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Lionel Esparza

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Le génie des Modernes

Le génie des Modernes est une réflexion de fond sur le devenir de la musique classique dans les sociétés occidentales, notamment européenne. Partant du constat du dépérissement de cet univers (public vieillissant mal renouvelé, image élitiste persistante malgré les efforts des acteurs concernés, éducation à la pratique amateur ou professionnalisante de plus en plus ténue, survie sous perfusion - subventions -), il tente d'en établir les causes en questionnant notamment le rapport de l'homme au sacré (l'art fut-il et est-il encore sacré ? et l'artiste ? ), à la culture savante et populaire. Ne se posant jamais en censeur ou en défaitiste, mais en prenant un recul pour observer la crise actuelle du monde musical classique (y compris celle due au Covid-19) à l'aune des siècles et de l'Histoire.

04/2021

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En avant la musique !

Flamboyant, complexe, autoritaire, inspiré... et tant d'autres mots collent à la peau d'Igor Stravinsky (1882-1971), compositeur de génie et père de la modernité au XXe siècle. Menant une vie aussi surprenante et survoltée que ses partitions, l'artiste comme l'homme refusa toujours de choisir entre exigence artistique et succès populaire ; plaisir et austérité ; tradition familiale et liberté sexuelle. Cosmopolite tant dans son art et ses moeurs, Stravinsky traverse les frontières : Russe d'origine, amoureux de Venise, nomade musical, Français d'adoption pendant les Années folles, il s'installe aux Etats-Unis à la fin de sa vie. Au coeur de ces mille oscillations, une seule constante : ne jamais abdiquer sur le désir, qu'importe le prix à payer. Après ses débuts scandaleux avec Le Sacre du printemps, en 1913, lgor entreprend un itinéraire musical en perpétuelle réinvention. Joueur insaisissable, il badine avec les styles, théâtralise sa création, en revendique l'insouciance. Eternellement futuriste, le maître Stravinsky nous donne aujourd'hui encore la plus belle leçon qui soit : la soif inextinguible, joyeuse et implacable d'une liberté sans condition.

04/2022

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Interprètes classiques

En avant la musique !

Il y a quarante ans, le 4 octobre 1982, Glenn Gould mourait dans la ville de Toronto qui l'avait vu naître 50 ans plus tôt. Un personnage original, fantasque, totalement hypocondriaque, mais aussi pénétré par la musique. Un pianiste atypique qui a fasciné deux générations d'interprètes et de mélomanes, et à marqué certaines oeuvres (les Variations Goldberg en particulier) d'une empreinte indélébile. Mais à l'exception de ses Bach, on connaît mal son héritage discographique ; en dehors de ses manies, on en sait peu sur un homme secret et plus attachant que la légende ne le laisse deviner... Celui qui dès l'enfance révèle une oreille absolue, un don pour la lecture à vue, et l'improvisation, crée très vite une relation physique et immédiate avec son clavier, comme un prolongement de lui-même. A 10 ans, il joue les Préludes et fugues du Clavier bien tempéré, de Bach ; mais aussi des Sonates de Mozart, des Valses de Chopin. Son piano est déjà son refuge, un monde à soi, ou rien d'inquiétant ne peut arriver... A 23 ans, il parcourt le monde et accède à la gloire, sans jamais rien sacrifier à son exigence ou céder aux excès. La musique, la discipline, le piano, avant tout et rien d'autre ! Après quelques années à peine, au sommet, il fait ses adieux à la scène, se consacrant à la composition et aux enregistrement. Pendant les vingt dernières années de sa vie, il fait alors une croix sur les voyages, se partageant entre Toronto, où il habite, et New York, où il enregistre dans les studios de Columbia.. Sédentaire, casanier, sans véritables distractions, sa vie sera quasi exclusivement consacrée à la musique. Une existence austère, qu'il chérit, et bien loin des frasques de certains de ses contemporains....

06/2023

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