de ce mot, je l’avais interrogée, puis j’oubliai ses explications. Ce soir, très studieusement, je viens vers le dictionnaire Wikipedia où je lis qu’Anaphore est une forme rhétorique, une figure de style, qui rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, provoque un effet musical, communique plus d’énergie au discours ou renforce une affirmation. Et je voyais alors l’identité ou les résonances entre Méandres et cette jolie librairie au nom étrange qu’un dictionnaire avait éclairé, un moment, pour moi qui fus bibliothécaire et parfois ignorante. Mais qui est-elle la narratrice, Estrella, au milieu de ses voyages, entourée d’une cour d’hommes imaginaires épris d’elle et jaloux de son indépendance ? Celle qui écrit : «rien n’eut plus d’importance je retrouvai le bonheur de mon écriture», et aussi : «ma sensibilité me permit toujours de jouir avec un rien» ? Je savais qu’elle avait été libraire, qu’elle avait une réelle culture littéraire et artistique, qu’elle aimait la musique, qu’elle avait été mariée et qu’elle avait deux enfants et des petits enfants pour qui elle vouait une tendresse absolue. Toutes ces choses-là avaient été racontées dans un livre intime et savant, qu’elle, Esther Lévy Barugel avait publié récemment : De Buenos Aires à Paris, Témoignage d’une famille séfarade (B O D, 2015). Elle est née en 1926 à Buenos Aires dans une ancienne famille judéo-espagnole. Elle eut quatre frères, se maria à Buenos Aires et eut deux enfants, l’un en Argentine et l’autre à Paris. En 1953 elle s’installe en France.

12/2015

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Littérature française

Méandres

Le monde va mal et celui d’Émilie s’effondre. Elle avait un avenir prometteur devant elle : amour, travail, tout devait lui sourire. Il en a été autrement. Aujourd’hui, elle est au fond du gouffre. Ses larmes ne tarissent plus. Elle a beau être entourée, elle ne retrouve plus goût à la vie. Sa rencontre avec Vincent va tout bouleverser… et bientôt elle découvrira qu’elle peut tomber encore plus bas. La mort de son mari. Une organisation secrète. Vincent l’entraîne de révélations en questionnements, insupportables, jusqu’à la faire sombrer complètement. Et vous jusqu’où iriez-vous si vous appreniez l’insoutenable ?

12/2018

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Littérature française

Méandres. Récit

" Je fais rarement des rêves en noir et blanc, et même si je cherche parfois des signes dans les mouvements et la forme des nuages, le gris ne me convient pas trop. Enfant déjà, je vivais dans un monde en couleurs : le rouge d'abord, peut-être à cause des petits fruits (groseilles, framboises) que je cueillais dans le verger du grand château familial ; et puis, un peu plus tard, le bleu, devenu ma teinte préférée, en tant qu'observateur candide de la nature, celui de l'espace et des grandes étendues marines. Mais ça, c'était avant. L'âge aidant, d'autres couleurs, plus nuancées, ont pris une place prépondérante sur ma palette. Aux tons vifs et clairs de l'enfance se sont substitués des pigments plus proches des carnations humaines, avec une préférence marquée pour les teintes ocres et brunes, celles du métissage, celles du mélange. "

02/2023

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Littérature française

Méandre

Mortimer n'a jamais su déchiffrer l'expression du visage de sa mère, ni d'aucun être humain. Il souffre du syndrome d'Asperger et a 36 ans. Il partage une vie ritualisée entre Paris et la Normandie. Chaque week-end, il rejoint un hameau près d'un méandre de la Seine et y retrouve deux couples de voisins qui élèvent poules et oies. Il nage tous les jours, va voir passer le même train, à heure fixe, écoute Khatchatourian et lit Pascal. La vie se décline paisiblement. En tout cas en apparence. Cette existence un peu mécanique, sans affect, n'a pas encore basculé. Jusqu'à ce qu'il rencontre un ancien copain de lycée qui entraîne une équipe de badminton. Mortimer va se découvrir une véritable fascination pour le volant aux trajectoires singulières qui le ramènent à la philosophie de la géométrie de Pascal. Cette fascination va bientôt obséder Mortimer et le pousser à changer de vie. Avant de sombrer dans une folie aussi discrète qu'effrayante et de commettre l'irréparable.

03/2014

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Littérature française

Les méandres du Nil

La petite ville de Landerneau n'échappe pas à la vague d'égyptomanie que connaît la France au début des années 1830. Justin Le Guillou, fils de notaire, se fait passer pour ingénieur afin d'être engagé dans l'expédition chargée de transporter à Paris l'obélisque de Louqsor offert à Charles X par Méhémet-Ali. Traverser les mers, remonter le Nil, abattre l'énorme colonne, vivre au plus près du peuple égyptien va combler son goût du risque. Mais avant de quitter Paris il a rencontré une jeune brodeuse dont il est tombé amoureux. En révolte contre son sort d'ouvrière, Clarisse adhère au mouvement des saint-simoniens, prophètes d'un monde nouveau qui partent en Egypte à la recherche de la "Femme-Messie", avec le projet audacieux de percer l'isthme de Suez. Dans cette aventure fantasque, au milieu des fracas de l'Histoire, elle découvrira à son tour les méandres du Nil... Un grand roman d'une exactitude historique parfaite.

05/2019

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Littérature française

Méandres de la vie

Philippe Pointereau nous propose ici un recueil de poèmes, nouvelles ou récits, qui nous projettent dans les différentes étapes de sa vie. Beaucoup de souvenirs de son enfance passée dans la campagne de Beauce mais aussi de belles rencontres faites au fil de ses périples pédestres. Des personnages attachants que Philippe nous fait connaître et apprécier, des situations réelles ou imagées, des mots posés sur des moments qui lui tiennent à coeur. Des textes savoureux, de purs bonheurs de lecture. "Méandres de la vie" est son premier recueil.

11/2018

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