Lulu Saint-Régis

Culture Régie et Perfecto Media font le même constat : il manque un acteur en France spécialisé sur le marché de la publicité culturelle digitale. Et parce que l’union fait la force, les 2 régies décident début 2014 de se rapprocher et de mettre en commun leurs moyens commerciaux afin de concocter aux annonceurs du secteur culturel des dispositifs publicitaires savoureux.

NOTRE AMBITION

Fins gourmets du digital, Culture Régie et Perfecto Media mettent leur expertise et leur expérience au service de leurs supports et de leurs annonceurs afin d’être un connecteur entre les différents acteurs du monde culturel.

NOTRE OFFRE RÉGIE

Culture Régie et Perfecto Media commercialisent les espaces de plus de 40 sites et de 5 magazines. L’offre se découpe en 7 univers :

BD, LIVRES, LOISIRS, YOUNG ADULT, JEUNESSE, SCIENCE FICTION / IMAGINAIRE, CINÉMA / DVD / TV S

NOS SOLUTIONS 

Consients des spécificités des attentes des annonceurs culturels, nous avons mis à la carte un ensemble de solutions adaptées : display et habillage classiques, mais aussi native advertising (contenu, réseaux sociaux), création de mini-sites événementiels, audit de l’e-reputation, conception de stratégies digitales, accompagnement créatif et réseaux sociaux.

LES ANNONCEURS

De Glénat à Hachette Livre en passant par Pathé, Actes Sud, Gulfstream, Delcourt, Casterman, Flammarion, Pyramide Films, Le théâtre du Châtelet, etc. de nombreux annonceurs ont déjà fait confiance à Culture Régie et Perfecto Média sur les 6 derniers mois.

L'ÉQUIPE

Une équipe de 5 personnes qui bénéficient d’une forte expertise sur le digital et la presse.

Dominique Brunel et Laurence Seguy : de leur rencontre en 2000 est né le magazine culturel www.avoir-alire.com. En 2003, ils créent l'Agence Reciprok, web agency qui a réalisé de nombreux sites web d'éditeurs (www.lecture-academy.com, www.etonnantsclassiques.fr, www.editions-hazan.fr, etc.). En 2007, ils créent le site www.bedeo.fr, magazine en ligne d'actualité et de critiques BD.

Ils cèdent Reciprok en 2010 au groupe Alter Way et se consacrent entièrement à Culture Régie depuis fin 2013.

Jérôme Vincent : journaliste radio (oui FM, Autoroute FM, RFM) Jérôme créé le site www.actusf.com en 2000. Puis les éditions ActuSF. En 2011, il créé les sites Yaboo.fr (Littérature Young adult) et www.mespremiereslectures.com (littérature jeunesse). En 2012 il est à l'origine de la création d'un collectif d'éditeurs indépendants.

Anne Maes : A peine sortie de son école de commerce (l'ISC) Anne créé une société de services web pour les professions libérales : Business C@ll. Elle revend la société en pleine croissance en 2002. Elle poursuit ensuite une carrière de Directrice de clientèle avant de s'expatrier 2 ans à Londres. A son retour, elle décide de s'associer à l'aventure Culture Régie.

PERFECTO MEDIA

Marine Bruas : Directrice de la publicité culturelle pendant 20 ans chez Bolloré Média, Zurban, Le Figaro, Marine créé en juin 2013 sa propre régie culturelle Perfecto Media et prend en charge la commercialisation des espaces culturels de la Fnac Spectacles, France Billet, ActuaLitté et du magazine Rappels.

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Certaines naissent dans les roses, d'autre dans les choux, Lula, elle, est née sur un post-it © ! Sinon, il y a Zack le chat qui louche, Günter le cochon gris et Fuyutsuki la tortue japonaise. Ça ne veut rien dire pour vous ? C'est normal, vous ne connaissez pas encore et toute sa petite bande…
Petite rouquine rigolote qui de pages en pages égrène les gags avec ses amis, Lula Nonyme y pratique une malice décalée, absurde, parfois même cynique mais toujours extrêmement drôle.

Dans les rapports que les animaux ont entre eux, on pense assez rapidement à Garfield et son meilleur ennemie Odie. Excellente surprise, donc, des premiers pas de ce nouveau petit personnage dans la collection MaxMilo BD. Annoncé pour les lecteurs de 9 ans, l'humour sera peut-être à réserver pour ceux de 12-13...

, vous le connaissez ! Bien entendu que vous le connaissez ! Le titre vous a déjà tout dit : Lulu Vroumette (avec Daniel Picouly), Raoul Taffin et Thérèse Miaou (avec Gérard Moncomble) sont dans vos bibliothèques depuis bien longtemps !

La galerie Daniel Maghen (75006) vous propose une petite rétrospective du 3 au 19 avril de cet artiste lumineux, hyper précis et dynamique.

Depuis 1991, Frédéric (très joli prénom, au fait…) Pillot partage son activité entre la presse, la BD et l'illustration jeunesse.

