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Lucienne Strivay

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Ethnologie

Enfants sauvages. Approches anthropologiques

Pourquoi les enfants que l'on dit avoir été adoptés par des animaux, qui ont connu le traumatisme d'un isolement total dans la nature ou une claustration prolongée suscitent-ils tant de fascination ? D'où vient, par exemple, que la presse d'aujourd'hui ait trop rapidement tendance à parler d'enfant sauvage à propos de cas de maltraitance ou de marginalisation d'un jeune, quand l'anthropologie ne semble plus s'en préoccuper ? On n'a pas toujours ni partout parlé d'enfant sauvage. C'est surtout en Occident, pendant deux ou trois siècles (du XVIe au XVIIIe), qu'il est au cœur d'une recherche sur la nature de l'homme, sa sensorialité, sa stature, sa subsistance, la nécessité ou non de sa vie sociale, son esprit ou son langage. Qu'est-ce donc qui a pu faire émerger comme un modèle, impliquant l'ensemble des connaissances - philosophie, science politique, droit, histoire naturelle, médecine et psychologie -, ce qui n'était resté longtemps qu'une curiosité assez anecdotique et qui a fini par redevenir un fait divers ? se demande l'anthropologue Lucienne Strivay. Sans refaire une histoire critique des témoignages, ni trancher l'alternative sommaire entre sauvagerie et déficience mentale, elle entreprend ici l'archéologie conceptuelle de cette figure essentielle. Comment est-on passé de la fable, des mythes, des contes, des textes sacrés ou des hagiographies, ou encore des curiosités naturelles, au questionnement sur les origines : celles des langues, des sociétés, de la culture, de l'homme ? Comment les enfants sauvages ont-ils été utilisés par la pensée occidentale comme un instrument de projection jusqu'à représenter la faille ou la caution des valeurs de la culture ?

02/2006

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Littérature française

Lucienne

Lucienne a soixante-seize ans et vit seule à l'entrée d'un petit village du sud-ouest de la France. Elle est veuve et n'a pas beaucoup de compagnie en dehors de ses lapins et de son aide ménagère, Yvonne, qui vient le vendredi. Elle a pris l'habitude d'aller au cimetière tous les jours pour papoter avec son défunt mari Edmond et partager avec lui ses angoisses, ses pensées sur la vie quotidienne, mais aussi sur la vieillesse, la solitude, le monde moderne et ses nouvelles règles. Souvent elle lui décrit avec humour sa vision et les travers du monde contemporain. Depuis la dernière guerre, elle a vécu une existence monotone rythmée par les saisons et les travaux de la ferme, les visites chez le docteur ou les courses chez le boucher. A petits pas, elle nous laisse découvrir son intimité, son passé, l'accident qui a tué Edmond et le grand trou qui remplace sa jeunesse effacée par l'amnésie à l'âge de dix-huit ans. Sa nouvelle amie Eglantine est une Parisienne un peu délurée qui a eu une vie bien remplie, passionnante, pleine de sorties, d'amants, de soirées, de spectacles et de bijoux. Leurs conversations vont éclairer Lucienne qui va prendre peu à peu conscience de la médiocrité de son existence. Le départ brutal de Joseph, un clochard auquel elle donnait un abri depuis le début de l'hiver et à qui elle s'était attachée, la bouleverse si profondément qu'elle prend une série de décisions à l'emporte-pièce qui ne seront pas sans conséquence. Ces actes de liberté l'amèneront chez les gendarmes puis chez les fous... Qu'importe, elle est sur le chemin de ses origines et de son identité.

11/2011

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Littérature française

Lucienne

Hauptmann-Graf Arnold von Falck, commandant en second de la Kommandantur. Nous voulons organiser un service de traduction et d'interprétariat à Vannes. Il n'y a pas beaucoup de germanophones ici. Nous avons eu votre nom par le lycée, Madame Thomas. Vous avez vécu en Allemagne, vous avez été mariée à un Allemand, n'est-ce pas Frau Hagen ? Après avoir divorcé, vous êtes revenue à Rennes et vous êtes maintenant professeur certifié d'allemand au lycée de filles. Vous enseignez également l'anglais et le latin. Voilà, Madame, ce que nos services savent. Avons-nous fait quelque erreur ? Non, Monsieur le capitaine. Parfait, alors je vais droit au but. Nous avons besoin de vos services pour traduire et interpréter. Nous sommes sûrs de votre probité intellectuelle et vous ne pouvez pas renier la moitié de votre histoire personnelle. Vous serez bien sûr rémunérée. Avez-vous des questions ? Je sais qu'il y a peu de germanophones à Vannes. J'accepte de vous rendre ces services mais je préférerais ne pas être rémunérée. Vous n'aurez pas le choix, chère Madame. Ah, j'oubliais. Mon chef, l'Oberst Müller, veut à tout prix améliorer son français. Il est, comme moi, amoureux de la culture française, mais il n'est pas encore très avancé dans la maîtrise de votre langue. Pouvez-vous lui donner des leçons, rémunérées bien sûr ? Je ne pense pas pouvoir refuser. Je vois que nous nous comprenons très bien.

10/2018

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Rhône-Alpes

Chez Lucienne

Il y a d'abord Raoul, journaliste touché par la perte accidentelle de son fils, qui part sur les routes pour se refaire un moral serein. Il y a Lucie et Jacques, frère et soeur, qui veulent vendre une maison héritée. Et puis Cécile, qui possède un atelier de travail du bois, grande ressource locale, qui veut s'agrandir. Sylvain, Marie, Janvier, Charlotte, Jeannot, Florianne, et d'autres, complètent ce petit monde qui vit à Saint-Marceau, village ardéchois. Ils vont tous se croiser, s'aimer, sympathiser ou se séparer... de La Rochelle à Menton en passant par l'Ardèche. Et surtout, il y a Lucienne, la patronne du café-hôtel-restaurant-épicerie-station d'essence, chez qui tout se dit, tout se trame, tout se conclut... à l'ombre des platanes et avec le tintement des boules de pétanque.

11/2022

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Littérature française

Roxane et Lucienne

Roxane et Lucienne, c'est l'histoire d'une improbable amitié entre une trentenaire célibataire et une personne âgée en maison de retraite. Elles tissent un lien profond, démontrant que le hasard réserve parfois de belles surprises.

03/2024

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Ethnologie

Communications N° 76 : Nouvelles figures du sauvage

Sophie Bobbé Présentation Philippe Descola Le sauvage et le domestique Lucienne Strivay Enfants-loups, enfant-mouton, enfants-ours, enfants seuls... Sergio Dalla Bernardina Boiteux, borgnes et autres médiateurs avec le monde sauvage Raphaël Larrère Les champignons sauvages Patricia Pellegrini Le bison d'élevage ou le sauvage dans notre assiette Eliane Del Col Un statut pour les oiseaux de cage ? Antoine Nastasi Le passage et le monstre Corinne Boujot La " découverte " d'une nouvelle population de vipères en France Sergio Dalla Bernardina L'obsolescence médiatique de " Caulerpa taxifolia " Sophie Bobbé Gestion faunistique, cultures des sauvages et brouillage des catégories

10/2004

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