C'est la première exposition-vente que Frédéric Pillot accepte. Il nous explique :

Je travaille beaucoup, je ne me suis jamais préoccupé de ça. Mes originaux sont avant tout destinés à faire des livres, du coup aucune nécessité ne s'est fait sentir, même si j'avais déjà eu quelques propositions.

Mais alors, pourquoi maintenant ?  La rencontre avec Olivier [ndlr : Olivier Souillé, éditeur et responsable de la Galerie Daniel Maghen] était vraiment sympa, il a su me convaincre !

Fidèle à ses deux auteurs principaux depuis plus de 13 ans pour l'un et plus de 10 ans pour l'autre avec trois séries en continuelle évolution, quand on lui pose la question du pourquoi passer autant de temps à dessiner la même série l'illustrateur revendique avant tout l'amitié, mais pas que :

Au bout d'un moment c'est le personnage qui décide ! ça, c'est vraiment drôle, il prend une réalité et un pouvoir assez marrant ; et puis, bien sûr, les liens très forts tissés avec Daniel Picouly et Gérard Moncomble et du coup, c'est surtout le bonheur de bosser ensemble.

Parisien ou de passage à Paris, courrez voir cette belle expo familiale d'un artiste singulier.

Galerie Daniel Maghen
47 quai des Grands Augustins
75006 Paris
Tél.: 01 42 84 37 39
Fax.: 01 42 22 77 86

Du Mardi au Samedi
de 10h30 à 19h00

La plateforme d'auto-édition et d'impression à la demande Lulu.com vient de lancer un service ebooks. Jusqu'à présent les auteurs Lulu pouvaient proposer leurs livres en téléchargement mais seulement au format PDF.

À partir de maintenant, les ouvrages seront disponibles aussi en format ePub et pourront donc être lus sur plusieurs appareils (lecteurs ebooks, PC, Mac, iPhone, smartphone, netbooks). Évidemment, l'amélioration n'ira pas sans une hausse du prix pour les auteurs. Ainsi en plus des 20 % sur le prix de vente que Lulu se réserve, il faudra ajouter 1,49 dollar pour chaque téléchargement.

Cela ne s'appliquera pas aux ouvrages déjà disponibles en téléchargement au format PDF si leurs auteurs ne souhaitent pas l'option ebook. Plus gênant encore que cette histoire d'augmentation de prix, Lulu a décidé d'offrir la possibilité de verrouiller les ebooks avec des DRM.

Les auteurs auront bien-sûr la possibilité de choisir ou non cette option qui coûtera 0,99 dollar de plus. Cela dit l'idée semble ne pas plaire et l'on peut trouver sur le site Defective by Design une lettre type pour demander à Lulu de retirer l'option DRM.

Devant ces critiques Lulu a posté dans son blog un article relativement léger expliquant ce que son les DRM et pourquoi choisir ou non cette option.

Publiée par Lulu.com, Virginie Sommet, une Française émigrée à New York a accepté de répondre à nos questions. Cette société d'origine américaine semble recueillir les faveurs du public et des auteurs en mal de publication. Itinéraire d'une publication pas forcément gâtée...

« J'ai d'abord été mise au courant de l'existence de Lulu.com par une amie, qui m'a fait découvrir le site, explique Virginie. J'ai donc décidé de mettre mon livre Only in New York Darling en publication sur leur site. La seule chose que j'ai payée, c'est le numéro d'ISBN, environ 99 $, chose que les maisons d'édition payent d'ordinaire. Mais cela reste vraiment raisonnable, comme tarif. »

Par la suite, l'histoire devient presque banale. « J'ai bénéficié d'une aide de la part de Lulu, via MSn pour m'aider dans la mise en page, ou pour avoir les avis de techniciens en cas de soucis. Cela coûte 120 € si vous souhaitez leur confier votre manuscrit entièrement et ne plus vous inquiéter de quoi que ce soit. »

Ensuite, le programme Lulu se met en branle. Vous choisissez le prix de vente de votre ouvrage et 20 % reviennent à la société, sur toute vente que vous réalisez. « J'ai des amis qui ont publié leur livre chez des éditeurs classiques, mais ils ne touchent quasiment rien de droits d'auteur. Moi, je gagne 80 %, alors pourquoi irais-je m'embarrasser d'un éditeur ? Tant que je fais du chiffre, peu importe la renommée d'une maison d'édition normale... »

Le seul hic, selon Virginie « ce sont les huit semaines de délai, avant que votre livre ne soit validé, comme répondant aux critères de Lulu.com ». Mais du reste, la satisfaction semble entière. Un marché nouveau qui s'ouvre pour les auteurs en mal de publication ou simplement un commerce de dupe ? Il semblerait bien que les participants, pour le cas de Virginie tout du moins, Lulu représente une véritable alternative...

Entre le synopsis sur papier et le résultat imprimé, un tel fossé s'étend parfois qu'on est forcé de se projeter dans la tête de l'éditeur au moment de la signature des contrats pour comprendre pourquoi un album aboutit sur les tables des librairies. C'est le cas pour « Cher Régis Debray », publié récemment par Futuropolis.

En théorie, on pouvait penser que le projet était bon. Régis Debray n'a jamais signé de bande dessinée, Alexandre Franc lui voue une admiration sans bornes, la correspondance entre les deux pourrait être stimulante.

Sauf que la rencontre n'a jamais lieu. Franc se lance dans le projet, dessine les premières planches et les envoie à Debray : la réponse de l'idole est compassée, convenue et... inintéressante. Il en faut plus pour décourager Alexandre Franc, qui poursuit sa réflexion, cherchant comment attaquer le sujet qu'il s'est imposé. Bien vite, la machine tourne à vide. Le scénariste connaît le langage de la bande dessinée, mais il ne suffit pas de quelques trouvailles narratives et visuelles pour avoir quelque chose à raconter. Le dessinateur déambule autour du sujet, à partir de quelques fragments de texte, puis tourne rapidement en rond. 

Debray commente les planches en signalant leurs limites, mais sans jamais indiquer par quelle porte de sortie le projet pourrait décoller. Il signe ses lettres comme on rédige des préfaces grassement payées, avec quelques tournures creuses, beaucoup de poncifs et quelques interrogations qui tiennent lieu de propos.

Mépris de la bande dessinée

À bien y regarder, on se demande si Debray n'est pas pris au piège de son ignorance : en matière de bande dessinée, il n'a d'autre repère à citer que Tintin et le sujet semble, à ses yeux, épuisé. Franc peut ramer de tous côtés, la barque prend l'eau et s'enfonce à mesure que les planches s'enchaînent. Il veut faire l'éloge d'un intellectuel hors norme et le personnage se tait. Obligé de coller aux anecdotes (le premier contact par téléphone, le rendez-vous chez Debray, la réception des lettres), le dessinateur-scénariste s'attaque à une tâche impossible : créer un dialogue intéressant avec un interlocuteur qui se tait. 

La matière pourrait surgir de ce silence, justement, et de ces lettres quasiment vides, mais Franc a trop d'admiration pour son interlocuteur. Il repart de la moindre phrase banale pour tenter d'en tirer une réflexion profonde qui n'a pas lieu d'être, il creuse des sujets aussi complexes que la nation, le « nous » et le chauvinisme, mais n'en tire que des scènes plates et des conclusions affligeantes de banalité. Que de révélations : l'hymne national soulève l'émotion des citoyens ! La victoire au mondial de football ne crée pas de vrai sentiment d'appartenance à la nation ! On est consterné par la pauvreté de la réflexion.

Pourquoi ne pas arrêter le projet ?

Reste une question intéressante. Pour quelle raison ne pas avoir mis un terme à ce projet avant qu'il ne soit imprimé ? Parce que le nom de Debray suffit à assurer l'attention des médias parisiens et l'intérêt des libraires qui n'ouvriront de toute façon pas la bande dessinée ? Parce que Gallimard est à la fois l'éditeur attitré de Debray et celui de la BD et que ce projet pourrait relancer les ventes de titres plus intéressants ? Parce que l'entêtement éditorial est perçu comme une vertu ? Parce que les planches ont été payées ?

Des dizaines de solutions auraient permis à cette correspondance de finir par être intéressante. Le dessinateur aurait pu en vouloir au penseur et réorienter son projet. L'éditeur aurait pu sucrer les réponses de Debray pour ne laisser que les interrogations du bédéaste. Alexandre Franc aurait pu choisir de dévier vers la fiction, imaginer une vengeance à ce manque d'implication de Debray, écrire lui-même des réponses comme il le fait un moment en convoquant un fan du philosophe.

Tout sauf le Panthéon

Pour entrer dans le vif du sujet, l'une des pires scènes de l'album se déroule au Panthéon. Le dessinateur passe d'une tombe à l'autre et l'on se demande un peu au nom de quelle sacralisation incongrue il s'intéresse soudain à ce monument. Une fois le livre refermé, on comprend que ce passage est une parfaite métaphore de l'ensemble de l'entreprise : une envie de mettre au Panthéon un auteur de son vivant alors qu'il n'a pas envie d'y entrer, encore moins de collaborer à sa sacralisation. Surtout si celle-ci passe par la bande dessinée, un art pour lequel Debray semble n'avoir aucune estime. La position du dessinateur - celle du fan, du groupie, de l'adepte - ne convient pas du tout à l'instauration d'un dialogue ; celle de l'auteur adulé, distant et peu impliqué, est tout aussi stérile. Le dialogue entre ces deux attitudes est très logiquement réduit à un panégyrique à sens unique, qui met le dessinateur en position d'infériorité permanente alors que c'est son interlocuteur qui fait preuve d'une paresse insolente.

Le lecteur observe tout ça avec très peu d'intérêt. Il se demande, de bon droit, pourquoi on lui inflige un projet aussi raté, rempli de bavardages, alors qu'il y aurait tant de choses intéressantes à dire ou à dessiner.